Votre recherche de atelier a donné 171 résultats.

Workshop Manifeste à l'école d'art de Bayonne



L’École d’art de Bayonne (ESAPB) nous a invité du 21 au 24 janvier pour proposer un workshop et présenter le travail de FV pour les étudiant·es. Sur ma longue route pour Brest, je m'y suis donc rendu. Un vrai plaisir que ces quelques jours dans cette petite école atypique et très chaleureuse, où les trois classes de prépa (art et design) cotoient les enfants et adultes des ateliers tout public, où l’on croise des élèves de l’école de musique, tout ce petit monde cohabitant dans un ancien séminaire augmenté de grandes salles lumineuses, idéales pour la pratique plastique.

L’idée du sujet m’est venu de l’ami Ali, me racontant son plaisir à investir une partie de ses cours à Paris VIII pour réaliser avec les étudiant·es des banderoles dédiées aux manifs parisiennes. Mais bien sûr! Dans le contexte politique bouillant (Gilets Jaunes toujours debout, impressionnantes grèves et manifs contre la réforme des retraites, actions écologistes et féministes toujours plus nombreuses…), j’ai proposé aux étudiant·es de créer leurs propres objets de manifestation. Réunis en groupe par affinités politiques (après un petit temps d’écriture), à eux·elles d’inventer des formes pour rejoindre les cortèges, de multiples médiums (et matériaux) étant possibles : scénographie, image, costume, objet…

→ Voir la suite

Cahier Vivre Ensemble

Pour les besoins d'une formation Vie affective et sexualité à destination des résident·e·s et accompagnateur·trice·s dans un foyer de vie, nous avons dessiné le cahier Vivre Ensemble avec l'Atelier Buissonnier. Un exercice pas facile de compilation et de simplification d'informations en tachant d'être le plus juste possible tout en sachant ne pas être exhaustif. Un objet pensé pour un travail sur ces questions avec des personnes en situation de handicap vivant en institution.

→ Voir la suite

Workshop à l'ÉSA Saint-Luc, Liège

Invitant les étudiants à prolonger pendant quatre jours des recherches autour du papier dans l'espace, de la prise de vue, de l'atelier comme terrain de jeu, du kit motif, du décors en scotch, des corps, du cadrage, des choses qui ne tiennent pas, de la mode, de Tirésias, de Narcisse… et tout ça à base d'impression en sérigraphie, en riso et peinture…

Un workshop à l'ÉSA Saint-Luc de Liège, un grand merci aux étudiants, à Maud Dallemagne, Daniel et Philippe, pour l'invitation, les coups de main et l'accueil.

→ Voir la suite

Workshop à l'Esa pyrénées, site de Pau

En début d'année j'étais à Pau, du 11 au 15 mars. Invité par Laurent Agut à intervenir auprès des étudiant·e·s de deuxième année de l'ESA Pyrénées. Une ville où j'ai mis deux fois les pieds par le passé avec Adrien et toujours sur l'invitation de Marsha Emanuel. J'en gardais le souvenir ému d'une ville de la bonne taille, qui se parcoure à pied, d'un vieil hôtel aux chambres immenses, de la vue sur la montagne, et d'un bar, L'Imparfait, et d'un autre tenu par un ancien Brestois.

→ Voir la suite

Workshop à l'école Estienne



Du 11 au 14 juin, l’école Estienne (Paris) nous a invité a proposer un workshop aux étudiant·es de la 1e année du «DN MADE», diplôme sur trois ans qui remplace le BTS design graphique (en intégrant la précédente année de prépa). Un atelier intensif avec de toutes jeunes personnes, en début de parcours dans le champs de l’image et de la communication. J’y ai vu la possibilité d’une sorte de pré-summer class foisonnante, pour réfléchir et travailler sur l’image dans un sens généreux et ouvert, de proposer des méthodes de travail un peu déboussolantes et partant d’expériences sensibles, d’amener des matériaux politiques aussi pour orienter le sens de nos discussions. Je suis arrivé avec plein de bribes de sujets et finalement nous avons procédé ainsi :
• Les trois premières journées commençaient par la projection d’un film sur un sujet social. Lundi nous avons regardé Chats Perchés de Chris Marker (qui dépeint l’agitation sociale depuis Paris en 2002), mardi nous avons regardé un large extrait de La Domination Masculine de Patric Jean (2007) et mercredi nous avons regardé #67 de Jean-Gabriel Périot (à propos des « tomates de merde »).
• Pour échanger autour de ces films, exprimer ce qu’on en a compris et ce qu’ils nous évoquent, on se réunit par groupe de trois personnes. Puis à tour de rôle, chacun·e dans le groupe raconte aux autres un souvenir de son histoire personnelle en lien avec le sujet du film. Les souvenirs sont notés sur petits bouts de papier.
• Les souvenirs retranscrits sont réunis puis chacun·e en pioche un.
• Ce souvenir est une matière première pour travailler maintenant de l’image. Mais tout compte fait, on peut le laisser un peu de côté, dans l’idée première d’expérimenter tout azimuts de la forme, de la matière, de la couleur (plutôt que de chercher à illustrer le souvenir, gare au hiatus!). J’essaye d’amener chacun·e vers des formes qui me touchent, en leur amenant par exemple des références d’artistes que m’évoquent leurs recherches (on peut se sentir libre de copier). On travaille format carte postale, entre A6 et A5, des petits formats pour pouvoir produire assez rapidement et étaler facilement ses recherches pour une vue d’ensemble.
• Après trois cycles film + souvenirs + recherches graphiques (rythmé par une projection quotidienne d’images en guise d’entracte), on se pose devant ses esquisses pour en sélectionner une avec moi, la pousser et la faire passer à un grand format tout en faisant arriver le texte. Chacun·e ayant collecté trois souvenirs, on est libres d’associer l’un de ces textes (ou bout de textes) avec la piste visuelle qu’on juge la plus intéressante ; il faut faire sens! On travaille au format affiche (~A2) en vue d’un « rendu ».
Cette version finale, si elle permet de donner le sentiment du travail accompli, n’est pas pour moi le plus important de ces quatre jours de travail, de découvertes, de paroles, de rencontres. C’est le cheminement qui compte. Caminante no hay camino (A. Machado)

→ Voir la suite

Workshop à l'Ensad

Nous avons été invités par Dirk Behage à intervenir cinq jours à l'Ensad avec un groupe d'étudiant·e·s de quatrième et cinquième année de design graphique (DGMM pour les intimes). Nous avions déjà remis les pieds dans l'école l'an passé pour une conférence mais c'était la première que nous y revenions pour un temps de pratique et consistant en plus, cinq jours! Pour moi, dix ans presque jour pour jour depuis mon diplôme. Avec le plaisir de voir celles et ceux qui sont encore là et de constater aussi que certain·e·s sont parti·e·s.

Nous avions un large thème, l'identité, et des envies de faire de très grandes images en usant de la sérigraphie mais sans se mettre à la table. La situation de l'école, à deux pas du Panthéon, nous donne une piste de départ. Mais alors, dans notre panthéon à nous, on y mettrait qui? on y mettrait quoi? Des gens? Des objets? Des mouvements? Des lieux? Des périodes de l'histoire?

→ Voir la suite

Signalétique des associations du quartier Amandiers – atelier de décor de carreaux de grès



Ça y est, premiers pas de concrétisation de notre projet de signalétique avec les associations du quartier des Amandiers (Paris XXe)! C'est un travail que nous menons avec Clémence Passot, entamé début 2017, impulsé et produit par Paris Habitat et l’équipe de développement local Belleville Amandiers (EDL) de la Mairie de Paris. Nous travaillons avec Clarence Boulay pour tout le travail de la céramique.



En juillet, avec Clarence et Clémence, nous avions passé une petite semaine à Marseille à réaliser tout un tas d'essais pour ces décors de céramique (engobes différents, émaux différents, nombres de couches…). Nos premiers pas avec la céramique! Cette semaine nous sommes accueillis par L'Accorderie pour mener notre atelier de décoration de carreaux de grès ; ces carreaux (un peu plus de 600) serviront dans les décorations des façades des locaux d'associations concernées par le projet ; nous montrerons ici plus tard ces façades, quand elles seront réalisées… au printemps nous l'espérons!
Vous pouvez nous retrouver cette semaine au 43 rue des Panoyaux de 9h à 18h, jusqu'à 12h vendredi (l'après-midi nous partons faire cuire les carreaux!)

quelques nouvelles de l'west

C'était le mois dernier, un atelier de sérigraphie dans le centre-ville nantais en collaboration avec Coline Huger et Jil Daniel. Même si nous ne sommes pas fanas des commémorations et pas plus accro à celles de mai 68, l'invitation des archives de Nantes à concevoir et animer cet atelier ouvert (en commémoration de mai 68 ;) était joviale et sincère. Des images-mots (directement en écho à ce boulot lointain) imprimés sur place et distribués aux passants…
… à quelques pas de là tournait la Nevada de Patrick Lefebvre montée par le poète Charles Pennequin pour une performance, Poésie Vroum Vroum la traversée du dessert, avec aussi Quentin Faucompré et à l'invitation de la Maison de la poésie de Nantes.

Plus récemment l'inauguration festive et un peu tardive de notre atelier ex-salon de coiffure avec Anthony Bodin, Luc et Lucas de Super Terrain, un accrochage patchwork de boulots imprimés et d'objets peints.

Encore une jolie affiche que j'imagine directement réalisée par les organisateurs de cette pépite de festival qui chaque année envoie du bois un peu plus encore.

L’Ambassade du Turfu, 2 ans!

Ça y est, l’Ambassade du Turfu a un joli site bien rempli pour se présenter!
Rétroviseur : printemps 2016, le Collectif ETC chopait les clés d'une maison de ville à la Belle-de-Mai (Marseille), dealant avec le propriétaire l'aménagement du rez-de-chaussée (70~80m2) en atelier avec cuisine, en échange des premiers mois de loyers… L’étage de la maison (le « Haut-Turfu ») est loué par des ami·e·s dont une partie travaille aussi en bas.
Été 2016, je me retrouve à Marseille et me pose temporairement dans ce lieu alors quasi-vide, pendant les vacances des ETC. Comme le lieu et le quartier m'ont beaucoup plu, je n’en suis jamais parti!
Quelques mois plus tard on finit par se mettre d’accord pour un nom : l’Ambassade du Turfu.
Pour les ETC, ce lieu incarne leur installation à moyen-long terme à Marseille avec la possibilité d’un investissement local continu, en parallèle de leurs activités aux quatre coins de la France. Il y a l'envie de petits chantiers sur l’espace public, de coups de pouces à des structures sociales et à des habitant·e·s, la possibilité de prêter notre lieu à des associations amies et d'accueillir des copains·copines en résidence ou simplement de passage. Les pièces rapportées (comme moi) participent aussi à cette dynamique ; travaillent aussi ici Alexandre Malfait (l’Atelier Bivouac), Diane Bousquet (l’Atelier Approches) et Quentin Bodin (collectif Super Terrain). Les successifs travaux d'aménagements pensés et réalisés par les ETC font de ce lieu un espace de travail tip-top, avec un fonctionnement collectif maintenant bien rodé — avec le moment phare de la journée, les repas du midi « en famille », préparés chaque jour par deux personnes différentes.
Depuis quelques jours, le site de l’Ambassade du Turfu est « ouvert », présentant les résident·e·s et les actions déjà menées.



Quelques photos souvenirs : juin 2016, atelier d'écriture pendant les rencontres Hyperville Marseille/Madrid, seulement les murs (peints à la chaux) sont faits! ; février 2017, pendant la première « Quinzaine du Turfu », une réunion avec différentes assos actives du quartier ; avril 2017, occupation festive de la place Cadenat avec le groupe femmes de la MPT, le temps d'une préfiguration et d’une séance photo ; octobre 2017, une boum parmi d'autres ; novembre 2017, deuxième « Quinzaine du Turfu », création d’une transformation en place public d’un terrain vague (le « Coin pour tous »), avec notamment les femmes de la MPT ; février 2018, un repas du midi parmi d’autres ; novembre 2017, partie de playstation dans le cabanon ; mars 2018, atelier d'un samedi après-midi pour préparer nos costumes de carnaval ; mars 2013, rencontres sur les cultures agricoles à Marseille, une réunion accueillie chez nous parmi d’autres ; mars 2018, le bureau des ETC est maintenant doté d'un méga-calendrier-guillotine ; avril 2018, pause clope au soleil pendant l’AG d’ETC.

Workshop à Orléans – Nous aimons écrire des histoires et peindre des images


L’atelier proposé, comme le sont souvent les ateliers que nous menons, résonne beaucoup avec nos pratiques actuelles et les recherches que nous avons en tête. Avec les étudiants d’Orléans nous avons voulu travailler autour de l’écriture, prendre le temps de mener des exercices graphiques détachés de la question du sens, il y a eu des moments collectifs et puis individuels, pour enfin arriver au travail d’une image, une « peinture ».

→ Voir la suite

brève de nouvelles

Adrien en Colombie nous raconte sa vie tropicale:
"Todo va muy bien lejos del invierno de nuestra civilización gringos. La Colombia es chévere, TOTAL, pero fatalmente voy a regresar para la fin del año (y una vuelta en bici dirección Italia si el clima es bacano). Por fa', gracias de esperar algunos dias para recibir mi próxima compilación."


Pendant ce temps-là, poursuite de la résidence ligérienne dans le Maine-et-Loire en préparation d'une exposition qui débutera le 13 janvier.
Une composition plutôt libre d'écritures, de peintures, de dessins, de feuilletons et d'un peu de bois pour faire tenir tout ça. Au Centre d'Art de Montrelais donc.

Dans le CQFD du mois dernier, une double-page signée Formes Vives family (Mano et Nico). D'ailleurs, CQFD a besoin de sous-sous, si vous soutenez la presse antimolle et indépendante c'est le moment!

On finit l'année en débutant un nouveau projet qui devrait durer quelques temps, du côté vendéen, à Sion l'Océan plus exactement, en compagnie des Barreaux & Charbonnet et de Fichtre. Une équipe constructeurs-designers-peintres pour la réalisation d'un faux décor de cinéma praticable en front de casino et de mer, rendez-vous pris à la fin du printemps pour en voir le résultat.
Du côté nantais, finition ces jours-ci et aménagement bientôt d'un nouvel atelier dans un ancien salon de coiffeur, co-habitation avec les copains Anthony-Bodin-super-artiste et Luc-&-Lucas-Super-Terrain.
Et on s'active avec Antonin Faurel pour finir la première monographie du Faucompré.

Pour les parisiens, il y a Gus, le nouveau spectacle de Sébastien Barrier et Nicolas Lafourest, et c'est en ce moment au théâtre de la Colline, c'est vachement bien, quelque part entre Sleaford Mods et les aventures de Chatran.

Feu Foin dans la montagne limousine

Septembre 2017
Il est l’heure où les écoles d’art font leur rentrée des classes et l’aventure Feu Foin a vu se réaliser son ultime épisode, le point d’orgue : une procession de Tarnac à la Fête de la montagne limousine, à pied, avec notre char, nos costumes, notre bannière, nos copains et nos enfants.

Feu Foin c’est une invitation que nous fait en 2016 l’École nationale supérieure d’art de Limoges, avec des moyens concrets, des règles du jeu floues et une question ouverte : « Qu’est-ce qu’une école d’art en 2017? ».

Feu Foin est un prétexte pour faire le mur, partir de l’école d’art pour aller à la rencontre d’autres endroits où ça crée, ça cherche, ça bricole, ça essaye. Certainement de façon plus profonde et excitante que ce que permet l’institution.

Feu Foin a été imaginé comme un voyage collectif et curieux, de l’école de Limoges au plateau de Millevaches pour mieux revenir à l’école, enrichis de rencontres et de découvertes. Feu Foin est peut-être comme une annexe d’école, éphémère, sans toit ni vraiment de confort, sans maîtres ni élèves, avec un groupe ouvert et hétéroclite, l’envie de voir du pays et d’écouter des histoires, et avec quand même un objectif concret et gratuit : fabriquer le matériel pour une procession qui nous ressemble, puis réaliser cette procession comme temps final.

Feu Foin est une création de Formes Vives avec Marion Pinaffo et une poignée d’étudiant-e-s de l’Ensa Limoges : Madeleine Saraïs, Mellie Branchereau, Marion Lelann en tête, et aussi la participation de Raphaël Merlet, Nicolas Gautron, Louis Zerathe, Alice Colin, Laurie Peschier-Pimont, Lauriane Houbey, Anna Bourrec, Rémy Chaumel, Mathieu Gaspar, Naïma Pollet. Un grand merci au groupe de Tarnac et particulièrement à Archibald et Antoine pour leur super accueil au Goutailloux. Les copains nantais nous auront bien aidés aussi!

→ Voir la suite