Faire avec, des nouvelles de Limoges
Geoffroy Pithon - mardi 12 janvier 2016 - Création graphique
Nicolas Gautron accompagne depuis les premières heures le kit graphique de l'Ensa Limoges. Il conçoit aussi à partir de ce dernier quelques productions de communication (carte de vux, invitations avec la fameuse ZigZag de Benoit Bodhuin et plaquette annuelle). Étant enseignant dans cette école et graphiste par ailleurs, son implication a réellement permis d'activer ce projet et de le rendre durable et pédagogique. C'est dans ce sens qu'il a créé via son site web une page spéciale pour capter les différentes traces laissées par ces signes nous permettant de suivre de loin leur diffusion. Ces documents ont pu tout aussi bien être mis en forme par des étudiants que par le personnel de l'école dont Josette Soury-Zat, qui réalise une partie de la communication de l'école.
Six totems, une collection de cartes et un site pour Loffice
Adrien Zammit - mardi 22 décembre 2015 - Création graphique
«Loffice est une structure qui accompagne les transitions culturelles, sociales, éducatives et économiques, dune société en régime numérique vers une société des communs.
Nous menons des projets de manière collective (avec des collectivités, structures associatives et/ou indépendantes, usagers et habitants) pour expérimenter et faire ensemble à léchelle locale.
Logiciels libres, opendata, creative commons, et autres wiki, proposent des usages alternatifs aux systèmes propriétaires dominants. À loffice nous tentons dinventer et produire des moyens de porter ces valeurs au delà du numérique : dans les espaces et les services publics, mais aussi à travers de nouveaux outils déducation populaire, et de méthodes de travail dites « agiles », cest-à-dire, une organisation par projet sajustant au fur et à mesure des expérimentations.»
Voici pour lactuelle « tentative de topo » de Loffice Perrine Boissier, Pauline Guignes et Emmanuel Vergès ; on peut lire cela sur leur site, fraichement rendu public il y a un mois. Une collection de cartes a aussi été imprimée et commence à se diffuser autour deux.
Nous avons rencontré Loffice à ses débuts en 2012, nous avons alors collaboré avec Perrine pour la création des outils graphiques et scénographiques du Syndicat d'initiatives citoyennes de Vitrolles.
Début 2015, ils nous ont proposé de se retrouver, sur deux petites journées à Marseille, pour échanger autour de la communication en général et cogiter à leurs propres façons de se (re)présenter.
Nous avons imaginé ensemble une version personnelle dun livre danti-coloriage (encore dans un carton) puis nous nous sommes penchés sur une recherche didentité visuelle et la conception dun site Internet.
Après quelques pistes, nous nous sommes arrêtés sur une idée toute simple : Loffice aide des personnes et des structures à tenir ensemble.
Loffice na sans doute pas besoin de logotype, ne pas en avoir ne les avait pas empêchés de vivre jusque-là. Par contre Loffice aime bien écrire et raconter des histoires avec dautres, proposer des actions et des objets «ouverts», créer des équipes, aider des acteurs dun même territoire à se rencontrer et fabriquer tous ensemble du «commun».
Pour Loffice nous avons dessiné une signature toute basique, dans une patate un peu molle : cela, seul, na pas franchement grand intérêt Par contre, Loffice ne prend tout son sens quune fois au contact des autres! Cest dans ces rencontres, ces assemblages hétéroclites et à chaque fois uniques, que Loffice devient une pièce précieuse de constructions vivantes et à la fois fragiles et un peu bricolées.
Nous avons mis en forme ces principes un peu verbeux à la manière de jeux déquilibre, des «totems».
On retrouve ces compositions sur leur site et sur une série de grandes et jolies cartes.
Deux affiches, vingt exemplaires, une petite expo à Strasbourg
Adrien Zammit - jeudi 10 décembre 2015 - Création graphique
Vernissage ce vendredi à 18h30 à latelier des Horstaxe, 7 quai des Pêcheurs, 67000 Stras.
«Le studio horstaxe invite ses amis pour une vente/expo d'affiches graphiques les weekends du 12-13 et 19-20 décembre de 11h à 19h.»
Avec des images déssinées par Horstaxe, Super Terrain, Vincent Perrottet (et nous-mêmes donc), sérigraphiées chez les orfèvres de Lézard Graphique, production Horstaxe (merci à eux!). Elles sont aussi en vente ici.
le travail à l'uvre
Geoffroy Pithon - lundi 23 novembre 2015 - Création graphique
l'École Supérieure d'Art de Clermont-Ferrand nous a demandé de mettre en page les actes du colloque Le travail à l'uvre contribuant par là-même aux éditions du pôle recherche de l'école.
La dérive des continents
Geoffroy Pithon - jeudi 29 octobre 2015 - Création graphique
Un cahier 16 pages, un format 17 x 24 cm, des dessins, des textes mais pas de narration, un peu comique, un peu absurde, un peu dramatique, marée haute, marée basse, tout ça en sérigraphie, en deux couleurs, soigneusement imprimé et confectionné par Palefroi, enchantés de prendre place dans leur collection Accumulation Primitive, regardez leurs bouquins leurs affiches c'est super, on peut acheter le cahier ici ou en nous contactant directement: pithon@formes-vives.org, vous pouvez aussi le récupérer directement à mon atelier nantais (la Baie Noire, 37 rue de Coulmiers 44000 Nantes).
Big up à Marion & Damien! (photographies Palefroi)
Une typo pour la Folie Kilomètre
Nicolas Filloque - lundi 26 octobre 2015 - Création graphique
Après avoir testé quelques typographies monospaces (à chasse constante ou encore, pour les novices, avec la même largeur pour tout les signes), la Folie Kilomètre c'était résolu à utiliser la Totnes que nous avions dessiné pour l'association Collporterre.
Pour une nouvelle intervention dans lespace public, «Murmures et volubiles Les murs de La Belle de Mai prennent la parole», La Folie nous a demandé un caractère propre, toujours à chasse fixe et, qui puisse aussi bien sutiliser par ordinateur ou reproduit à la main ; dans l'idée, la version imprimée de la typo ne doit pas jurer avec sa version manuelle (les copains n'étant pas peintres en lettre et travaillant à grande vitesse et échelles multiples). Quelques caractères alternatifs donnent une singularité au tout.
Et quelle jolie surprise que de recevoir la semaine dernière une large sélection de photos de ce «week-end artistique, historique et festif autour des lieux darchives et de mémoire du quartier de La Belle de Mai à Marseille» où lon a pu apprécier avec quel savoir-faire le collectif a mis en uvre ce caractère «Aygalades», et de lui offrir une place spectaculaire au fronton de nos rues.
Cette petite aventure mêlant souvenirs individuels, mémoire collective et affichage public, racontée par ici sur le blog de La Folie Kilomètre, avec moults photos.
Plaquette 2015 de la Compagnie À petit pas
Nicolas Filloque - jeudi 14 mai 2015 - Création graphique
Nous avions déjà dessiné le site de la compagnie À Petit Pas avec le savoir-faire du regretté Yffic, cétait en 2011 dans les locaux en préfabriqués du Fourneau, à Brest. Cette année, nous avons accompagné Leonor Canales dans la conception dun objet pour faire le point, un pas de côté et montrer l'étendu du travail de Leonor et ce qui l'anime. Un objet hybride entre le plan, le poster et le tract. À petit pas.
Ressorts, une aventure avec le Théâtre du Grain
Nicolas Filloque - mardi 12 mai 2015 - Création graphique
Entre avril 2014, date des premières rencontres, et janvier 2015, dates des représentations, Ressorts sest construit conjointement avec une équipe artistique (le Théâtre du Grain), des usagers du RSA et des travailleurs sociaux désireux de monter sur les planches. Depuis les rencontres hebdomadaires aux rendez-vous quasi-journaliers de la fin, c'est l'ensemble dun processus de création dun spectacle qui a été vécu à vingt. Jétais partie prenante de cette aventure, qui sest conclue par la création dun petit livre, avec des images de la fin, des envies du début, des souvenirs du chemin. Comme l'affirme depuis plus de dix ans la compagnie : «Le chemin est individuel, collectif et politique», il est aussi sensible et artistique.
Les cahiers du Pavé #3, Récits de vies
Geoffroy Pithon - jeudi 7 mai 2015 - Création graphique
Quelques pages de la troisième et peut-être bien la dernière (?) livraison des Cahiers du Pavé consacrée aux récits de vies. La revue est sortie il y a déjà quelques mois, mais mieux vaut tard que jamais pour en parler ici. Alors, comme d'hab, on peut la commander sur le site du Pavé (cf bon de commande).
«Découvrir les gens à partir de leurs parcours, leurs voyages, leurs amours et leurs deuils tout ce qui a pu les fonder intimement. Se raconter, comparer nos places lors de grands évènements et comprendre que, petites poussières, nous les avons vécu, nous y étions tous ensemble. Aller jusquà ne plus connaître, nier les étiquettes, les a priori du « quest ce que tu fais dans la vie », et ne sen sentir que mieu x, plus riches. Partir de son petit sentier, puis se reconnaitre comme faisant partie de laventure humaine Se demander comment construire du collectif avec tout ça, comment nous confronter avec tout ce que nous sommes, y compris nos émotions, nos affects Se dire nos colères pour fabriquer de laction collective sans nier nos désaccords.»
«Découvrir les gens à partir de leurs parcours, leurs voyages, leurs amours et leurs deuils tout ce qui a pu les fonder intimement. Se raconter, comparer nos places lors de grands évènements et comprendre que, petites poussières, nous les avons vécu, nous y étions tous ensemble. Aller jusquà ne plus connaître, nier les étiquettes, les a priori du « quest ce que tu fais dans la vie », et ne sen sentir que mieu x, plus riches. Partir de son petit sentier, puis se reconnaitre comme faisant partie de laventure humaine Se demander comment construire du collectif avec tout ça, comment nous confronter avec tout ce que nous sommes, y compris nos émotions, nos affects Se dire nos colères pour fabriquer de laction collective sans nier nos désaccords.»
Un café villageois sort de terre à Lauris
Adrien Zammit - samedi 25 avril 2015 - Création graphique
Si en cette fin de semaine je randonne dans les Vosges et dorlote à Mulhouse, la semaine dernière je me suis glissé dans un petit chantier de trois jours à Lauris, dans le Luberon, en compagnie de lassociation Au Maquis!, du Collectif ETC et dune joyeuse ribambelle de curieux venus prêter la main ou simplement assister aux prémices du «Café villageois».
Cest mercredi fin de matinée, pile-poil au mitan de la semaine de turbin, avec sa deuxième partie qui sannonce couler comme la première, différents boulots en cours, toujours une brouette de mails à écrire, des clics et des clics en perspective assortis dun régime de parts de pizza et de particules fines marseillaises. Puis, au grès dune de ces procrastinantes cyber-errances, je vois que les copains dETC filent trois jours sactiver sur la création dun café associatif au pied du Luberon. Ça sonne bien. Je débarque sur le site dAu Maquis!, «terrain déducation populaire». Ça sonne très bien. Jappelle Florent pour tâter le terrain, je réfléchis cinq minutes et cest coché. Vendredi matin à 8h on charge le camion ETC, puis on file bricoler. Lordi restera à la maison.
Je ne réussirai pas à être plus clair et synthétique que le billet des ETC consacré à ce chantier. Je reprends sans vergogne leur petit texte
«Outre leurs activités à travers le territoire, Au Maquis sest lancé dans la création dune ferme pédagogique et dun café populaire au pied du village de Lauris (84). Soutenus par léquipe citoyenne récemment élue aux dernières municipales, les actions se dérouleront à lentrée du village, sur un terrain agricole de 3000m2 surplombé de quelques mètres par le site de lancien moulin (alimenté par un petit canal au débit vigoureux, le moulin a disparu mais pas le canal!). La mise en place dune ferme communautaire et pédagogique, ainsi que louverture dun café citoyen, sont menées conjointement à partir de ce printemps.»
Cest mercredi fin de matinée, pile-poil au mitan de la semaine de turbin, avec sa deuxième partie qui sannonce couler comme la première, différents boulots en cours, toujours une brouette de mails à écrire, des clics et des clics en perspective assortis dun régime de parts de pizza et de particules fines marseillaises. Puis, au grès dune de ces procrastinantes cyber-errances, je vois que les copains dETC filent trois jours sactiver sur la création dun café associatif au pied du Luberon. Ça sonne bien. Je débarque sur le site dAu Maquis!, «terrain déducation populaire». Ça sonne très bien. Jappelle Florent pour tâter le terrain, je réfléchis cinq minutes et cest coché. Vendredi matin à 8h on charge le camion ETC, puis on file bricoler. Lordi restera à la maison.
Je ne réussirai pas à être plus clair et synthétique que le billet des ETC consacré à ce chantier. Je reprends sans vergogne leur petit texte
«Outre leurs activités à travers le territoire, Au Maquis sest lancé dans la création dune ferme pédagogique et dun café populaire au pied du village de Lauris (84). Soutenus par léquipe citoyenne récemment élue aux dernières municipales, les actions se dérouleront à lentrée du village, sur un terrain agricole de 3000m2 surplombé de quelques mètres par le site de lancien moulin (alimenté par un petit canal au débit vigoureux, le moulin a disparu mais pas le canal!). La mise en place dune ferme communautaire et pédagogique, ainsi que louverture dun café citoyen, sont menées conjointement à partir de ce printemps.»
Article11, 19e et dernier numéro
Adrien Zammit - dimanche 12 avril 2015 - Création graphique
«It's better to burn out than to fade away» (Neil Young, Hey Hey My My)
PAN! Lultime numéro dArticle11 papier! Puisquil faut savoir «Partir un jour». Une petite semaine qu'il a rejoint les kiosques. À vous maintenant de le dénicher, au tabac-loto-presse de votre patelin, chez un kiosquier approvisionné, dans un Relay de gare, au rayon presse de votre Super U, chez un des rares libraires quon se fait le plaisir de fournir. À moins quil soit déjà arrivé dans votre boîboîte aux lettres!
Sommairement : Dans ce dix-neuvième numéro qui titube gaillardement en bord de précipice, on passera du temps avec des manouches vivant sur le secteur de la Butte-Pinson, on auscultera la pénitentiaire Ombre du monde en compagnie de Didier Fassin, on retournera en Nièvre pour conclure une enquête sur les déserts médicaux, on discutera avec Omar Benlaala, passé à ladolescence de la rue à la barbe, on reviendra sur les attentats djihadistes qui ont ensanglanté Paris en janvier dernier, on causera à nouveau PMA, mais cette fois avec Aude Vincent et Aude Vidal, puis avec Judy Squire, on sinterrogera sur le sens de lémeute avec un insurectionnaliste américain, on méprisera John Wayne et Buffalo Bill en compagnie de lécrivain Eric Vuillard, et on engloutira de savoureuses chroniques de société, de piquants aperçus historiques et de ragoûtantes envolées littéraires, le tout ponctué de précieuses images que nous sommes heureux de partager avec vous puis on agitera nos mouchoirs blancs en bord de quai, quelques larmes en embuscade sur nos visages fatigués, un baluchon balancé sur nos musculeuses épaules, lorgnant sur le prochain train pour Bora-Bora ; enfin libres!