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L'identité de Radio Campus Paris
Nicolas Filloque - vendredi 3 avril 2015 - Création graphique
Après la livraison de lidentité graphique de Radio Campus Paris lété dernier, il fallait attendre un peu pour commencer à voir vivre ses formes, quelles trouvent leur place dans le quotidien de lassociation.
Accompagné dHélène et Yassine, nous avons dessiné un peu tout azimut, cherchant l'ambiance que nous voulions donner à la nouvelle identité de la radio. Quelque chose dénergique, dun peu fou-fou, dans une veine DIY qui renvoie à lhéritage des radios libres mais aussi à la débrouille et à la bricole qui sont lapanage d'une petite radio comme RCP. Et puis comment penser un système qui s'adapte chaque année à des nouvelles têtes, nouvelles ambiances, nouvelles cultures? Comment se présenter, se singulariser sans se caricaturer?
Après moult recherches, nous avons abouti une signature clin d'il aux fanions des universités américaine.
Loin d'en faire une forme sanctuarisée, on joue de l'éclatement du logo pour composer des affiches, kakémonos, aux couleurs (nouvelles) de la station. Nous avons notamment conçu un ensemble de trois affiches qui collées côte à côte se prolonge l'une l'autre sur les côtés, par dessus ou en dessous, indifféremment pour remplir un mur de bruits. Les affiches ont été tirées pour fêter la peau neuve de Radio Campus (identité visuelle, site et jingles nouveaux!) Elles sont déclinées au format carte postale qui peuvent être récupérées au près de la radio.
Tony Allen dans les studios de la radio.
Le site a été composé dans un même esprit visuel «joyeux bordel», en reprenant des éléments de la série daffiches. Mais les fonctionnalités et l'ergonomie sont assez classiques. Il est en ligne depuis quelques mois déjà!
Yassine nous avait invité en novembre dernier dans son émission «Le Gratin» sur Radio Campus. Vous pouvez toujours écouter cette émission où nous présentations Formes Vives et évoquions notre démarche.
Sur lancien site de la Radio on trouve aussi deux billets consacrés à notre travail «RCP fait peau neuve #1 : lidentité visuelle» et «RCP fait peau neuve #3 : le nouveau site».
Accompagné dHélène et Yassine, nous avons dessiné un peu tout azimut, cherchant l'ambiance que nous voulions donner à la nouvelle identité de la radio. Quelque chose dénergique, dun peu fou-fou, dans une veine DIY qui renvoie à lhéritage des radios libres mais aussi à la débrouille et à la bricole qui sont lapanage d'une petite radio comme RCP. Et puis comment penser un système qui s'adapte chaque année à des nouvelles têtes, nouvelles ambiances, nouvelles cultures? Comment se présenter, se singulariser sans se caricaturer?
Après moult recherches, nous avons abouti une signature clin d'il aux fanions des universités américaine.
Loin d'en faire une forme sanctuarisée, on joue de l'éclatement du logo pour composer des affiches, kakémonos, aux couleurs (nouvelles) de la station. Nous avons notamment conçu un ensemble de trois affiches qui collées côte à côte se prolonge l'une l'autre sur les côtés, par dessus ou en dessous, indifféremment pour remplir un mur de bruits. Les affiches ont été tirées pour fêter la peau neuve de Radio Campus (identité visuelle, site et jingles nouveaux!) Elles sont déclinées au format carte postale qui peuvent être récupérées au près de la radio.
Tony Allen dans les studios de la radio.
Le site a été composé dans un même esprit visuel «joyeux bordel», en reprenant des éléments de la série daffiches. Mais les fonctionnalités et l'ergonomie sont assez classiques. Il est en ligne depuis quelques mois déjà!
Yassine nous avait invité en novembre dernier dans son émission «Le Gratin» sur Radio Campus. Vous pouvez toujours écouter cette émission où nous présentations Formes Vives et évoquions notre démarche.
Sur lancien site de la Radio on trouve aussi deux billets consacrés à notre travail «RCP fait peau neuve #1 : lidentité visuelle» et «RCP fait peau neuve #3 : le nouveau site».
«Pourquoi faites-vous ce que vous faites?»
Adrien Zammit - samedi 28 mars 2015 - Textes Formes Vives
(Une question de Sarah Cleeremans, Bruxelles)
Il y a comme une évidence pour nous à faire les choses comme on les fait, à se pencher sur des questions sociales et politiques, à travailler sous la forme dun collectif, à poursuivre une recherche artistique, à se lier à des structures volontaristes qui (comme nous) cherchent ardemment à bien faire. En tâchant de ne pas reproduire des pratiques imbéciles. En essayant de ne pas participer à la grande merde capitaliste. Nous ne revendiquons pas une position de «purs», dexperts ou de chevaliers blancs, nous cherchons juste à faire de notre mieux. Tout ça pour nous amener à une harmonie, un équilibre, entre ce que nous sommes, ce que nous pensons et ce que nous fabriquons. Une sorte de transcription personnelle de nos désirs dans une pratique quotidienne.
Cest par exemple comme cela que nous sommes vites venus à cette pratique collective. Que nous plaçons limportance de notre travail après celui de nos vies intimes. Que nous préférons gagner peu dargent mais ne travailler quavec des personnes qui nous intéressent. Que nous cherchons toujours à réaliser des choses généreuses et colorées, jamais cyniques ou pessimistes. Que nous aimons consacrer du temps à partager nos expériences. Que nous travaillons parfois gratuitement, par conviction militante et liens damitiés, mais jamais pour « la bonne cause » ou par charité.
Alors nous, Nicolas, Geoffroy et Adrien de Formes Vives, nous faisons du graphisme. Nous créons des images, des signes et des objets éditoriaux avec dautres. A-t-on franchement besoin de ces artefacts pour bien vivre? Peut-être que non? Ou peut-être un peu quand même? Nous, nous aimons les images, et nous prenons beaucoup de plaisir à en faire de nouvelles, à les travailler, les parfaire, les imprimer, les voir se diffuser. Toutes ces formes permettent à des personnes (nous compris) de sexprimer, de partager des idées, dexister publiquement. Ce n'est pas rien.
Nous aimons également la modestie de notre métier presque-inutile. Faire du cinéma, du théâtre ou de la musique ce serait une autre histoire. Que vaut une bonne affiche face à un grand film, un morceau de rock jouissif ou un époustouflant spectacle de danse contemporaine? Pas grand chose émotionnellement parlant. Mais laffiche, lidentité visuelle ou la maquette de journal, si elles nont pas la même force percutante que dautres médiums, ont une belle capacité à se glisser dans les quotidiens, à avoir une présence légère mais potentiellement durable (au moins dans les mémoires). Et nous croyons quelles peuvent aussi enrichir le regard de chacun, participer à une culture commune et donner un peu de plaisir.
Enfin voilà un peu pourquoi «nous faisons ce que nous faisons», parce quon aime ça, on se plait à créer et offrir des formes. Et quon a réfléchi à comment le faire intelligemment aujourdhui. Dailleurs on nous encourage régulièrement à persévérer dans cette voie, ce qui est bien sûr stimulant. Mais peut-être demain on fera les choses différemment, ou on fera autre chose, et il faudra nous reposer la même question.
Il y a comme une évidence pour nous à faire les choses comme on les fait, à se pencher sur des questions sociales et politiques, à travailler sous la forme dun collectif, à poursuivre une recherche artistique, à se lier à des structures volontaristes qui (comme nous) cherchent ardemment à bien faire. En tâchant de ne pas reproduire des pratiques imbéciles. En essayant de ne pas participer à la grande merde capitaliste. Nous ne revendiquons pas une position de «purs», dexperts ou de chevaliers blancs, nous cherchons juste à faire de notre mieux. Tout ça pour nous amener à une harmonie, un équilibre, entre ce que nous sommes, ce que nous pensons et ce que nous fabriquons. Une sorte de transcription personnelle de nos désirs dans une pratique quotidienne.
Cest par exemple comme cela que nous sommes vites venus à cette pratique collective. Que nous plaçons limportance de notre travail après celui de nos vies intimes. Que nous préférons gagner peu dargent mais ne travailler quavec des personnes qui nous intéressent. Que nous cherchons toujours à réaliser des choses généreuses et colorées, jamais cyniques ou pessimistes. Que nous aimons consacrer du temps à partager nos expériences. Que nous travaillons parfois gratuitement, par conviction militante et liens damitiés, mais jamais pour « la bonne cause » ou par charité.
Alors nous, Nicolas, Geoffroy et Adrien de Formes Vives, nous faisons du graphisme. Nous créons des images, des signes et des objets éditoriaux avec dautres. A-t-on franchement besoin de ces artefacts pour bien vivre? Peut-être que non? Ou peut-être un peu quand même? Nous, nous aimons les images, et nous prenons beaucoup de plaisir à en faire de nouvelles, à les travailler, les parfaire, les imprimer, les voir se diffuser. Toutes ces formes permettent à des personnes (nous compris) de sexprimer, de partager des idées, dexister publiquement. Ce n'est pas rien.
Nous aimons également la modestie de notre métier presque-inutile. Faire du cinéma, du théâtre ou de la musique ce serait une autre histoire. Que vaut une bonne affiche face à un grand film, un morceau de rock jouissif ou un époustouflant spectacle de danse contemporaine? Pas grand chose émotionnellement parlant. Mais laffiche, lidentité visuelle ou la maquette de journal, si elles nont pas la même force percutante que dautres médiums, ont une belle capacité à se glisser dans les quotidiens, à avoir une présence légère mais potentiellement durable (au moins dans les mémoires). Et nous croyons quelles peuvent aussi enrichir le regard de chacun, participer à une culture commune et donner un peu de plaisir.
Enfin voilà un peu pourquoi «nous faisons ce que nous faisons», parce quon aime ça, on se plait à créer et offrir des formes. Et quon a réfléchi à comment le faire intelligemment aujourdhui. Dailleurs on nous encourage régulièrement à persévérer dans cette voie, ce qui est bien sûr stimulant. Mais peut-être demain on fera les choses différemment, ou on fera autre chose, et il faudra nous reposer la même question.
Un signe, une typographie et un site Internet pour Le Tamis
Adrien Zammit - vendredi 28 novembre 2014 - Création graphique
Le Tamis cest une joyeuse bande de quatre jeunes anthropologues, dont trois sont basées à Marseille. Leur pratique sétend de létude de terrain pour le compte de bailleurs de fond pour laide internationale (des ONG principalement) à lédition de leurs travaux sous des formes ambitieuses (de généreux objets livres plutôt que des rapports confidentiels). Pour mener à bien leurs travaux, elles ont crée lassociation qui préfigure une future Scop Le Tamis.
Pas évident de trouver une mise en forme en évitant évidemment les poncifs du genre ONG (des gens qui se tiennent par la main, une jolie planète, un arbre qui représente lavenir, un signe abstrait-passe-partout-ineffable ) pour représenter une activité peu «visuelle» dans sa production et dont les outils de recherche peuvent se poser sur des questions et des contextes très variés. Dun autre côté, comment imaginer quelque chose qui résonne avec le nom «Le Tamis» qui pour sa part est très concret.
Après moult petites esquisses, nous sommes arrivés à cette sorte de cocarde, riche de trames superposées. Nous avons essayé pas mal de choses à partir de trames, voyant là un écho au tamis (du chercheur dor?). Trames multiples, qui sajoutent les unes aux autres, pour évoquer la multiplicité des regards de léquipe ou encore une méthodologie de recherche qui avance étape par étape, du macro au micro. Nous nous sommes également plu à dessiner un signe un peu hypnotique, qui fait travailler lil, un peu comme le travail de lanthropologue participe à changer notre regard sur les choses. On pense aussi à une mire (image conçue pour calibrer un écran), comme un signe qui en appelle bien dautres après lui. Mais avant toutes ces considérations de sens, nous obtenons un signe graphique qui nous plait, qui attire. Il est décliné en huit versions.
Nous avons également dessiné une typographie, la Sibie (du nom de la rue dune des Tamis). Une sans serif avec un fort contraste entre pleins et déliés, qui lui donne un style un peu art déco comme on aime à Marseille. Une typo plutôt sage (mais assez «sympathique» tout de même, avec de jolies rondeurs) pour la communication dune association tournée principalement vers des institutions.
Le site Internet est ici. Cest Julien Rodriguez quil la développé.
Pas évident de trouver une mise en forme en évitant évidemment les poncifs du genre ONG (des gens qui se tiennent par la main, une jolie planète, un arbre qui représente lavenir, un signe abstrait-passe-partout-ineffable ) pour représenter une activité peu «visuelle» dans sa production et dont les outils de recherche peuvent se poser sur des questions et des contextes très variés. Dun autre côté, comment imaginer quelque chose qui résonne avec le nom «Le Tamis» qui pour sa part est très concret.
Après moult petites esquisses, nous sommes arrivés à cette sorte de cocarde, riche de trames superposées. Nous avons essayé pas mal de choses à partir de trames, voyant là un écho au tamis (du chercheur dor?). Trames multiples, qui sajoutent les unes aux autres, pour évoquer la multiplicité des regards de léquipe ou encore une méthodologie de recherche qui avance étape par étape, du macro au micro. Nous nous sommes également plu à dessiner un signe un peu hypnotique, qui fait travailler lil, un peu comme le travail de lanthropologue participe à changer notre regard sur les choses. On pense aussi à une mire (image conçue pour calibrer un écran), comme un signe qui en appelle bien dautres après lui. Mais avant toutes ces considérations de sens, nous obtenons un signe graphique qui nous plait, qui attire. Il est décliné en huit versions.
Nous avons également dessiné une typographie, la Sibie (du nom de la rue dune des Tamis). Une sans serif avec un fort contraste entre pleins et déliés, qui lui donne un style un peu art déco comme on aime à Marseille. Une typo plutôt sage (mais assez «sympathique» tout de même, avec de jolies rondeurs) pour la communication dune association tournée principalement vers des institutions.
Le site Internet est ici. Cest Julien Rodriguez quil la développé.
Vadrouille de la semaine 48!
Adrien Zammit - jeudi 27 novembre 2014 - Pérégrinations
Invité (mercredi) à lécole Estienne pour une conférence, jai profité de ce passage à Paris pour débouler dès dimanche après-midi et achever le bouclage dArticle11 n°18 depuis chez Émlien & Lou au Kremlin-Bicêtre.
Lundi matin, levé avant les aurores, direction St-Denis pour membarquer dans une Twingo avec Jean-Baptiste et Samantha jusquà Avesnes-sur-Helpe et assister à limpression rotative de ce même Article11. DAvesnes, en fin d'après-midi, jai sauté dans un train pour Lille où mattendaient Pascaline et Damien des Saprophytes.
Mardi jai ainsi pu rencontrer la quasi-totalité des «Sapros», on a pu échanger autour de nos premières recherches concernant le renouveau de leur identité visuelle, et au-delà apprendre un peu à se connaître et boire quelques bonnes bières. Mardi soir, retour à Paris où maccueillent Fanny et Paul.
Mercredi cest donc le jour de ma conférence à Estienne, où jai tenté une disposition un peu originale dans une salle bondée. Jai aussi proposé une discussion question-réponse, en allant chercher des exemples de travaux au fur à mesure, plutôt qu'une présentation linéaire de Formes Vives. Aujourdhui travail au calme, demain retour sur Mulhouse!
Lundi matin, levé avant les aurores, direction St-Denis pour membarquer dans une Twingo avec Jean-Baptiste et Samantha jusquà Avesnes-sur-Helpe et assister à limpression rotative de ce même Article11. DAvesnes, en fin d'après-midi, jai sauté dans un train pour Lille où mattendaient Pascaline et Damien des Saprophytes.
Mardi jai ainsi pu rencontrer la quasi-totalité des «Sapros», on a pu échanger autour de nos premières recherches concernant le renouveau de leur identité visuelle, et au-delà apprendre un peu à se connaître et boire quelques bonnes bières. Mardi soir, retour à Paris où maccueillent Fanny et Paul.
Mercredi cest donc le jour de ma conférence à Estienne, où jai tenté une disposition un peu originale dans une salle bondée. Jai aussi proposé une discussion question-réponse, en allant chercher des exemples de travaux au fur à mesure, plutôt qu'une présentation linéaire de Formes Vives. Aujourdhui travail au calme, demain retour sur Mulhouse!
Formes Vives invité dans le Gratin sur Radio Campus Paris!
Nicolas Filloque - mercredi 12 novembre 2014 - Textes Formes Vives
De passage sur Paris fin octobre, nous avons été invités par Yassine dans «Le Gratin» sur Radio Campus Paris. L'émission est maintenant écoutable et téléchargeable sur le net! Au choix: sur le site de Radio Campus Paris ou sur le site de l'Articho.
Yassine anime le site lArticho, il dessine, il édite et il anime donc Le Gratin. Tout ça avec l'il acéré de ceux qui parlent en faisant.
Outre notre positionnement politique et notre manière de travailler, la discussion est loccasion d'aborder notre travail plastique, laspect esthétique de nos images (ce qui nous arrive pas si souvent au final). Nous avons aussi parlé de la nouvelle identité visuelle de Radio Campus Paris réalisée par nos soins. On détaillera ce travail ici quand tout ça sera un peu plus «installé» (nouvelle maquette de site, affiches dans la rue, décoration des locaux ), quelques images sont quand même à voir ici.
Deux jours aux Beaux Arts de Limoges
Geoffroy Pithon - jeudi 16 octobre 2014 - Création graphique
Lundi matin, de très bonne heure, Nicolas Gautron nous récupère, Adrien et moi, devant la maison, direction Limoges. Plus exactement l'École nationale supérieure d'art pour deux journées d'immersion.
Tout juste sortis du four
Adrien Zammit - lundi 6 octobre 2014 - Création graphique
Quoi de neuf côté boulot-boulot? Autant on tâche dêtre exhaustifs sur la page daccueil du site, autant on manque parfois de temps et/ou de matière pour présenter nos différents travaux sur le blog. Alors, en bref
On vient de finaliser lidentité visuelle du Café Chantier du PRU de la Cayolle (Marseille), nous avions déjà réalisé son enseigne, des panneaux et les premiers éléments de charte au début de lété. Au final on aboutit à un «kit» incluant signature couleur et NB, typo de titrage fait-maison, typo de texte open source, répertoire de couleurs, de formes et dillustrations, fond daffiche et dagenda, maquettes-type pour ces mêmes affiches et agendas il ny a plus quà observer comment se travail va vivre!
Geoffroy na pas bullé en août, avec le sémillant Quentin Faucompré ils ont bouclé un sympathique bouquin édité par et sur le Cirque Plume. Geof attend davoir réuni quelques photos pour présenter ça en détail. (Ici pour le commander.)
Imprimé il y a déjà quelques semaines, une petite affiche (et programme) pour Saint-Denis. La «Semaine bleue», cest à partir de ce weekend!
Cette semaine cest Festival Intergalactique de lImage Alternative à Brest! Nous en avions fait laffiche il y a deux ans (chaque année la commande arrive à un graphiste différent). Mais Nicolas reste sur le coup avec la ré-édition du cahier langue des signes français / breton dédié au festival (et enrichi chaque année).
Menée cet été avec le Secours Populaire, une jolie commande pour un festival se tenant à Nîmes fin octobre. Des jeunes issus dassociations du pourtour méditerranéen se retrouvent pour ces rencontres axées sur la solidarité, et nous avons pour cela dessiné une image qui se décline sur divers supports. Comme pour la Cayolle ou le Cirque Plume, on attend des images pour vous en montrer plus!
On a participé à une petite expo organisée par Laurent Klajnbaum, directeur de la communication du PCF ; étaient réunies à la Fête de lHuma des images envoyées par différents graphistes, cocos ou sympathisants, le sujet étant «quelle image nous aimerions que le Parti Communiste nous commande?» On avait zappé den parler plus tôt (cétait donc les 12, 13 et 14 septembre à La Courneuve), mais ça va tourner, notamment par le vaisseau amiral du PCF (Colonel Fabien, Paris).
Concluons ce petit tour par le site de lassociation (future Scop) Le Tamis, enfin en ligne, dévoilant au passage une nouvelle petite identité dessinée par nos soins. Le Tamis est un collectif danthropologues marseillaises (mais presque toujours sur la route), qui cherche à défricher un territoire entre études de terrain et édition, approche scientifique et sensible. Le site va encore un peu évoluer, on en recause quand on estimera que cest fini-fini!
On vient de finaliser lidentité visuelle du Café Chantier du PRU de la Cayolle (Marseille), nous avions déjà réalisé son enseigne, des panneaux et les premiers éléments de charte au début de lété. Au final on aboutit à un «kit» incluant signature couleur et NB, typo de titrage fait-maison, typo de texte open source, répertoire de couleurs, de formes et dillustrations, fond daffiche et dagenda, maquettes-type pour ces mêmes affiches et agendas il ny a plus quà observer comment se travail va vivre!
Geoffroy na pas bullé en août, avec le sémillant Quentin Faucompré ils ont bouclé un sympathique bouquin édité par et sur le Cirque Plume. Geof attend davoir réuni quelques photos pour présenter ça en détail. (Ici pour le commander.)
Imprimé il y a déjà quelques semaines, une petite affiche (et programme) pour Saint-Denis. La «Semaine bleue», cest à partir de ce weekend!
Cette semaine cest Festival Intergalactique de lImage Alternative à Brest! Nous en avions fait laffiche il y a deux ans (chaque année la commande arrive à un graphiste différent). Mais Nicolas reste sur le coup avec la ré-édition du cahier langue des signes français / breton dédié au festival (et enrichi chaque année).
Menée cet été avec le Secours Populaire, une jolie commande pour un festival se tenant à Nîmes fin octobre. Des jeunes issus dassociations du pourtour méditerranéen se retrouvent pour ces rencontres axées sur la solidarité, et nous avons pour cela dessiné une image qui se décline sur divers supports. Comme pour la Cayolle ou le Cirque Plume, on attend des images pour vous en montrer plus!
On a participé à une petite expo organisée par Laurent Klajnbaum, directeur de la communication du PCF ; étaient réunies à la Fête de lHuma des images envoyées par différents graphistes, cocos ou sympathisants, le sujet étant «quelle image nous aimerions que le Parti Communiste nous commande?» On avait zappé den parler plus tôt (cétait donc les 12, 13 et 14 septembre à La Courneuve), mais ça va tourner, notamment par le vaisseau amiral du PCF (Colonel Fabien, Paris).
Concluons ce petit tour par le site de lassociation (future Scop) Le Tamis, enfin en ligne, dévoilant au passage une nouvelle petite identité dessinée par nos soins. Le Tamis est un collectif danthropologues marseillaises (mais presque toujours sur la route), qui cherche à défricher un territoire entre études de terrain et édition, approche scientifique et sensible. Le site va encore un peu évoluer, on en recause quand on estimera que cest fini-fini!
Club damateurs dimages : interactivité image & son
Adrien Zammit - mercredi 9 avril 2014 - Arts vivaces
Ce mercredi, en guise de second volet de «Voir limage» (le premier volet était dédié au vidéoclip graphique), le Club en a pris plein les mirettes avec des travaux vibrants de cymatique, des films danimation expérimentaux cherchant à articuler le temps visuellement comme la musique le fait pour loreille, des videoclips comme le fameux Around The World de Michel Gondry, des concerts dessinés comme descendants des premiers VJs, et donc du VJing et son explosion avec le développement de lordinateur. Ordinateur qui nous donne moult programmes pour développeurs dobjets ou performances interactifs, et voilà quarrive en force le mapping et puis dautres genres dinstallations très impressionnantes. En guise dextraits
Ci-dessus, dans la catégorie «Balaise», la Box du studio Bot & Dolly, à base de vidéo mapping sur surfaces animées par robots (filmé en direct et sans retouche). Produit par le programme Creators Project.
Ci-dessus, pour la catégorie «Ceci nest pas un économiseur décran», le duo de Hambourg Incite avec leur performance live Fire, pendant le festival Elektra de Montréal, 2013.
Et enfin, ci-dessous, dans la catégorie «Voisins en or», une vidéo sélectionnée par Charlie ; lévolution (logique?) des jardins de nos amis américains. Ambiance assurée.
Ci-dessus, dans la catégorie «Balaise», la Box du studio Bot & Dolly, à base de vidéo mapping sur surfaces animées par robots (filmé en direct et sans retouche). Produit par le programme Creators Project.
Ci-dessus, pour la catégorie «Ceci nest pas un économiseur décran», le duo de Hambourg Incite avec leur performance live Fire, pendant le festival Elektra de Montréal, 2013.
Et enfin, ci-dessous, dans la catégorie «Voisins en or», une vidéo sélectionnée par Charlie ; lévolution (logique?) des jardins de nos amis américains. Ambiance assurée.
Un club damateurs dimages
Adrien Zammit - jeudi 20 mars 2014 - Pédagogie
Émilie Lamy partie à la Nouvelle Orléans, me voilà à reprendre le cours de culture de limage à lECV dAix-en-Provence. Proposition enrichissante je pense! Quest-ce quun cours de culture de limage? Forcément personnel, à cheval entre histoire de lart, histoire du graphisme, cabinet de curiosité peut-être? Une sorte de culture générale? Une invitation à voir pleins de choses, à entraîner sa curiosité et son regard. Cest en tout cas pour moi une bonne occasion pour se replonger dans des documents importants (textes, images, cinéma
) et en découvrir de nouveaux.
Jinvite les étudiants à déterminer avec moi la thématique abordée au prochain cours ; cest ainsi que mercredi prochain, nous traiterons de la lettre-image (ou typographie ornementale) avec les 2e années. Et avec les 3e années, nous aborderons le vaste thème du graphisme dans limage en mouvement (génériques, clips, films danimation ). Ces cours ne se prétendent absolument pas exhaustifs, chaque thème méritant sans doute des dizaines dheures. Et puis, comme les étudiants, je ne prépare les cours que dune semaine à lautre ; cela laisse peu de temps pour «construire» quelque chose de complet, les documents que je réussirai à réunir et à ordonner ne formeront quune mise en bouche. Je tâcherai quand même de distiller des points de repères importants. Et les étudiants auront aussi à charge de composer une partie du cours, ils viendront avec des images sous le coude, à faire partager aux autres, peut-être cela ouvrira des discussions?
Chaque cours dure 1h30.
Un autre élément structurant du club ce sont les carnets individuels que doivent tenir les étudiants, pour leurs propres récoltes documents, notes, croquis , une manière pour moi de suivre leur investissement et leur apprentissage.
Jattends bien sûr de voir comme tout cela tient concrètement!
Le premier cours, un peu spécial (une sorte de cours inaugural), traitait de sémiologie et de son rôle déterminant dans la pratique de la communication visuelle et notamment dans la publicité contemporaine, depuis les années 1960. Dun autre côté, les Grapus, eux aussi ont pris Roland Barthes très au sérieux ; «Pendant notre première période on faisait des « images signifiantes » : comme on pouvait démonter les images, on pensait pouvoir les remonter, faire des démonstrations par limage. Donc, comme ça, on utilisait des signes qui expliquaient des choses» (Pierre Bernard, in Citoyen-Graphiste). Alors quoi de mieux que la «Rhétorique de limage» de Barthes pour attaquer?
Laffiche de Grapus pour une expo (qui a fait la polémique) sur la publicité, au CCI, 1975.
Jinvite les étudiants à déterminer avec moi la thématique abordée au prochain cours ; cest ainsi que mercredi prochain, nous traiterons de la lettre-image (ou typographie ornementale) avec les 2e années. Et avec les 3e années, nous aborderons le vaste thème du graphisme dans limage en mouvement (génériques, clips, films danimation ). Ces cours ne se prétendent absolument pas exhaustifs, chaque thème méritant sans doute des dizaines dheures. Et puis, comme les étudiants, je ne prépare les cours que dune semaine à lautre ; cela laisse peu de temps pour «construire» quelque chose de complet, les documents que je réussirai à réunir et à ordonner ne formeront quune mise en bouche. Je tâcherai quand même de distiller des points de repères importants. Et les étudiants auront aussi à charge de composer une partie du cours, ils viendront avec des images sous le coude, à faire partager aux autres, peut-être cela ouvrira des discussions?
Chaque cours dure 1h30.
Un autre élément structurant du club ce sont les carnets individuels que doivent tenir les étudiants, pour leurs propres récoltes documents, notes, croquis , une manière pour moi de suivre leur investissement et leur apprentissage.
Jattends bien sûr de voir comme tout cela tient concrètement!
Le premier cours, un peu spécial (une sorte de cours inaugural), traitait de sémiologie et de son rôle déterminant dans la pratique de la communication visuelle et notamment dans la publicité contemporaine, depuis les années 1960. Dun autre côté, les Grapus, eux aussi ont pris Roland Barthes très au sérieux ; «Pendant notre première période on faisait des « images signifiantes » : comme on pouvait démonter les images, on pensait pouvoir les remonter, faire des démonstrations par limage. Donc, comme ça, on utilisait des signes qui expliquaient des choses» (Pierre Bernard, in Citoyen-Graphiste). Alors quoi de mieux que la «Rhétorique de limage» de Barthes pour attaquer?
Laffiche de Grapus pour une expo (qui a fait la polémique) sur la publicité, au CCI, 1975.
Entretien avec Mateo Broillet
Adrien Zammit - samedi 22 février 2014 - Textes Formes Vives
«Dans le cadre de mon projet de mémoire de troisième année développé à l'École cantonale d'art de Lausanne avec Alexandru Balgiu et Deodaat Tevaearai, je souhaite poursuivre une réflexion sur la notion de formes et d'images politiques. Dans ce sens, je souhaite savoir si vous seriez disponibles pour un entretien composé de quelques questions sur votre pratique et votre engagement.»
Mateo Broillet, 4 janvier 2014.
Les questions de Mateo nous ont intéressé, notamment celles qui touchent des sujets que nous navions pas eu loccasion daborder jusquici (dans la rubrique «Textes Formes Vives» vous pouvez retrouver nos précédents entretiens écrits avec des étudiants). Du coup, nous avons pris le temps dy répondre tous les trois, de manière détaillée (cest un peu long!). Les images qui accompagnent lentretien sont pour la plupart extraites de notre site (elles renvoient aux travaux en question).
Mateo Broillet, 4 janvier 2014.
Les questions de Mateo nous ont intéressé, notamment celles qui touchent des sujets que nous navions pas eu loccasion daborder jusquici (dans la rubrique «Textes Formes Vives» vous pouvez retrouver nos précédents entretiens écrits avec des étudiants). Du coup, nous avons pris le temps dy répondre tous les trois, de manière détaillée (cest un peu long!). Les images qui accompagnent lentretien sont pour la plupart extraites de notre site (elles renvoient aux travaux en question).
Ateliers socio-graphiques à Chaumont (en cours)
Adrien Zammit - samedi 23 novembre 2013 - Pédagogie
Pendant que Geoffroy et Nicolas se rabouleront à Clermont, de mon côté je finirai les deux ateliers entrepris la semaine dernière à Chaumont. Ces ateliers se sont mis en place à partir de la demande de structures sociales et avec lappui du Pôle graphisme de Chaumont.
Le premier atelier se passe avec le centre daccueil La Passerelle et ses usagers (6 séances en matinée). La demande initiale était la réalisation de panneaux présentant et valorisant leurs activités récentes (sorties, petits chantiers, ateliers ), et puis nous avons glissé vers la création dun journal mural. Déterminer sa taille et son emplacement (en intérieur dans l«espace convivial», mais aussi de temps en temps hors les murs pour présenter la Passerelle), trouver un titre (Le Passe-Muraille!), penser son contenu (les différentes rubriques, de lédito aux petites annonces en passant par les actions à venir, celles passées, la météo des humeurs, le livre dor ), hiérarchiser ce contenu sur les trois panneaux de contre-plaqué, choisir des couleurs
La réalisation du journal prend du temps et la première «parution» se bouclera sans moi, mon accompagnement sert ici à lancer ce joli projet.
Il mévoque évidemment Le Mur Mur des Larris (2010, Fontenay-sous-Bois) mais aussi Existence (2010-2012, Apeis) et me rappelle combien la création dun journal peut être un super travail pour lépanouissement et lexpression de chacun.
Le second atelier se déroule avec le centre social Comité Rochotte et lAssociation haut-marnaise pour les immigrés (Ahmi), son sujet est «la mixité culturelle» et lobjectif graphique est la création dune affiche (sur 6 séances en après-midi). Mais lobjectif premier est le partage!
Les participants viennent des quatre coins du monde, de la Haute-Marne au Vietnam, du Burkina Faso à l'Arménie, du Maroc à la Guinée. On forme ainsi un groupe de 10-15 personnes à se réunir et à prendre du plaisir dans des échanges très sympas ; à chaque séance, on choisit ensemble un thème : un objet, une personne importante, une tradition, une chanson/poésie chacun fait un choix qui lui soit personnel et important. Puis, chacun son tour, on raconte son histoire, avant de tenter une petite illustration à lencre de Chine ou au papier découpé.
Tout cela forme une matière avec laquelle je composerai dans un second temps laffiche, à la fois trace et prolongation de latelier. Elle sera sérigraphiée par Jorge aux Silos, collée dans Chaumont et exposée pendant le Festival de laffiche.
Un article du JHM :
Enfin, profitant de mon passage à Chaumont, le Pôle graphisme organise une conférence de Formes Vives au théâtre le Relax. Les étudiants de la licence Graphisme et conception éditoriale, du BTS et du DSAA Communication visuelle formeront sans doute le gros de lassemblée, mais cette présentation est ouverte à tous (et gratuite évidemment! durée 2h).
Lundi 25 novembre, rdv à 18h30 au Relax de Chaumont!
Le premier atelier se passe avec le centre daccueil La Passerelle et ses usagers (6 séances en matinée). La demande initiale était la réalisation de panneaux présentant et valorisant leurs activités récentes (sorties, petits chantiers, ateliers ), et puis nous avons glissé vers la création dun journal mural. Déterminer sa taille et son emplacement (en intérieur dans l«espace convivial», mais aussi de temps en temps hors les murs pour présenter la Passerelle), trouver un titre (Le Passe-Muraille!), penser son contenu (les différentes rubriques, de lédito aux petites annonces en passant par les actions à venir, celles passées, la météo des humeurs, le livre dor ), hiérarchiser ce contenu sur les trois panneaux de contre-plaqué, choisir des couleurs
La réalisation du journal prend du temps et la première «parution» se bouclera sans moi, mon accompagnement sert ici à lancer ce joli projet.
Il mévoque évidemment Le Mur Mur des Larris (2010, Fontenay-sous-Bois) mais aussi Existence (2010-2012, Apeis) et me rappelle combien la création dun journal peut être un super travail pour lépanouissement et lexpression de chacun.
Le second atelier se déroule avec le centre social Comité Rochotte et lAssociation haut-marnaise pour les immigrés (Ahmi), son sujet est «la mixité culturelle» et lobjectif graphique est la création dune affiche (sur 6 séances en après-midi). Mais lobjectif premier est le partage!
Les participants viennent des quatre coins du monde, de la Haute-Marne au Vietnam, du Burkina Faso à l'Arménie, du Maroc à la Guinée. On forme ainsi un groupe de 10-15 personnes à se réunir et à prendre du plaisir dans des échanges très sympas ; à chaque séance, on choisit ensemble un thème : un objet, une personne importante, une tradition, une chanson/poésie chacun fait un choix qui lui soit personnel et important. Puis, chacun son tour, on raconte son histoire, avant de tenter une petite illustration à lencre de Chine ou au papier découpé.
Tout cela forme une matière avec laquelle je composerai dans un second temps laffiche, à la fois trace et prolongation de latelier. Elle sera sérigraphiée par Jorge aux Silos, collée dans Chaumont et exposée pendant le Festival de laffiche.
Un article du JHM :
Enfin, profitant de mon passage à Chaumont, le Pôle graphisme organise une conférence de Formes Vives au théâtre le Relax. Les étudiants de la licence Graphisme et conception éditoriale, du BTS et du DSAA Communication visuelle formeront sans doute le gros de lassemblée, mais cette présentation est ouverte à tous (et gratuite évidemment! durée 2h).
Lundi 25 novembre, rdv à 18h30 au Relax de Chaumont!
Collporterre
Nicolas Filloque - jeudi 21 novembre 2013 - Création graphique
Collporterre souhaite encourager et développer le bien commun. Nous aussi! On a conçu pour eux une identité visuelle faite de typographie, de ligatures et de motifs. Des éléments assez simples à utiliser dans un quotidien fait d'écriture et de partage.
La Totnes (en référence à la ville anglaise autoproclamée «capitale mondiale de la transition») est une typographie à chasse fixe. Elle existe en capitale avec des ligatures sur les groupes de lettres qui forment le nom «Collporterre» (et composent la signature), en version texte avec le bas-de-casse, et en version filet avec des motifs qui permettent de composer facilement des lignes décoratives dans les logiciels de traitement de texte.
La signature :
On a accompagné la conception et lhabillage du site, avec un logiciel libre et ouvert, Yeswiki.
Et tout ça est en creative commons.