papier machine aux musée des arts déco


On est bien déçu de louper ça. Ce projet fou de faire chanter le papier, un dispositif électronique, interactif, sérigraphique et acoustique sur papier. C'est l'œuvre de Marion Pinaffo et de Raphaël Pluvinage à découvrir aux musée des arts déco dans le cadre des D'Days jusqu'au 14 mai.
Heureuse coïncidence puisque c'est Bonnefrite, Johan Brunel et Niconico qui signent la scéno de l'expo, bam!

Affiches FV à la librairie de la Hab galerie


Accrochage de quelques-unes de nos affiches à Nantes, et c'est à l'invitation de la libraire de la HAB galerie. Ça se passe donc du 10 février au 12 mars avec un vernissage le vendredi 17 février à partir de 18h30.

Les Facteurs d'Amour marseillais reviennent!

Hop, à l’approche du 14 février… Je transmets la love information :



Les Facteurs d'Amour vous convient cette année à 2 rendez-vous :

SOIRÉE DE SOUTIEN : LA GUINGUETTE DES FACTEURS
Le vendredi 10 février à la Dar Lamifa à 19h
Au programme : 20h : Brass Koulé (fanfare afro caribéenne) — 21h Calle Sol (chorale de cumbia) — 22h DJ Zammix — Restauration possible sur place : chili viande ou végétarien — Paf : 5 euros + adhésion à la Dar

Laissez vos spéciales dédicaces sur le Love Répondeur de DJ Zammix… Un seul numéro : 06 63 12 98 71. Le principe est simple, faites votre dédicace et annoncer le titre et l'interprète de la chanson. Les messages collectés seront utilisés avec soin, et diffuser ce soir là !

Venez avec votre cœur (ça peut servir), votre ardeur, une étincelle d’amour… et on s’occupe du reste !

POSTE DES AFFAIRES SENTIMENTALES
Le samedi 11 février (et le dimanche 12 février sous réserve de courses disponible)

La Poste des Affaires Sentimentales ouvre ses ailes pour réserver vos courses qui seront livrées le jour de la Saint-Valentin à Marseille. Les Facteurs d’Amour ont concocté des scénarios aussi attendrissants que surprenants! Des écrivains publics pourront vous accompagner dans la rédaction de votre lettre d’amour…

Le samedi de 8h30 à 18h30 sur la place Stalingrad 13001 Marseille (à côté de la fontaine des Réformés). S’il reste des courses, nous vous accueillerons le dimanche sur la place Stalingrad de 11h à 16h. Prix conseillé de la course : 12 euros. Plus d’infos sur notre site. Mail : facteurs.damour.marseille@gmail.com

All we need is Love,
Les Facteurs d’Amour

L’Ambassade du Turfu à la Belle-de-Mai : quinzaine d’ouverture!



Pendant que Geoffroy et Coline prennent la route de Nantes à Nancy pour l’exposition « Rosa, Modesta et Liberta vivent dans l’ombre d’un buisson », pendant que Nicolas et sa petite famille profitent de la chaleur de l’immeuble Ékoumène, à Marseille on fête l’ouverture de l’Ambassade du Turfu!

Depuis plusieurs mois je partage un lieu de vie et de travail avec le Collectif ETC, Alexandre Malfait de l’Atelier Bivouac, Diane Bousquet de l’atelier Approche, les cinéastes Karolina Blaszyk + Hadrien Basch.

Nous sommes installés, par choix, dans le quartier de la Belle-de-Mai, au 3 rue Raymondino (à cinq mètres de la place Cadenat). Les travaux d’aménagement du lieu sont bien avancés, nous avons choisi comme drôle de nom « L’Ambassade du Turfu » et depuis hier nous avons démarré une quinzaine d’ouverture tissée autour de l’accueil de deux premières résidences: avec les collectifs Super Terrain (graphistes) et l’Atelier Bivouac (paysagistes). Ils vont respectivement travailler avec les assos Mot à Mot (formation linguistique) et Les Jardins de Gibraltar (jardin partagé), assos qui sont actives dans le quartier depuis plusieurs années.



Nous avons imaginé notre local comme une plateforme de travail avec et pour le quartier (en plus d’être un lieu où nous avons nos bureaux et où certains d’entre nous habitent). Concrètement, nous bossons à nous lier aux structures et personnes dont les pratiques sociales à la Belle-de-Mai nous touchent ; dans la logique d’agir là où nous vivons, nous proposons de les soutenir avec nos savoir-faire pour enrichir leurs actions ou en développer de nouvelles. Cet accompagnement peut se faire directement par nos soins ou bien via des résidences de collectifs de constructeurs-artistes-paysagistes-magiciens… issus de notre réseau de copains!

Par ici pour télécharger le programme en pdf de cette quinzaine.
Le samedi 28 janvier, après-midi, ce sera le temps fort et final de cette ouverture, avec la restitution des deux résidences, une balade urbaine avec Nicolas Mémain, un repas à prix libre et en musique!

Rosa, Modesta et Liberta


Au printemps dernier nous séjournions en Moselle, à Lindre-Basse, dans le cadre du programme de résidence du centre d’art contemporain La Synagogue de Delme. Une saison passée à esquisser un récit visuel, éparse et autonome. Une histoire libre imaginée autour de femmes activistes et magiques. Cet hiver nous proposons à My monkey de revenir sur cette production, douce célébration, à notre manière, du monde occulté.
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Rosa, Modesta et Liberta vivent dans l’ombre d’un buisson
My Monkey
111 rue Charles III
54000 Nancy
19 janvier–24 février
Vernissage le jeudi 19 janvier à 18 h 30

Un miel de fleurs de toutes les couleurs (récolte de printemps du Rucher du haras d’Annecy)



Dans la suite logique et sucrée de notre travail de palissade graphique pour le Rucher du haras d’Annecy, nous avons dessiné les étiquettes pour la mise en pot du miel de printemps. Quels bons souvenirs que la soirée publique où nous avions commencé l’extraction de ce miel et, aujourd’hui, de jolis petits pots pour fêter comme il se doit ce précieux liquide.
Pour acquérir un pot, le plus simple est de passer directement au Rucher (ou de leur glisser un mail à lerucherduharas@gmail.com ou par facebook?)

X-Ville de Jordi Colomer + Boulots pour l’espace public de Formes Vives, rdv mercredi 15 juin, 19h au Point Commun (Cran Gevrier)

Ce soir, à Cran Gevrier, au Point Commun, espace d’art contemporain, les copains de l’atelier Et Si actuellement en résidence là-bas m’invite avec l’équipe du Rucher du Haras pour une soirée projection et discussion. Autour du film X-Ville de Jordi Colomer (réalisé en 2015 au haras d’Annecy avec feu Jardin Fabrique et l’ESAAA) et du travail de Formes Vives liées à l’espace public, ça va causer utopies, pratiques collectives, Yona Friedman, années 70 vs génération 2000…

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Fin de résidence — ouverture d'atelier



Voilà, la résidence à Lindre-Basse (CAC Synagogue de Delme) touche à sa fin et comme le veut la coutume, on ouvre les portes de l'atelier pour présenter des choses réalisées durant ces quelques mois. C'est donc mercredi prochain, le 1er juin, à l'atelier de Lindre-Basse (10b rue des cigognes), à partir de 18h30, autour d'un pot bien entendu.

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Expo Formes Vives à Brest



Alors que les gars sont en workshop à Nancy, je prépare une petite rétrospective de travaux Formes Vives dans un chouette lieu associatif à Brest : Kuuutch.
Vernissage vendredi 11 à partir de 18h30. L'expo court jusqu'au 20 avril. Ouvert à toutes et tous.

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«Égalité mon œil», expo d’affiches féministes



S’ouvre demain, lundi 8 février, une expo d’affiches et d’images dédiées aux droits des femmes, à l’Espace Niemeyer (siège du Parti Communiste français). C’est gratos et ça se terminera le 8 mars (journée internationale des femmes pardi). On a une ou deux images qui y trainent. L’expo a été montée par Valérie Debure, Isabelle Jego, Alex Jordan, Laurent Klajnbaum, Guillaume Lanneau, André Lejarre, Sébastien Marchal et Vanessa Verillon, principalement des graphistes! L'affiche, très sympa, est signée Elsa Maillot.
Plus d’info par ici.

Play, La règle du jeu


Le studio Fotokino nous a fait suivre quelques clichés de leur expo
Play (la règle du jeu). Pour les guignards comme moi qui n'auront pas la chance de s'y rendre, c'est sympathique de découvrir toutefois quelques images (et pour nous d’apprécier la présence du projet de kit graphique pour l'Ensa Limoges). Il y a une ribambelle de boulots de graphisme réunis autour d'un certain plaisir du jeu et c'est jusqu'au 31 janvier à Marseille.


Merci à Vincent pour les photos.

Triple Zut — Pierre est parti.



Ton regard va nous manquer.

Pierre Bernard nous a quitté ce lundi 23 novembre, du haut de ses 73 ans de vie, bien remplie. C’est un ami que l’on perd, un complice précieux et sans doute le tout premier supporter de Formes Vives. Depuis nos débuts il était resté un fervent soutien, chaleureux et disponible.

Bien sûr on se souviendra d’images graphiques, qu'il a produit de ses mains, de son trait généreux et déterminé, une graphie reconnaissable entre mille autres par la franchise qui l’engageait «à dessein». Mais aussi toutes ces formes créées avec d’autres, qu’il a su accompagner de sa personne, de son œil critique, de sa culture, de son plaisir de faire. Une belle partie de cette œuvre semble inaltérable, gorgée d’une qualité qui la distingue tant des modes, des pseudo-bonnes recettes et de l’océan de merdes visuelles qui engloutit toujours plus notre environnement.

Vient cette vision d’une grande famille de créateurs prolifiques, celles et ceux qui ont collaboré ou simplement échangé un jour avec Pierre, avant de dessiner leurs propres routes. Une famille bien bigarrée, plein de fois recomposée, parfois déchirée, mais évidemment une famille aujourd’hui réunie par un même sentiment de tristesse. L’impression d’avoir perdu le noyau. Pierre, un drôle d’animal social, qui n’a cessé d’épauler et d’être épaulé à la fois, en s’entourant toujours avec attention. Tantôt tendre tantôt dur, des fois stratège, des fois maladroit, le plus souvent simplement généreux. Le communiste frondeur et poète. Celui à qui l’on doit beaucoup, sans avoir réussi à réprimer la pudeur ou à trouver le bon moment pour lui avouer, il est parti. Triple zut. J’ai aussi une pensée particulière vers Marsha Emanuel et tous ses proches.

On pourrait évoquer le Pierre-infatigable-agitateur, spectateur et acteur jamais repu, animateur crucial de la scène graphique depuis les années 1970, toujours curieux et intrigué par ses pairs créateurs et créatrices, d’ici ou d’ailleurs. Pierre était également militant politique, éclairé, voué à la construction du bien commun, de l’intérêt public. Son investissement dans une succession d’activités débordait amplement du travail de commandes graphiques. Pas de retraite chez Pierre-le-battant, malgré les embûches, les désillusions, les temps qui changent, seule la foutue maladie aura eu raison de cette détermination. J’espère bien que ses convictions continueront d’inspirer les faiseurs d’images d’aujourd’hui et de demain.

Mais avant tout, pour moi, Pierre c’était l’immense finesse d’un regard conjuguée à un humanisme ardent. Un regard unique, aiguisé, précis, attaché au sens et à la qualité plastique de tout ce qui pouvait lui passer sous les yeux. Un regard éveillé au près de Tomaszewski et depuis toujours gardé alerte, sans cesse enrichi, nourri par les créations de son temps. Un regard pour servir cette ambition passionnément moderne : participer toujours et encore à des créations et des aventures «élitaires pour tous». Un Apollon dans la démocratie.

Ton humanité va me manquer.



Peut-être est-ce le moment de relire quelques uns de ses mots, lui avec qui il était si agréable de papoter et débattre.
«La création graphique en France existe», Étapes n°120, mai 2005.
Allocution donnée dans le cadre de la remise du prix Erasme, 2006.
«Un entretien avec Pierre Bernard», extrait de notre mémoire Citoyen-graphiste, 2008.
«L’image est un terrain de lutte permanent», un entretien à propos de la naissance de Grapus donné en 2013 à Xavier de Jarcy de Télérama, publié cette semaine.



Je vous invite aussi à lire Apollon dans la démocratie de Walter Gropius, un de ses livres fétiches. J’ai deux exemplaires à la maison, je peux les prêter.
Et puis n’oubliez pas de lire Le Monde Diplomatique, son journal préféré!

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