«Histoire vive». Rien que le nom, déjà, sonne antinomique. L’histoire, c’est bien connu, c’est cette chose rigide, monolithique, qui a toujours été là. De toute façon elle sera encore ici quand on sera parti, à peine changée.

Pourtant, il y avait ce gars, avec sa bibliothèque pleine de livres fous qui nous font écarquiller les mirettes. Et puis cet autre, qui nous parle de ses quatre cent coups avec une lueur de plaisir intact dans le fond des yeux, surtout qu’il continue de prendre part à des aventures avec la même délectation. Même cette jeune nana, perdue dans ses piles de documents, qui discute allègrement de la vieille presse militante.
C’est donc que cette histoire est susceptible d’alimenter des imaginaires et d’allumer des désirs cachés.

Tu vois, ces jeunes Hollandais qui ont fait vriller Amsterdam à la fin des années 1960 avec leurs joyeuses provocations? Et cet atelier non-mixte de féministes anglaises des années 1970? Et puis ceux-là, autonomes allemand dans les années 1980 et 1990? Et puis toute cette presse indé qui s’essaye, aujourd’hui encore, à une autre manière de faire du journalisme? Eh bien tout ça constitue nos constellations à nous, ces petites choses brillantes qu’on regarde de loin et qui souffle sur les braises de nos envies.
Cette récolte, Formes vives l’avait entamé pendant les études (ça et ça), puis en avait formalisé une ébauche en 2011 pour les Rencontres Médias Libres à Longo Maï. Et puis, pris dans d’autres choses, l’ébauche était restée en l’état.
2015. On en reparle même si on peine toujours à se motiver à compléter ce site. Mais un événement inattendu précipite la chose, et puis voilà qu’arrive le moment où on vous invite à aller jeter un œil!



La formule est sensiblement la même qu’avant : pour (presque!) chaque page, une collection d’images avec quelques liens. Il y a des fois un texte plus ou moins long qui introduit les images. Dans la mesure du possible nous les avons légendées (laisser la souris sur chaque image, la légende apparait). Il faut voir ce site comme un outil de recherche, un index de références qui s’étoffe progressivement, en parallèle de nos découvertes respectives. Alors «revenez-y donc mes jolies demoiselles» comme dit la chanson!
C’est par ici!