Et un logo trop cher et trop moche de plus!

Comme quoi nous ne sommes pas les seuls énervés par la médiocrité et le gaspillage qui a cours dans la communication publique, qui en plus de doter sottement d’«images de marque» des institutions, des territoires, des politiques publiques — qui n’ont a priori pas la nécessité de se revendiquer comme des produits manufacturés ou des franchises de commerce —, coute une blinde (de l’argent public qui ne part pas si loin, généralement dans la poche de copains) et participe allégrement à la pollution visuelle (qui elle ne connait pas de crise de croissance), le tout servi par un discours garanti 100% langue de bois que seule la démagogie la plus forcenée peut enfanter.
C’est le Canard Enchaîné qui nous narre le récent avènement d’un énième logo de collectivité territoriale. (Désolé pour la mauvaise lisibilité de l'image récupérée.)



P.S. Notre générateur de délicieux logos servis par ce qu’il faut de blabla, Logo-de-ville.fr, est toujours bien en ligne!

Öffentlich? Nützlichkeit? Grafik?

Vient de paraître ce petit livre (Graphisme? Utilité? Publique? en français), édité par la Weißensee Kunsthochschule Berlin à la suite d’une série de conférences (été 2011) et d’un colloque (hiver 2012) dédiés au graphisme français actuel, et notamment aux ateliers qui travaillent avec une volonté politique. J’avais eu le plaisir de présenter dans ce cadre l’atelier Formes Vives.



Il y a quelques mois, Alex Jordan, enseignant à la Weißensee et supervisant ce cycle — amplement organisé par les étudiants eux-mêmes —, nous a sollicité pour écrire et mettre en page un texte sur notre travail. Nous avons choisi d’évoquer principalement notre recherche formelle (et ce qu’elle porte de politique à nos yeux).



Malte Martin, Pierre Bernard, Étienne Hervy, l’atelier Fabrication Maison, Fanette Mellier et La Forge sont également de la partie (sympathique entourage!). Tous les textes sont en allemand et en français. Ce livre donne un visage contemporain et multifacette à la notion de graphisme d’utilité publique, je trouve ça bienvenu! J’espère que le livre se diffusera en France et ailleurs!

Pour vous procurer cet ouvrage il faut contacter par mail Silvia Hoppe (silvia.hoppe@kh-berlin.de) et envoyer un virement de 15€ sur le compte Postbank Berlin — IBAN: DE79100100100581515100 — BIC: PBNKDEFF. (Verwendungszweck Kassenzeichen: 0600300018126 Titel 11901 — Prof. Alex Jordan.)

Philippe Chat

Demain samedi 13 avril se déroulera une déambulation artistique en hommage à Philippe Chat, à Fontenay-sous-Bois naturellement. Nous ne pourrons nous joindre à nos amis pour cet après-midi mais en écho nous faisons paraître ici un petit article.
Nous avons été très touchés par la disparition de Philippe le 22 décembre dernier, il était un vrai complice. Dès nos débuts il nous a vivement soutenu tout comme il a encouragé de nombreux pairs et permis à de très belles réalisations graphiques d’éclore — à Fontenay-sous-Bois!



On n’a jamais trop su quelle place, au sens bureaucratique du terme, Philippe occupait à la ville de Fontenay. Pour nous c’était quelque chose comme «Adjoint à l’image dans la ville» ou «Chargé de l’art et du graphisme dans la rue». Voilà quelques faits marquants ou souvenirs personnels du travail de cet infatigable soutien d’un graphisme d’utilité publique…

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Les mains de l'économie sociale et solidaire

Quand des structures que l’on trouve pas trop mal ont recours à des méthodes de communication publicitaires et tristes, ça énerve un peu au début. Ces mêmes institutions qui usent de photos de banques d'images américaines dans toutes leurs publications nous habituent à la médiocrité de leurs discours et représentations. Mais parfois c'en est trop, et l’on prend le clavier pour demander des comptes.

Le 13 novembre dernier je tombe sur ce dépliant pour une formation sur les stratégies de communication pour les organisations de l'économie sociale et solidaire.

Je regarde de plus près la photo en première page de la plaquette et décide d'envoyer un mail à la chambre d'économie sociale et solidaire de Bretagne.

Bonjour,
Juste une petite remarque sur votre plaquette pour la formation à Quimper : « Quelle stratégie de communication pour les organisations de l’Économie Sociale et Solidaire ».
Pourquoi utilisez-vous pour illustrer votre plaquette une photo des mains d'un homme, blanc, d'une cinquantaine d'années, marié (alliance) donc hétérosexuel, avec une montre imposante (une Rolex?), en chemise blanche et cravate bordeaux?
Je vous passe les ampoules qui sautent pour dire qu'on a des idées.
Je suis triste de voir des associations dont je peux constater la justesse de leurs actes user des codes du marketing et singer les images dominantes a priori efficaces.
À quand des formations sur : l'ESS peut-elle, sans se bruler les ailes, utiliser les mêmes formes que le marketing?
Comment imaginer des formes de communication qui reflètent les actes et pratiques solidaires des associations de l'ESS?
Cordialement,
Nicolas Filloque

À ce jour, toujours pas de réponse.
Après la main invisible du marché, les mains de l'économie sociale et solidaire?

«C'est donc avec regret que nous refusons de répondre à votre appel d'offre»

L'appel d'offre est outil obligatoire (légalement en France, pour les marchés publics dépassant 20000€) et important (qualitativement et déontologiquement) pour les commandes d'institutions publiques. La création graphique, étant souvent externalisée, fait partie des nombreux domaines qui sont concernés par le Code des marchés publics, et donc par la procédure d'appel d'offre.

Si dans l'absolu l'appel d'offre est vertueux, dans la pratique de très nombreuses dérives sont à l'œuvre. Il y a les appels d'offres pipés qui consistent à voir des institutions se plier à la procédure légale tout en ayant, en amont, déjà retenu le «vainqueur» à venir («tous les appels d'offre sont pipés» dirait Jean-Pierre) ; les appels d'offres foireux qui consistent à voir des institutions réclamer des propositions pour simplement se faire une idée de ce qu'elles cherchent (en ne retenant parfois personne à la fin pour le traiter en interne) ; les appels d'«offres altruistes» qui consistent à demander des propositions très avancées (demandant beaucoup de travail) sans dédommager financièrement les participants ; les appels d'offres inutiles qui consistent à engager cette procédure alors que le montant du marché ne l'oblige pas du tout ; les appels d'offres subjectifs qui font tenir la sélection du «vainqueur» au seul «goût» du directeur ou du président… ; les appels d'offres «gagnés-perdus» qui consistent à sélectionner un «vainqueur» pour ensuite abandonner son projet en route*.
Malheureusement, un même appel d'offre réunit très souvent plusieurs de ces graves dérives.

Aussi, je viens d'apprendre qu'à partir du 1er mai prochain, le budget minimal d'un marché public obligeant l'organisation d'un appel d'offre retombera de 20000€ à 4000€! Ce qui re-légitimera bon nombre de mises en concurrence inutiles et couteuses pour les designers.

Pris par le ras-le-bol face à l'incessante reproduction de ces pratiques néfastes pour tout un chacun (prestataires, commanditaires et usagers), Pascal Béjean et Nicolas Ledoux, appuyés par les nombreuses signatures de graphistes indépendants, ont pris l'initiative de régulièrement répondre par une lettre de refus à certains de ces appels à candidature plus ou moins bidons (après un premier entretien téléphonique avec les commanditaires). Vous pouvez télécharger trois de ces lettres ici : lettres-de-refus-2010-01.pdf

Si elles peuvent rappeler le cynisme des lettres de non-motivations de Julien Prévieux, ces courriers n'en sont pas moins très sérieux. Ils s'appuient notamment sur le travail syndical de l'AFD (Alliance française des designers) qui de son côté a publié une note et un pdf très clairs, associés à une liste noire des appels d'offres actuels.



*Récemment, la mésaventure de l'appel d'offre «gagné-perdu» est arrivé à notre ami Pierre di Sciullo, qui avait remporté le marché de l'identité visuelle du prestigieux Stedelijk museum d'Amsterdam. L'appel d'offre avait pourtant été mené avec un professionnalisme hors-paire : un jury réuni autour d'un graphiste reconnu et du directeur du musée a pré-sélectionné 6 excellents ateliers de graphisme européens, les invitant à travailler dans un premier temps de manière conceptuelle, donnant lieu à un premier échange autour de ces recherches, avant que les studios remettent leurs propositions de mise en place concrète de l'identité graphique ; cette phase étant très honnêtement rémunérée ; en prime, le jury s'est déplacé pour rencontrer chaque atelier sur son lieu de travail. À la suite de quoi c'est la proposition de l'atelier di Sciullo qui emporta le concours. Mais la suite est d'une bien plus triste couleur… Le concours s'étant fait juste avant le départ de l'ancien directeur, comme par surprise la nouvelle directrice a «un point de vue différent sur la façon d'aborder l'identité graphique du musée et son image de marque» et rompt le contrat! Un communiqué de l'atelier di Sciullo vous en dit plus.

Marketing social



C'est au travers d'un flop virtuel et médiatique comme seules les grandes boîtes de publicité peuvent en faire que je me suis ré-interessé à la communication des associations d'intérêt publique. Déjà, la prospection virulente de certaines associations (Médecin du monde, Aides, Greenpeace, Action contre la faim…) à la sortie du métro ou sur certaines places de la capitale m'avait profondément échaudé. Mais alors à qui et à quoi doit-on le détournement de méthodes de marketing repoussantes et parfois révolues pour des associations aux pratiques a priori louables?

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Présentation de Citoyen-graphiste à Fontenay, le 16 janvier à 16h

Nous donnerons une présentation du travail mené via Citoyen-graphiste (notre mémoire de fin d'étude) et que nous faisons doucement avancer depuis. Pour faire bref (pour celles et ceux qui n'auraient pas déjà lu ce travail, à consulter en ligne), nous pratiquons une analyse critique des formes dominantes de communication liées aux institutions d'intérêt général. Nous observons à la fois des pratiques actuelles (ex : quels sont les outils qu'utilisent une mairie pour communiquer?) tout en prenant soin de replacer celles-ci dans un contexte politique et une histoire des pratiques et des idéologies.
Ces recherches se poursuivent à travers des lectures et des rencontres. Pouvoir les présenter en public ne pouvant que nous encourager à persévérer!



Cette présentation aura lieu le samedi 16 janvier 2010 à Fontenay-sous-Bois, à 16 heures. Rendez-vous donc à la galerie de l'école d'art, qui se situe au 20 rue Dalayrac!

Nous ne serons pas les seuls à intervenir dans ce premier cycle des Rencontres du graphisme à Fontenay, sur le thème «Qui commande?»…
La tête d'affiche revient à Antonio Ugidos (directeur du Crips), Vincent Perrottet et Céline Debrenne (graphistes) qui évoqueront leur enthousiasmante collaboration.



Venez curieux, venez nombreux!
C'est Philippe Chat qui organise tout ça.
Merci!

Cap'com, son forum, son discours

Le forum de Cap'Com s'est tenu à Saint-Étienne les 1, 2 et 3 décembre. L'occasion d'admirer les lauréats du «21e Grand prix Cap'Com» et du «11e Prix de la presse territoriale».



Mais attardons nous tout d'abord sur ce qu'est Cap'Com… car je doute que les lecteurs de ce présent blog, pourtant sensibles aux problématiques politiques et graphiques (entre autres), aient connaissance de cet «organisme de formation».

Créé en 1988, alors que l'outil «communication» au service des collectivités territoriales est encore en pleine croissance (cf. Citoyen-graphiste), Cap'Com propose notamment un forum annuel, «rendez-vous annuel des communicants publics, réunissant plus de 900 professionnels pour 3 jours de formation et de rencontre réseau». L'occasion parfaite pour que s'entretiennent agences de communication (prestataires) et chargés de communication (commanditaires).



Pour le dire clairement, Cap'Com est aujourd'hui le principal think tank français concernant la communication des collectivités territoriales (celles-ci représentant depuis la décentralisation de 1982 une manne financière colossale). À travers son forum, ses formations ou sa médiathèque, Cap'Com détermine ce qu'est une bonne campagne de sensibilisation, une bonne identité visuelle, un bon journal de ville… le tout dans le plus grand respect des intérêts des intéressés.

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«Graphisme et pouvoir», livre

J'ai déjà évoqué dans cette rubrique la retranscription de la table ronde «Graphisme et pouvoir», à Échirolles en 2004. Elle s'était tenue dans le cadre de l'exposition concernant les commandes graphiques de la mairie de Montluçon de 1985 à 1998. Thierry Sarfis, commissaire de l'exposition, s'est aussi chargé du petit catalogue dans lequel se trouve des petites reproductions de travaux (des affiches notamment) mais — et c'est là une qualité trop rare pour ne pas être soulignée — une place très importante est donnée à la parole : les commanditaires expriment leurs positions, des usagers leurs opinions, et Jean-Louis Sagot-Duvauroux, philosophe et écrivain, dépeint avec lucidité les crises et les enjeux de la communication publique.

À défaut de vous proposer ce texte dans son intégralité (sachez que ce livre est, sauf erreur, encore disponible pour la modique somme de 10€), je vous fais partager sa conclusion.

«[…] Une chose est sûre : le pouvoir économique n'a aucune espèce de doute sur l'importance politique majeure du langage, des signes et des images, sur l'intérêt d'en faire des biens privés étroitement placés au service de la valorisation du capital.
En face, quoi? La politique? Les institutions? Les collectivités publiques? La démocratie? Est-ce qu'elles existent encore, en face? Est-ce qu'elles ont même le sentiment de leur responsabilité, de leur puissance potentielle dans les domaines du langage et des signes? Est-ce qu'il existe encore, en face, une expression de l'intérêt public capable d'affirmer de façon crédible : le langage et les signes sont un bien commun de l'humanité et nul ne peut s'approprier pour son intérêt privé leur usage et leur conduite?
En tout cas, si cette opinion à la Don Quichotte a encore quelque chance de survivre au raz-de-marée, elle ne pourra se faire entendre qu'à travers des mots, des signes et des images qui auront su rester libres.»

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«Graphisme et pouvoir», débat



Cet échange entre graphistes et commanditaires publics s’est déroulé en 2004 à Échirolles, dans le cadre du festival Le mois du graphisme. Parmi les exposition de cette édition, une rentre parfaitement dans notre rubrique «Intérêt public» en étant consacrée à la politique de communication de la ville de Montluçon (entre 1985 et 1998).
C’est en parallèle de celle-ci qu’ont été réunis Chantal Cornier (chargée de la culture à la mairie d’Échirolles), Bruno Cohen-Bacrie (directeur de communication à la ville d’Échirolles), Patrick Maurières (anciennement directeur de communication de la ville de Montluçon et actuellement du Conseil général de la Seine-Saint-Denis), Jean-Louis Sagot-Duvauroux (écrivain) et Arnaud Corbin (graphiste et ancien président du Syndicat national des graphistes) pour une table ronde et une discussion avec des graphistes et des étudiants.
Les problèmes auxquels se confrontent les collectivités territoriales dans leur communication graphique sont très bien posés par Philippe Quinton et les différents intervenants, avec cette évidence première que «chaque acteur agit selon ses enjeux, ses logiques, ses motivations, ses contraintes, ses ambitions, produit des discours et réserve son pré carré de compétences et de pouvoirs.»
Il ne manque peut-être qu’une once d’optimisme face à cet état des lieux! Enfin cela reste un document de référence pour poursuivre nos réflexions et nos tentatives graphiques et politiques.

La retranscription du débat : debat_graphisme_pouvoir.pdf.

Graphiste, n. masculin/féminin



Un petit document assez important. Une brève définition assortie d’une déclaration d’intentions pour un métier qui n’a pas fini de se débattre pour conserver, développer son envergure artistique et, disons, son éthique.
Nous sommes alors en 1987, et quelques graphistes concernés se réunissent et posent ensemble des mots forts dans la dynamique des États généraux de la culture.
«La création graphique en France, existe, pourvu qu’on la sauve.»

Plus de vingt ans après, pas un seul de ces mots n’a à être changer :
Définition-graphiste.pdf

Marsha Emanuel, à propos du graphisme d'utilité publique

Nous avons fait la place à de multiples contributions pour le livre que nous préparons actuellement et qui rend compte de notre année de Chantier. Parmi celles-ci, nous comptons un texte très éclairant de Marsha Emanuel sur le «graphisme d'utilité publique».
Après avoir beaucoup croisé cette appellation au moment de notre mémoire Citoyen-graphiste, nous voulions y revenir pour finir d'en comprendre la genèse, l'apogée et son état actuel. Pour nous informer, nous avons évidemment pensé à celle qui fût commissaire de l'exposition Images d'utilité publique et, durant plusieurs années, chargée de mission pour le graphisme à la Délégation aux Arts plastiques.

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Graphisme d'utilité publique


D’où vient la notion de graphisme d’utilité publique?

Le «graphisme d’utilité publique» a existé bien avant de recevoir cette dénomination. Il suffit de citer des expériences aussi diverses que l’élaboration des pictogrammes de l’International System of Typographic Picture Education (Isotype) conçus par le sociologue Otto Neurath et mis en œuvre avec le designer Gerd Arntz en Autriche en 1930 dans le but de communiquer des informations statistiques sous une forme visuellement compréhensible y compris pour les personnes analphabètes ; la création du plan du métro de Londres brillamment schématisé par Harry Beck en 1933 et toujours en usage ; ou encore le Works Projects Administration (WPA) aux États-Unis qui, entre 1935 et 1943, s’adjoignit le concours de nombreux graphistes pour réaliser les affiches illustrant les programmes fédéraux développés pour lutter contre le chômage consécutif à la Grande Dépression de 1929.

Le bon traitement de l’information est un souci ancien. Les livres de Edward R. Tufte, The Visual Display of Quantitive Information (1983) et Envisioning Information (1990) offrent maints exemples historiques de mise en forme facilitant la compréhension d’un contenu par le regard. Mais il a fallu attendre une prise de conscience plus directe des liens entre le graphiste, le commanditaire et la société pour qu’une autre appréciation de cet espace de communication apparaisse. Sans doute, celui-ci répond-il aussi à un changement d’échelle du public et des moyens de le toucher. À une société de masse correspond une gestion de masse. Bientôt viendront les productions d’images du réalisme social soviétique et celle des mises en scène perfectionnées du national socialisme.

Deux expositions m’ont permis de procéder à une identification plus précise du «graphisme d’utilité publique» : La première, Le graphisme au service des collectivités, a été organisée pour l’International Congress of Graphic Designers (Icograda) à Zurich en 1977; la seconde, Design néerlandais pour le secteur public, était une exposition itinérante mise en forme par le studio Dumbar pour le Ministère de culture, bien-être et santé du Pays-Bas, en 1979. Dans les deux cas, le propos était d’attirer l’attention sur le rôle que peut jouer le graphisme pour améliorer la vie en société. Les deux expositions tentaient de démontrer que le design est une nécessité, non un luxe. Bien qu’il joue un rôle fonctionnel, il peut aussi contribuer à rendre notre vie commune un peu plus agréable.

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