D’Annecy à Marseille par les montagnes, une rando sportive pour fêter le printemps


Ça commence par un départ dimanche après-midi de Saint-Maurice-de-Rotherens (Savoie), jusqu’à Annecy par le col du Chat, le lac du Bourget, les Bauges (95km, 1800m de déniv), tandis que Nicolas Pasquereau et Guillaume Colinmaire sont partis le samedi de Bâle (180+40km).



Notre route commune démarre lundi d’Annecy, à la fraiche, en grimpant dans les Bauges par Leschaux. Une fois redescendus, à St-Pierre-d'Albigny, éviter la Chartreuse pour garder des forces pour la suite et filer sur Grenoble en restant calés dans le lit de l'Isère, en bonus un peu de pistes forestières et de routes cabossées, pour finir cette étape soft (115km, 1700m de déniv) par un festin chez Perrine et Camille.



Mardi, s’aventurer dans le Vercors, avec un dur vent du sud, des ascensions et les descentes à répétition sur des routes désertées, et en point d’orgue le col de la Bataille : route fermée, d'épais congères à traverser vélos sur l'épaule et pieds dans la neige, les premiers km de descente sur neige fondante. Et puis encore quelques efforts pour enfin redescendre vers Crest pour la nuit (135km, 2900m de déniv).



Arrive mercredi, un bonjour à la forêt de Saou, à la sortie du synclinal être cueillis par un gros vent de sud, de face, là pour toute la journée, le temps d’une descente de la Drôme provençale par les Baronnies et les belles gorges d’Aulan, jusqu'au Vaucluse, et une nuit à Sault en warmshower (120km, 2200m de déniv).



À notre réveil l'orage est passé, la vent a tourné, le plateau d’Albion s'offre à nous sous un beau ciel du Sud, prendre par Lagarde-d'Apt puis descendre boire un café à Apt en traversant un nuage, enjamber le Luberon par Buoux, passer la Durance et voici mes Bouches-du-Rhône, un repas copieux chez mes grands-parents, repartir sans sieste, longer l'étang de Berre par ces villages devenus banlieues et zones indus, le cauchemar de la D20 aux heures de pointe (Airbus helicopters : ça emploie du monde les armes de guerre!), pour s'offrir une entrée douce dans Marseille par le chemin de la Nerthe, glisser sur l'Estaque, les derniers km dans les pots d'échappement pour arriver au Mucem, photo finish (150km, 1700m de déniv).



Les jambes réclament maintenant un peu de repos mais rouleront sans doute à nouveau dimanche.