Workshop à l'Esa pyrénées, site de Pau

En début d'année j'étais à Pau, du 11 au 15 mars. Invité par Laurent Agut à intervenir auprès des étudiant·e·s de deuxième année de l'ESA Pyrénées. Une ville où j'ai mis deux fois les pieds par le passé avec Adrien et toujours sur l'invitation de Marsha Emanuel. J'en gardais le souvenir ému d'une ville de la bonne taille, qui se parcoure à pied, d'un vieil hôtel aux chambres immenses, de la vue sur la montagne, et d'un bar, L'Imparfait, et d'un autre tenu par un ancien Brestois.

L'école a déménagé depuis ma dernière venue, mais c'était il y a longtemps. Plus de villa anglaise et de préfabriqués. Mais c'était temporaire et, déjà dans le centre, accolée au musée des Beaux Arts, se construisait la nouvelle école, cette fois pour de bon.

J'avais en tête de travailler sur des autocollants, je voulais utiliser la sérigraphie. Je me demandais bien comment jouer de la transparence. c'est assez rare, ça ne m'était jamais arrivé, d'imprimer sur un support transparent. Comment penser un autocollant qui peut se coller sur une vitre (de voiture) et être vu des deux côtés, ce que je vois de l'intérieur, ce que je montre à l'extérieur. Que ce soit différent, que ça s’additionne, se contredise… L'impression sur vinyle autocollant implique d'utiliser des encres à solvant. Je retrouve des odeurs d'école, de l'atelier sérigraphie des Arts décos quand il ne fonctionnait pas encore avec des encres à l'eau, il n’y a pas si longtemps. Et je retrouve aussi une matière que les encres à l'eau n'égalent pas encore. De vrai mat, de vrai brillant.

Après avoir dessiné en groupe des séries d'autocollants, on les compile sur des planches qu'on imprime. Gros boulot de découpe, d'amalgame, et d'impression, puis découpe encore.

Et terminer en recouvrant l'arrière d'une voiture.

Merci à l'équipe qui accueille et accompagne comme rarement. Et aux étudiant·e·s présent·e·s et motivé·e·s.