Votre recherche de visuelle a donné 73 résultats.

L'identité de Radio Campus Paris

Après la livraison de l’identité graphique de Radio Campus Paris l’été dernier, il fallait attendre un peu pour commencer à voir vivre ses formes, qu’elles trouvent leur place dans le quotidien de l’association.
Accompagné d’Hélène et Yassine, nous avons dessiné un peu tout azimut, cherchant l'ambiance que nous voulions donner à la nouvelle identité de la radio. Quelque chose d’énergique, d’un peu fou-fou, dans une veine DIY qui renvoie à l’héritage des radios libres mais aussi à la débrouille et à la bricole qui sont l’apanage d'une petite radio comme RCP. Et puis comment penser un système qui s'adapte chaque année à des nouvelles têtes, nouvelles ambiances, nouvelles cultures? Comment se présenter, se singulariser sans se caricaturer?



Après moult recherches, nous avons abouti une signature — clin d'œil aux fanions des universités américaine.



Loin d'en faire une forme sanctuarisée, on joue de l'éclatement du logo pour composer des affiches, kakémonos, aux couleurs (nouvelles) de la station. Nous avons notamment conçu un ensemble de trois affiches qui — collées côte à côte — se prolonge l'une l'autre sur les côtés, par dessus ou en dessous, indifféremment pour remplir un mur de bruits. Les affiches ont été tirées pour fêter la peau neuve de Radio Campus (identité visuelle, site et jingles nouveaux!) Elles sont déclinées au format carte postale qui peuvent être récupérées au près de la radio.







Tony Allen dans les studios de la radio.



Le site a été composé dans un même esprit visuel «joyeux bordel», en reprenant des éléments de la série d’affiches. Mais les fonctionnalités et l'ergonomie sont assez classiques. Il est en ligne depuis quelques mois déjà!



Yassine nous avait invité en novembre dernier dans son émission «Le Gratin» sur Radio Campus. Vous pouvez toujours écouter cette émission où nous présentations Formes Vives et évoquions notre démarche.
Sur l’ancien site de la Radio on trouve aussi deux billets consacrés à notre travail «RCP fait peau neuve #1 : l’identité visuelle» et «RCP fait peau neuve #3 : le nouveau site».

«Pourquoi faites-vous ce que vous faites?»

(Une question de Sarah Cleeremans, Bruxelles)

Il y a comme une évidence pour nous à faire les choses comme on les fait, à se pencher sur des questions sociales et politiques, à travailler sous la forme d’un collectif, à poursuivre une recherche artistique, à se lier à des structures volontaristes qui (comme nous) cherchent ardemment à bien faire. En tâchant de ne pas reproduire des pratiques imbéciles. En essayant de ne pas participer à la grande merde capitaliste. Nous ne revendiquons pas une position de «purs», d’experts ou de chevaliers blancs, nous cherchons juste à faire de notre mieux. Tout ça pour nous amener à une harmonie, un équilibre, entre ce que nous sommes, ce que nous pensons et ce que nous fabriquons. Une sorte de transcription personnelle de nos désirs dans une pratique quotidienne.

C’est par exemple comme cela que nous sommes vites venus à cette pratique collective. Que nous plaçons l’importance de notre travail après celui de nos vies intimes. Que nous préférons gagner peu d’argent mais ne travailler qu’avec des personnes qui nous intéressent. Que nous cherchons toujours à réaliser des choses généreuses et colorées, jamais cyniques ou pessimistes. Que nous aimons consacrer du temps à partager nos expériences. Que nous travaillons parfois gratuitement, par conviction militante et liens d’amitiés, mais jamais pour « la bonne cause » ou par charité.

Alors nous, Nicolas, Geoffroy et Adrien de Formes Vives, nous faisons du graphisme. Nous créons des images, des signes et des objets éditoriaux avec d’autres. A-t-on franchement besoin de ces artefacts pour bien vivre? Peut-être que non? Ou peut-être un peu quand même? Nous, nous aimons les images, et nous prenons beaucoup de plaisir à en faire de nouvelles, à les travailler, les parfaire, les imprimer, les voir se diffuser. Toutes ces formes permettent à des personnes (nous compris) de s’exprimer, de partager des idées, d’exister publiquement. Ce n'est pas rien.

Nous aimons également la modestie de notre métier presque-inutile. Faire du cinéma, du théâtre ou de la musique ce serait une autre histoire. Que vaut une bonne affiche face à un grand film, un morceau de rock jouissif ou un époustouflant spectacle de danse contemporaine? Pas grand chose émotionnellement parlant. Mais l’affiche, l’identité visuelle ou la maquette de journal, si elles n’ont pas la même force percutante que d’autres médiums, ont une belle capacité à se glisser dans les quotidiens, à avoir une présence légère mais potentiellement durable (au moins dans les mémoires). Et nous croyons qu’elles peuvent aussi enrichir le regard de chacun, participer à une culture commune et donner un peu de plaisir.

Enfin voilà un peu pourquoi «nous faisons ce que nous faisons», parce qu’on aime ça, on se plait à créer et offrir des formes. Et qu’on a réfléchi à comment le faire intelligemment aujourd’hui. D’ailleurs on nous encourage régulièrement à persévérer dans cette voie, ce qui est bien sûr stimulant. Mais peut-être demain on fera les choses différemment, ou on fera autre chose, et il faudra nous reposer la même question.

Un signe, une typographie et un site Internet pour Le Tamis

Le Tamis c’est une joyeuse bande de quatre jeunes anthropologues, dont trois sont basées à Marseille. Leur pratique s’étend de l’étude de terrain pour le compte de bailleurs de fond pour l’aide internationale (des ONG principalement) à l’édition de leurs travaux sous des formes ambitieuses (de généreux objets livres plutôt que des rapports confidentiels). Pour mener à bien leurs travaux, elles ont crée l’association — qui préfigure une future Scop — Le Tamis.



Pas évident de trouver une mise en forme en évitant évidemment les poncifs du genre ONG (des gens qui se tiennent par la main, une jolie planète, un arbre qui représente l’avenir, un signe abstrait-passe-partout-ineffable…) pour représenter une activité peu «visuelle» dans sa production et dont les outils de recherche peuvent se poser sur des questions et des contextes très variés. D’un autre côté, comment imaginer quelque chose qui résonne avec le nom «Le Tamis» — qui pour sa part est très concret.
Après moult petites esquisses, nous sommes arrivés à cette sorte de cocarde, riche de trames superposées. Nous avons essayé pas mal de choses à partir de trames, voyant là un écho au tamis (du chercheur d’or?). Trames multiples, qui s’ajoutent les unes aux autres, pour évoquer la multiplicité des regards de l’équipe ou encore une méthodologie de recherche qui avance étape par étape, du macro au micro. Nous nous sommes également plu à dessiner un signe un peu hypnotique, qui fait travailler l’œil, un peu comme le travail de l’anthropologue participe à changer notre regard sur les choses. On pense aussi à une mire (image conçue pour calibrer un écran), comme un signe qui en appelle bien d’autres après lui. Mais avant toutes ces considérations de sens, nous obtenons un signe graphique qui nous plait, qui attire. Il est décliné en huit versions.



Nous avons également dessiné une typographie, la Sibie (du nom de la rue d’une des Tamis). Une sans serif avec un fort contraste entre pleins et déliés, qui lui donne un style un peu art déco comme on aime à Marseille. Une typo plutôt sage (mais assez «sympathique» tout de même, avec de jolies rondeurs) pour la communication d’une association tournée principalement vers des institutions.



Le site Internet est ici. C’est Julien Rodriguez qu’il l’a développé.

Vadrouille de la semaine 48!

Invité (mercredi) à l’école Estienne pour une conférence, j’ai profité de ce passage à Paris pour débouler dès dimanche après-midi et achever le bouclage d’Article11 n°18 depuis chez Émlien & Lou au Kremlin-Bicêtre.



Lundi matin, levé avant les aurores, direction St-Denis pour m’embarquer dans une Twingo avec Jean-Baptiste et Samantha jusqu’à Avesnes-sur-Helpe et assister à l’impression rotative de ce même Article11. D’Avesnes, en fin d'après-midi, j’ai sauté dans un train pour Lille où m’attendaient Pascaline et Damien des Saprophytes.



Mardi j’ai ainsi pu rencontrer la quasi-totalité des «Sapros», on a pu échanger autour de nos premières recherches concernant le renouveau de leur identité visuelle, et au-delà apprendre un peu à se connaître et boire quelques bonnes bières. Mardi soir, retour à Paris où m’accueillent Fanny et Paul.



Mercredi c’est donc le jour de ma conférence à Estienne, où j’ai tenté une disposition un peu originale dans une salle bondée. J’ai aussi proposé une discussion question-réponse, en allant chercher des exemples de travaux au fur à mesure, plutôt qu'une présentation linéaire de Formes Vives. Aujourd’hui travail au calme, demain retour sur Mulhouse!

Formes Vives invité dans le Gratin sur Radio Campus Paris!



De passage sur Paris fin octobre, nous avons été invités par Yassine dans «Le Gratin» sur Radio Campus Paris. L'émission est maintenant écoutable et téléchargeable sur le net! Au choix: sur le site de Radio Campus Paris ou sur le site de l'Articho.



Yassine anime le site l’Articho, il dessine, il édite et il anime donc Le Gratin. Tout ça avec l'œil acéré de ceux qui parlent en faisant.
Outre notre positionnement politique et notre manière de travailler, la discussion est l’occasion d'aborder notre travail plastique, l’aspect esthétique de nos images (ce qui nous arrive pas si souvent au final). Nous avons aussi parlé de la nouvelle identité visuelle de Radio Campus Paris réalisée par nos soins. On détaillera ce travail ici quand tout ça sera un peu plus «installé» (nouvelle maquette de site, affiches dans la rue, décoration des locaux…), quelques images sont quand même à voir ici.

Deux jours aux Beaux Arts de Limoges





Lundi matin, de très bonne heure, Nicolas Gautron nous récupère, Adrien et moi, devant la maison, direction Limoges. Plus exactement l'École nationale supérieure d'art pour deux journées d'immersion.

→ Voir la suite

Tout juste sortis du four…

Quoi de neuf côté boulot-boulot? Autant on tâche d’être exhaustifs sur la page d’accueil du site, autant on manque parfois de temps et/ou de matière pour présenter nos différents travaux sur le blog. Alors, en bref…



On vient de finaliser l’identité visuelle du Café Chantier du PRU de la Cayolle (Marseille), nous avions déjà réalisé son enseigne, des panneaux et les premiers éléments de charte au début de l’été. Au final on aboutit à un «kit» incluant signature couleur et NB, typo de titrage fait-maison, typo de texte open source, répertoire de couleurs, de formes et d’illustrations, fond d’affiche et d’agenda, maquettes-type pour ces mêmes affiches et agendas… il n’y a plus qu’à observer comment se travail va vivre!



Geoffroy n’a pas bullé en août, avec le sémillant Quentin Faucompré ils ont bouclé un sympathique bouquin édité par et sur le Cirque Plume. Geof’ attend d’avoir réuni quelques photos pour présenter ça en détail. (Ici pour le commander.)



Imprimé il y a déjà quelques semaines, une petite affiche (et programme) pour Saint-Denis. La «Semaine bleue», c’est à partir de ce weekend!



Cette semaine c’est Festival Intergalactique de l’Image Alternative à Brest! Nous en avions fait l’affiche il y a deux ans (chaque année la commande arrive à un graphiste différent). Mais Nicolas reste sur le coup avec la ré-édition du cahier langue des signes français / breton dédié au festival (et enrichi chaque année).



Menée cet été avec le Secours Populaire, une jolie commande pour un festival se tenant à Nîmes fin octobre. Des jeunes issus d’associations du pourtour méditerranéen se retrouvent pour ces rencontres axées sur la solidarité, et nous avons pour cela dessiné une image qui se décline sur divers supports. Comme pour la Cayolle ou le Cirque Plume, on attend des images pour vous en montrer plus!



On a participé à une petite expo organisée par Laurent Klajnbaum, directeur de la communication du PCF ; étaient réunies à la Fête de l’Huma des images envoyées par différents graphistes, cocos ou sympathisants, le sujet étant «quelle image nous aimerions que le Parti Communiste nous commande?» On avait zappé d’en parler plus tôt (c’était donc les 12, 13 et 14 septembre à La Courneuve), mais ça va tourner, notamment par le vaisseau amiral du PCF (Colonel Fabien, Paris).



Concluons ce petit tour par le site de l’association (future Scop) Le Tamis, enfin en ligne, dévoilant au passage une nouvelle petite identité dessinée par nos soins. Le Tamis est un collectif d’anthropologues marseillaises (mais presque toujours sur la route), qui cherche à défricher un territoire entre études de terrain et édition, approche scientifique et sensible. Le site va encore un peu évoluer, on en recause quand on estimera que c’est fini-fini!

→ Voir la suite

Club d’amateurs d’images : interactivité image & son

Ce mercredi, en guise de second volet de «Voir l’image» (le premier volet était dédié au vidéoclip graphique), le Club en a pris plein les mirettes avec des travaux vibrants de cymatique, des films d’animation expérimentaux cherchant à articuler le temps visuellement comme la musique le fait pour l’oreille, des videoclips comme le fameux Around The World de Michel Gondry, des concerts dessinés comme descendants des premiers VJs, et donc du VJing et son explosion avec le développement de l’ordinateur. Ordinateur qui nous donne moult programmes pour développeurs d’objets ou performances interactifs, et voilà qu’arrive en force le mapping et puis d’autres genres d’installations très impressionnantes. En guise d’extraits…



Ci-dessus, dans la catégorie «Balaise», la Box du studio Bot & Dolly, à base de vidéo mapping sur surfaces animées par robots (filmé en direct et sans retouche). Produit par le programme Creators Project.



Ci-dessus, pour la catégorie «Ceci n’est pas un économiseur d’écran», le duo de Hambourg Incite avec leur performance live Fire, pendant le festival Elektra de Montréal, 2013.
Et enfin, ci-dessous, dans la catégorie «Voisins en or», une vidéo sélectionnée par Charlie ; l’évolution (logique?) des jardins de nos amis américains. Ambiance assurée.



—

Un club d’amateurs d’images

Émilie Lamy partie à la Nouvelle Orléans, me voilà à reprendre le cours de culture de l’image à l’ECV d’Aix-en-Provence. Proposition enrichissante je pense! Qu’est-ce qu’un cours de culture de l’image? Forcément personnel, à cheval entre histoire de l’art, histoire du graphisme, cabinet de curiosité peut-être? Une sorte de culture générale? Une invitation à voir pleins de choses, à entraîner sa curiosité et son regard. C’est en tout cas pour moi une bonne occasion pour se replonger dans des documents importants (textes, images, cinéma…) et en découvrir de nouveaux.
J’invite les étudiants à déterminer avec moi la thématique abordée au prochain cours ; c’est ainsi que mercredi prochain, nous traiterons de la lettre-image (ou typographie ornementale) avec les 2e années. Et avec les 3e années, nous aborderons le vaste thème du graphisme dans l’image en mouvement (génériques, clips, films d’animation…). Ces cours ne se prétendent absolument pas exhaustifs, chaque thème méritant sans doute des dizaines d’heures. Et puis, comme les étudiants, je ne prépare les cours que d’une semaine à l’autre ; cela laisse peu de temps pour «construire» quelque chose de complet, les documents que je réussirai à réunir et à ordonner ne formeront qu’une mise en bouche. Je tâcherai quand même de distiller des points de repères importants. Et les étudiants auront aussi à charge de composer une partie du cours, ils viendront avec des images sous le coude, à faire partager aux autres, peut-être cela ouvrira des discussions?
Chaque cours dure 1h30.
Un autre élément structurant du club ce sont les carnets individuels que doivent tenir les étudiants, pour leurs propres récoltes — documents, notes, croquis —, une manière pour moi de suivre leur investissement et leur apprentissage.
J’attends bien sûr de voir comme tout cela tient concrètement!



Le premier cours, un peu spécial (une sorte de cours inaugural), traitait de sémiologie et de son rôle déterminant dans la pratique de la communication visuelle — et notamment dans la publicité contemporaine, depuis les années 1960. D’un autre côté, les Grapus, eux aussi ont pris Roland Barthes très au sérieux ; «Pendant notre première période on faisait des « images signifiantes » : comme on pouvait démonter les images, on pensait pouvoir les remonter, faire des démonstrations par l’image. Donc, comme ça, on utilisait des signes qui expliquaient des choses» (Pierre Bernard, in Citoyen-Graphiste). Alors quoi de mieux que la «Rhétorique de l’image» de Barthes pour attaquer?



L’affiche de Grapus pour une expo (qui a fait la polémique) sur la publicité, au CCI, 1975.

Entretien avec Mateo Broillet

«Dans le cadre de mon projet de mémoire de troisième année développé à l'École cantonale d'art de Lausanne avec Alexandru Balgiu et Deodaat Tevaearai, je souhaite poursuivre une réflexion sur la notion de formes et d'images politiques. Dans ce sens, je souhaite savoir si vous seriez disponibles pour un entretien composé de quelques questions sur votre pratique et votre engagement.»
Mateo Broillet, 4 janvier 2014.

Les questions de Mateo nous ont intéressé, notamment celles qui touchent des sujets que nous n’avions pas eu l’occasion d’aborder jusqu’ici (dans la rubrique «Textes Formes Vives» vous pouvez retrouver nos précédents entretiens écrits avec des étudiants). Du coup, nous avons pris le temps d’y répondre tous les trois, de manière détaillée (c’est un peu long!). Les images qui accompagnent l’entretien sont pour la plupart extraites de notre site (elles renvoient aux travaux en question).

→ Voir la suite

Ateliers socio-graphiques à Chaumont (en cours)

Pendant que Geoffroy et Nicolas se rabouleront à Clermont, de mon côté je finirai les deux ateliers entrepris la semaine dernière à Chaumont. Ces ateliers se sont mis en place à partir de la demande de structures sociales et avec l’appui du Pôle graphisme de Chaumont.



Le premier atelier se passe avec le centre d’accueil La Passerelle et ses usagers (6 séances en matinée). La demande initiale était la réalisation de panneaux présentant et valorisant leurs activités récentes (sorties, petits chantiers, ateliers…), et puis nous avons glissé vers la création d’un journal mural. Déterminer sa taille et son emplacement (en intérieur dans l’«espace convivial», mais aussi de temps en temps hors les murs pour présenter la Passerelle), trouver un titre (Le Passe-Muraille!), penser son contenu (les différentes rubriques, de l’édito aux petites annonces en passant par les actions à venir, celles passées, la météo des humeurs, le livre d’or…), hiérarchiser ce contenu sur les trois panneaux de contre-plaqué, choisir des couleurs… 
La réalisation du journal prend du temps et la première «parution» se bouclera sans moi, mon accompagnement sert ici à lancer ce joli projet.

Il m’évoque évidemment Le Mur Mur des Larris (2010, Fontenay-sous-Bois) mais aussi Existence (2010-2012, Apeis) et me rappelle combien la création d’un journal peut être un super travail pour l’épanouissement et l’expression de chacun.



Le second atelier se déroule avec le centre social Comité Rochotte et l’Association haut-marnaise pour les immigrés (Ahmi), son sujet est «la mixité culturelle» et l’objectif graphique est la création d’une affiche (sur 6 séances en après-midi). Mais l’objectif premier est le partage!
Les participants viennent des quatre coins du monde, de la Haute-Marne au Vietnam, du Burkina Faso à l'Arménie, du Maroc à la Guinée. On forme ainsi un groupe de 10-15 personnes à se réunir et à prendre du plaisir dans des échanges très sympas ; à chaque séance, on choisit ensemble un thème : un objet, une personne importante, une tradition, une chanson/poésie… chacun fait un choix qui lui soit personnel et important. Puis, chacun son tour, on raconte son histoire, avant de tenter une petite illustration à l’encre de Chine ou au papier découpé.
Tout cela forme une matière avec laquelle je composerai dans un second temps l’affiche, à la fois trace et prolongation de l’atelier. Elle sera sérigraphiée par Jorge aux Silos, collée dans Chaumont et exposée pendant le Festival de l’affiche.

Un article du JHM :



Enfin, profitant de mon passage à Chaumont, le Pôle graphisme organise une conférence de Formes Vives au théâtre le Relax. Les étudiants de la licence Graphisme et conception éditoriale, du BTS et du DSAA Communication visuelle formeront sans doute le gros de l’assemblée, mais cette présentation est ouverte à tous (et gratuite évidemment! durée 2h).
Lundi 25 novembre, rdv à 18h30 au Relax de Chaumont!

Collporterre



Collporterre souhaite encourager et développer le bien commun. Nous aussi! On a conçu pour eux une identité visuelle faite de typographie, de ligatures et de motifs. Des éléments assez simples à utiliser dans un quotidien fait d'écriture et de partage.
La Totnes (en référence à la ville anglaise autoproclamée «capitale mondiale de la transition») est une typographie à chasse fixe. Elle existe en capitale avec des ligatures sur les groupes de lettres qui forment le nom «Collporterre» (et composent la signature), en version texte avec le bas-de-casse, et en version filet avec des motifs qui permettent de composer facilement des lignes décoratives dans les logiciels de traitement de texte.



La signature :



On a accompagné la conception et l’habillage du site, avec un logiciel libre et ouvert, Yeswiki.



Et tout ça est en creative commons.