Jan Davidsz de Heem, Nature morte, XVIIe siècle.

Nous connaissions l’économiste Frédéric Lordon pour les éclaircissements qu'il peut proposer aussi bien sur la crise financière, le fonctionnement du néolibéralisme, le traité constitutionnel européen… Récemment il a accordé un entretien au journal CQFD dans lequel il expose une partie de sa pensée, revenant sur les lieux communs bancals de la critique anticapitaliste, déroulant son idée très convaincante d’une « transformation de la configuration présente du capitalisme».
Mais l'économiste se retrouve être aussi un lecteur de Spinoza. On le retrouve dans une conférence (brève et dense) organisée par l’association Ars Industrialis au Théâtre de la Colline en mars 2009.
Son sujet, « Ce que la valeur esthétique fait à la valeur économique ».

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Une citation relevée au passage :
« Les hommes se trompent quand ils se croient libres, opinion qui consiste en cela seul qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes qui les déterminent. » Spinoza


Cildo Meireles, Zero dollar, 1978-1984.