Notre mémoire

Avec Nicolas nous aboutissons en ce moment notre mémoire (rendu le 2 juin) ; c'est ce qui explique l'actuelle faible activité de Formes Vives.


Nous produisons ensemble une analyse du développement, des usages et des enjeux de la communication visuelle dans les institutions publiques. En même temps nous nous plaçons dans un désir de démocratie et essayons de voir comment il serait possible d'amener des images d'intérêt public.

Défilent dans nos pages un embrouillamini de remarques, de critiques, de chroniques, de chronologies, de l'histoire politique, de la sociologie, de la sémiologie, du cynisme, du rhétorique, de l'humour... Une place importante est également donnée à trois entretiens : Pierre Bernard, Jean-Pierre Grunfeld et Gérard Paris-Clavel.

Nous n'imaginons pas pouvoir produire un travail juste en ne s'appuyant que sur de rares «bons» exemples et des intuitions personnelles. Alors nous nous attachons à démanteler la médiocrité des pratiques actuelles, les automatismes, les dérives, les discours, les formes...

Je ne peux pas m'empêcher de faire référence à ce niveau à cette fameuse discussion entre Noam Chomsky et Michel Foucault. Sans prétention, je pense que nous essayons de réinvestir le positionnement foucaldien dans nos impasses de design graphique plutôt que de nous lancer romantiquement dans de vulnérables utopies.


Nous n'avançons pas non plus vers un pessimisme désespérant! Au contraire, dans la composition de ce mémoire ou dans ce que nous pourrons expérimenter l'année prochaine en projet de fin d'étude, nous souhaitons élever du subversif, du solidaire, de la joie.