La Verrerie D'alès présente in circus, fenêtre sur cirque à Rochebelle

Le dernier temps fort de la saison pour la Verrerie (le Pôle National Cirque Occitanie) c'est In Circus, du 21 au 25 juin et nous étions la semaine dernière à Alès pour y préparer une signalétique sous la forme d'une collection de panneaux-pancartes-à-remplir, peints sur bois et qui pourra resservir pour les prochains événements du lieu.
Trois passages de couleur et une couche de noir de tableau de craie pour les zones de texte. Avec Coline en renfort cette semaine sous la canicule cévenole, un grand merci à elle.

L'affiche et le programme du festival circulent déjà depuis quelques semaines dans les rues d'Alès et des environs.

En direct de Chaumont, dernières retouches



Il semblerait qu'une biennale ce soit ouverte à Chaumont. Et déjà d'y retrouver plein de copains, Tristan & Fanny, Jean, Lucile & Gauthier, Yassine & Thomas, en plus des poteaux porteurs de l'événement, Vincent, Jérémie, Éric, Catherine…
On espère retrouver encore plein de monde ce weekend!
Merci Jean, Vincent, Julie et Arnaud pour le coup de main ; )

Biennale de design graphique de Chaumont + Formes Vives



La signalétique de la Biennale arrive en ville.
Le programme sort de rotative en ce moment.
La Biennale commence le 13 mai. Et nous (Nicolas, Geoffroy, Pia, Mano & moi) débarquons le 19, pour la fête d’ouverture!
(Photos Jérémie Bardet)

La signalétique de la biennale de design graphique de Chaumont 2017 (en cours)

Depuis lundi après-midi, l'équipe Formes Vives et la famille de Nicolas sommes à Chaumont, du côté du lycée agricole surtout. On continue de travailler pour la Biennale de design graphique, 13 mai – 24 septembre. Weekend d'inauguration les 19-20-21 mai.



Prochainement à voir en ville!

L’affiche de la biennale de design graphique de Chaumont 2017




Nous avons dessiné une image pour Chaumont, une affiche pour un festival de design graphique. Nous l’avons imaginé pour des regards curieux, ceux des ami-e-s, pour Vincent, Jérémie, Catherine, Éric, Jean-Yves, Alexandra, pour les copines et copains qui viendront la voir de près ou pourront quand même l'apprécier de loin. Nous travaillons des affiches comme l’on prépare un festin, chacun y convie les idées du moment, les désirs de partage. Cela peut être politique, plastique, drôle, énervé, anecdotique, doux, amer, puis on prend le temps de travailler tout ça ensemble. Nous cherchons des ambiances, des odeurs graphiques. On espère que ça surprenne, qu'il y ait de l'émotion, une certaine liberté prolongeant par les formes la vivacité de nos mains et de nos têtes à travailler nos imaginaires.

Notre travail graphique n’est qu’une partie de nos aventures, des vies faites de rencontres, d'histoires, de lectures, d’images, de paysages, de musiques et de danses, une somme de choses qui façonnent notre épanouissement sans rogner sur le plaisir de l’instant présent. Cette affiche c'est un peu comme l'instantané d’un repas entre amis. Il y a des personnages qui se sont retrouvés autour d’une table, pour manger, discuter, faire une partie de cartes, répéter un spectacle, on n’en sait trop rien au final. Ils sont trois ou quatre, c’est déjà pas mal pour se sentir ensemble.

ll y a une table blanche, comme un début. Un âne partage ses carottes ou bien est-ce l'inverse. Un ou des monstres, des humains, des tâches, des traces, des objets, des formes incertaines. Tout cela participe à une dramaturgie. Que va-t-il va se jouer-là, se perdre, se trouver, se chercher? On se nourrit le corps et l'esprit? Puis la composition s’échappe et ouvre sur une fenêtre, et nous sommes ce soir-là particulièrement gâtés par un autre spectacle, cosmique. «Laisse-les regarder! Les animaux ne regardent qu'avec leurs yeux, nous, les humains, nous regardons avec notre folie.» (Wajdi Mouawad, Forêts)

De l’espace intergalactique, revenons à l’endroit du sens. Après Marie-José Mondzain et les nombreux-ses artistes qui nous nourrissent, nous aimons les formes au sens ouvert, flottant, qui nous proposent des lectures variées, qui nous embarquent et l’on ne sait jamais trop comment pourquoi vers où. Merde aux injonctions, aux propagandes, à la dialectique et à la sémiologie. On n’a jamais fait que vider les formes de tout intérêt vivifiant à vouloir courber leurs sens sous la logique des mots. Nous sommes entourés de toujours plus de visuels insipides et vulgaires, de ces slogans idiots, de ce langage de la publicité aussi violent et désincarné que le monde marchand et industriel qu’il promeut. Nous essayons de faire d’autres types d’images un peu comme nous essayons de déployer des pratiques à la marge du système capitaliste nauséabond. Voilà des formes, des signes, des couleurs, des motifs, appelons-ça cuisine ou poésie, voilà l’image à laquelle nous sommes arrivés en cette fin mars 2017, à force d’essais et d’échanges. Nous avons l'intuition qu'elle nous ressemble.

Et les mots!? Bim, des mots sont comme tombés sur notre composition, que font-ils là? «Pour échapper à la rigidité du point de vue qui a tendance à s’imposer comme étant le seul possible, il faut inventer des analogies et des comparaisons inédites, qui nous permettent de voir sous un nouveau jour, c’est-à-dire de recommencer à voir, les phénomènes apparemment les mieux connus.» (J. Bouveresse)

Joie d’offrir et, nous espérons sincèrement, plaisir de recevoir.

Les Formes Vives
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120x180 cm, 60x80 cm et 40x60 cm, quatre couleurs, imprimé chez Lézard graphique

La Colonie de Vacances, un livre-disque



Ça sort cette semaine en libraire et en avril chez les disquaires.

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Un atlas pour demain



Grégoire Romanet m'a invité à concevoir avec lui ce livre pour les éditions Dilecta. Pau 2030, Un Atlas pour demain est le résultat d'une recherche entre la ville de Pau et l'École nationale supérieure d'architecture Paris-Malaquais, menée par le philosophe Jean Attali dans le cadre d'une réflexion sur l'avenir de la ville de Pau.
En s'éloignant des réponses de prospective classique pour investisseur et promoteur, la réponse de Jean et de son équipe (Jacqueline Trichard à la photographie et Ürümqi à la cartographie) se situe du côté de l'état des lieux des ambiances actuelles et des chantiers à venir, d'une méthode de cartographie de précision ainsi que d'une topologie urbaine de découverte d'un territoire inscrivant ce projet éditorial plutôt dans l'essai que dans l'étude technique.

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Ensa Limoges, les éditions par Julie Rousset

Les éditions de l'Ensa Limoges sont désormais en ligne. Certains ouvrages sont publiés en version numérique via l'éditeur Naima (actes de colloques), alors que d'autres sont imprimés (brochure, affiche, catalogue...).
C'est la graphiste Julie Rousset aux manettes pour mettre en forme tout ça. Superbe boulot, fort intéressant de voir le kit graphique interprété dans un travail éditorial, continuer son chemin, se frotter à de nouvelles écritures. Cool.














à My Monkey


Parcours entre les paravents bois et peinture dans la galerie My Monkey, une exposition à voir ces jours-ci à Nancy.

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Festival Obliques à Brest, deuxième édition

La deuxième édition du festival Obliques a commencé hier au Maquis, dans le quartier de Saint-Pierre à Brest. Il dure tout ce week-end et le week-end prochain. Nous avons dessiné une nouvelle fois l'affiche du festival (et cette fois encore imprimée par Lézard graphique) et le programme. Une image comme une réponse à Prévert quand il nous dit que «le sang ardent de l'amour coule dans nos veines», et qu'on aimerait le croire.

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Villes réelles, Villes rêvées




Dunkerque, la semaine dernière, montage de la scénographie
de Villes réelles, villes rêvées, une exposition de la Halle aux sucres, « Learning center » de la Communauté urbaine de Dunkerque.

« Une exposition sur les visions utopiques d’hier, les réalités urbaines d’aujourd’hui et les fictions numériques de demain.
Sur 250m², la scénographie immersive met en regard des projets architecturaux ou urbains, ainsi que des pratiques d’habitants avec des reproductions d’œuvres issues des mondes de l’art, la pop culture… la fiction, la série, le jeu vidéo… On interroge ainsi les continuités ou discontinuités entre la fabrique et les représentations de la ville, et l’on met en perspective les projets architecturaux et urbains et les imaginaires collectifs qui traversent nos époques. »


À l'invitation des designers de Millimètre en charge de la scénographie, nous intervenons sur le volet graphisme. Nous réalisons pour l'occasion l'ensemble de textes (cartels, légendes, frise chronologique, titres, espaces ludiques, informations variées) à la main. Textes inscrits sur des structures-totems aux côtés des visuels et reproductions d'œuvres. Constituant une petite ville en carton finement dessinée, les quatre îlots présentent via quatre périodes thématiques l'ensemble des contenus. Nous avons aussi conçu des tapis aux motifs vectoriels (impression sur lino), installant les structures sur des aires colorées. Et il y a l'affiche de l'exposition, un dessin bien bolo'bolo venu squatter la com' très chartée de la Halle aux Sucres.

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le site de la maison de la poésie de nantes est en ligne


C'est ici. Et c'est le fruit d'une collaboration avec le graphiste Antonin Faurel et le webdesigner Waldeck Néel.