Provo!



Quoi!? Il y en a ici qui ne lise pas Doigt-Bouillie, le bon blog de l’ami Jilou?
Allez zou, pour vous faire pardonner, vous pourriez attaquer par le dernier ’tit article publié, à propos des publications de Provo.

«Demain va débuter le chantier dont tout le monde parle en ville : l’extension de la Mairie»



Notre ami Ronan Le Fur s’est embarqué il y a déjà un petit moment dans la création d’un spectacle, un voyage dans le monde délicieux du BTP — un univers qu’il connait particulièrement bien pour avoir grandi les deux pieds dans son ciment si l’on peut dire. Et ça prend du temps de monter un spectacle! L’année dernière nous sommes entrés dans la danse pour maquetter le dossier de production. Depuis, la création a connu ses premières résidences de travail, avec des hauts et des bas… mais revoilà notre Jean-Paul Lastenette remonté à bloc, avec le soutien du Fourneau (Centre national des arts de la rue à Brest). Et ça coûte de l'argent de monter un spectacle! Alors voilà un KissKissBankBank pour qui voudrait soutenir notre bétonneur préféré.

Discours à la Nation



Une pièce d’Ascanio Celestini joué par David Murgia. Une façon de raconter ceux qui nous plombent. De ne pas les oublier. Pour bien démarrer l’année. Une captation faite au Théâtre du Rond Point à écouter sur le site de France Culture.

La Machine Fleuve


Une création d'Arno Fabre et de Boris Filanovsky à voir au Théâtre Le Hangar à Toulouse les 7 et 8 novembre prochains.
Ça a l'air superbe.

La Machine Fleuve est un concert, c'est aussi une performance, mais ce n'est pas du théâtre, ni de la danse, par contre c'est du sport, c'est une bicyclette, et c'est des chaines, des pignons, une poulie, une courroie, c'est un mur amplifié, c'est 20 boîtes à musique jouant des cartons perforés, c'est écrit et interprété mais c'est improvisé, c'est des micro-intervalles, des pixels sonores, des notes tenues et c'est des battements vibratoires, c'est un cycliste et un manipulateur de cartons perforés, c'est 80 minutes et ça peut aussi être plusieurs heures en accès libre, c'est 500 cartons perforés de 65 000 trous, c'est franco-russe, c'est de la musique.

MJC Beaubourg, artistes, critiques, vandales


Intensive semaine au Studio 13/16, la preuve!

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MJC Beaubourg, c’est parti!

Hier, lundi, nous inaugurions l’atelier «MJC Beaubourg» au –1 du Centre Pompidou (au Studio 13-16). L’atelier sera encore ouvert de mercredi à dimanche, cette semaine, de 14h à 18h… Par ici pour quelques explications sur nos intentions.



Et voici quelques photos prises du premier jour d’ouverture, assez spectaculaire pour nous (nous ne nous attentions pas à une telle participation!)

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Cabaret Philo



Quelques minutes d’humour en compagnie d’Arnaud Aymard, Fred Tousch et Laurent Petit… Pas sûr que Le Cabaret Philosophique se produise à nouveau (encore un super spectacle raté!), mais on peut retrouver ces énergumènes dans d’autres trucs pas tristes… Laurent Petit du côté de l’ANPU, Fred Tousch et son Maître Fendard ou ses Rdv de la Cervelle et Arnaud Aymard [JE SUIS FAN!] avec ses personnages dingos — L’Oiseau Bleu, Canoan, Pacro chante la paix, Perceval.

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Et qui libres? — Une session de skate collectif pour finir en beauté

Mercredi soir, pour fêter la clôture de notre expo à Fotokino, il m’a semblé bon de profiter pour de vrai de notre very long board à roulettes dans les rues de Marseille. Vincent, Aurélien, Pierre, Estelle, Julien, Tatiana, Benoît, Floris et Laurent ont goûté avec moi aux joies du skateboard collectif, un sport original pour réconcilier communisme et Californie.



Un clap de fin plutôt fun, avec en prime l’apéro offert!

Et Qui Libres? (10 jours d’instabilité) — installation à Fotokino, Marseille, jusqu’au 1er juin

Voilà dix jours que notre installation a été inaugurée comme il se doit.
Et qu’il ne reste plus que dix autres petits jours pour aller jeter un œil à ce travail (pour rappel, Fotokino est ouvert de 14h à 18h30 du mercredi au dimanche — nocturne jusqu’à 21h30 le vendredi 30 juin dans le cadre du Printemps de l’art contemporain). L’adresse : 33 allées Gambetta.

Pour peut-être vous décider à voir ça de plus près, ou juste vous faire regretter de ne pas y être passé, quelques photos de l’installation.



L’installation est composée de deux travaux, complémentaires : sur les murs, une série de dix grands dessins à l’encre proposant un déroulé de révolution possible, repris librement de la table des matières du bouquin de John Reed, Dix jours qui ébranlèrent le monde.
Au sol, un jeu de construction qui fait sculpture, ouvert aux contributions de visiteurs et changeant donc de jours en jours ; la règle du jeu est de se saisir des pièces en bois pour y écrire des désirs, des plaisirs, des indignations ou des catastrophes, avant de les composer pour créer des équilibres d’idées et de pensées. Les éléments généreux et désirables sont invités à bord de la grande planche à roulette (zone d’utopie), les éléments néfastes sont à placer en dehors (sur la zone bleue).
Pour le samedi 10 mai, jour du vernissage, toutes les pièces en bois étaient écrites et placées par nos soins.



Alors que jeudi dernier, pour un atelier, nous avons réinitialisé toute l’installation (ci-dessus).
Aujourd’hui, mardi 20, cela ressemblait à ça :



Dans l’entrée du studio Fotokino, on trouve quatre de nos affiches, et puis quelques publications dont nous nous sommes occupés. Une occasion idéale de compulser et acquérir un précieux exemplaire des Cahiers du Pavé ou de la revue Caracolès (seulement disponible sur commande autrement), un numéro d’Article11 (si vous n’êtes pas encore abonné et que votre kiosquier est mal achalandé), ou encore le livre Sur les pas de Jeanne. Sont également présents dans le cadre de l’expo, en consultation, des livres qui font référence ici pour nous : Bolo’Bolo de P.M., L’Utopie de Thomas More, Le Gang de la Clé à molette d’Edward Abbey, Q de Luther Blissett et Manituana des Wu Ming, Le Cantique de l’apocalypse joyeuse d’Arto Paasilinna et bien sûr les Dix jours qui ébranlèrent le monde.



Pour ceux qui likent, la page facebook de Fotokino n’a pas manqué d’être active, vous pourrez notamment y trouver des photos du montage — puisque l’installation a entièrement été réalisée sur place en une petite semaine.
Je termine en remerciant chaudement toute l’équipe de Fotokino, Nathalie Guimard, Mariangela Ciccarello, Karen Louÿs, Catherine Blanc, Nathalie Noë-Adam, Chimène Voronkoff et Vincent Tuset-Anrès, pour leur accueil, leur aide, leur confiance, leurs outils et leur complicité!

Souvenirs d'expédition dans la faille anarcho-temporelle

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Club d’amateurs d’images : interactivité image & son

Ce mercredi, en guise de second volet de «Voir l’image» (le premier volet était dédié au vidéoclip graphique), le Club en a pris plein les mirettes avec des travaux vibrants de cymatique, des films d’animation expérimentaux cherchant à articuler le temps visuellement comme la musique le fait pour l’oreille, des videoclips comme le fameux Around The World de Michel Gondry, des concerts dessinés comme descendants des premiers VJs, et donc du VJing et son explosion avec le développement de l’ordinateur. Ordinateur qui nous donne moult programmes pour développeurs d’objets ou performances interactifs, et voilà qu’arrive en force le mapping et puis d’autres genres d’installations très impressionnantes. En guise d’extraits…



Ci-dessus, dans la catégorie «Balaise», la Box du studio Bot & Dolly, à base de vidéo mapping sur surfaces animées par robots (filmé en direct et sans retouche). Produit par le programme Creators Project.



Ci-dessus, pour la catégorie «Ceci n’est pas un économiseur d’écran», le duo de Hambourg Incite avec leur performance live Fire, pendant le festival Elektra de Montréal, 2013.
Et enfin, ci-dessous, dans la catégorie «Voisins en or», une vidéo sélectionnée par Charlie ; l’évolution (logique?) des jardins de nos amis américains. Ambiance assurée.



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R.I.P. Bilal


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