Journal des Arts Déco, numéro du 5 novembre 2007
Adrien Zammit - lundi 5 novembre 2007 - Création graphique
Douce jambe, fleurs damant.
La vie se prend à se rêver, belle.
La belle accélère le pas et saute.
Lavenir, nest pas demain.
La vie nest pas ailleurs,
la vérité nest pas cachée.
Tout saute.
Le royaume des flippés, Hop !
des fricqués, Hop !
des flicqués, Hop !
Lanémone sur laquelle lenfant appuie,
la méduse qui séchoue un après-midi du mois daoût.
Hop ! Hop ! Hop !
Gustave Courbet, Edouard Manet, Jean Dubuffet,
Hop ! Hop ! Hop !
Carl Lewis, Michael Johnson, Mike Powell,
Hop ! Hop ! Hop !
Tout saute. les rivets, les grenouilles et les directeurs,
Hop ! Hop ! Hop !
La vie se prend à se rêver, belle.
La belle accélère le pas et saute.
Lavenir, nest pas demain.
La vie nest pas ailleurs,
la vérité nest pas cachée.
Tout saute.
Le royaume des flippés, Hop !
des fricqués, Hop !
des flicqués, Hop !
Lanémone sur laquelle lenfant appuie,
la méduse qui séchoue un après-midi du mois daoût.
Hop ! Hop ! Hop !
Gustave Courbet, Edouard Manet, Jean Dubuffet,
Hop ! Hop ! Hop !
Carl Lewis, Michael Johnson, Mike Powell,
Hop ! Hop ! Hop !
Tout saute. les rivets, les grenouilles et les directeurs,
Hop ! Hop ! Hop !
(éditorial n°2)
Il est vingt et une heure ici haut, lheure de mettre le manteau. Une heure où les grandes personnes, les amis et les belles filles ont laissé place à un certain vide.
Devient alors apparent toute laigreur de lÉcole quand elle nest plus école.
Une poche détudiants est encore là, à ces heures tardives, travaillant de toutes leurs passions jusquau coupe-feux, le coupe-temps, tel un réveil qui sonne en plein rêve. Mis à la porte de ce que lon refuse de voir autrement que notre foyer, la sortie nous laisse blême.
Mais alors, quand vidée de sa vie, lÉcole se couche, demeure des fantômes.
Curs et dessins de craie, attrapés par ces murs hémoglobines, battent et clament un peu de subversion, rien quune empreinte dans la vitrine ignifugée.
Je te brûlerai mon doux palais,
Si stoïque tu te refuses
À contenir mes joyeux plaisirs.
Et toujours l'archive mais aussi des articles liés au journal sur www.arts-deco.org.
Il est vingt et une heure ici haut, lheure de mettre le manteau. Une heure où les grandes personnes, les amis et les belles filles ont laissé place à un certain vide.
Devient alors apparent toute laigreur de lÉcole quand elle nest plus école.
Une poche détudiants est encore là, à ces heures tardives, travaillant de toutes leurs passions jusquau coupe-feux, le coupe-temps, tel un réveil qui sonne en plein rêve. Mis à la porte de ce que lon refuse de voir autrement que notre foyer, la sortie nous laisse blême.
Mais alors, quand vidée de sa vie, lÉcole se couche, demeure des fantômes.
Curs et dessins de craie, attrapés par ces murs hémoglobines, battent et clament un peu de subversion, rien quune empreinte dans la vitrine ignifugée.
Je te brûlerai mon doux palais,
Si stoïque tu te refuses
À contenir mes joyeux plaisirs.
Et toujours l'archive mais aussi des articles liés au journal sur www.arts-deco.org.