Stefan Sagmeister, conférence au Centre Pompidou
Adrien Zammit - jeudi 13 janvier 2011 - Création graphique
Pour celles et ceux qui comme moi se sont cassés le nez lautre jour en cherchant à assister à cette conférence dautres (des classes entières par exemple) sétaient mieux organisés et campaient devant la salle depuis plusieurs jours , voici sa captation vidéo.
Donc petite compensation pour les absents ni sous-titrée ni doublée malheureusement. Personnellement, avec mon piteux anglais, pas mal de trucs méchappent. Mais ce nest très grave. Au final ce qui ma le plus étonné cest de ne pas du tout tomber sur un show à laméricaine, dans le genre de TEDx le type est simple et presque monocorde à linverse se ses travaux, toujours surprenants, colorés et parfois même exubérants.
Au niveau de la 35e minute, il évoque la conception de lidentité graphique de la Casa da mùsica, à Porto bâtiment conçu par lagence de Rem Koolhas. Un travail de «charte graphique» qui est très éloigné des recettes dominant le «genre», met à profit une analyse simple et intuitive du lobjet à représenter pour proposer un signe à la fois évident et vivant, utilisant pour son affaire un petit programme informatique qui intègre un peu daléatoire (nest-ce pas vivifiant?) tout en sappuyant pragmatiquement sur ce que fait ce lieu (soit les images utilisées dans ses communications).
Un bon exemple dalternative aux ordinaires logos, à mettre à côté du travail dHelmo pour le CAPC, de Fanette Mellier pour le Parc Saint Léger, dA is a name pour les éditions Trace et empreintes, ou encore de Susanna Shannon pour Sud Solidaires
(À ce sujet, si nos lecteurs ont en tête dautres exemples de ce type didentité visuelle non rigide, que ce soit en France ou ailleurs, nhésitez pas à nous les soumettre via commentaires!)
Relevons cependant lavant dernière question de la conférence (1h26), posée par un sympathique trouble-fête, qui ne manque pas dintérêt en mettant Sagmeister devant une de ses contradictions Promouvoir, via notamment des conférences quelque peu égocentriques, une pratique «heureuse» du design, une pratique ainsi proclamée comme modèle alors même quelle est éminemment personnelle et inimitable. Sa réponse botte un peu en touche à mon avis.
Il nen reste pas moins une référence pour mon propre travail. Ses productions sont souvent de très belles surprises (notamment du fait de son goût de touche-à-tout), avec ceci de récurrent quelles dégagent toujours du plaisir ; et il ne sagit jamais de communiquer du «bonheur» lisse comme le martèlent publicitaires et magazines féminins, mais bien le bonheur gourmand et romancé de leur pétillant auteur.
www.sagmeister.com (nouveau site depuis décembre 2010).
Donc petite compensation pour les absents ni sous-titrée ni doublée malheureusement. Personnellement, avec mon piteux anglais, pas mal de trucs méchappent. Mais ce nest très grave. Au final ce qui ma le plus étonné cest de ne pas du tout tomber sur un show à laméricaine, dans le genre de TEDx le type est simple et presque monocorde à linverse se ses travaux, toujours surprenants, colorés et parfois même exubérants.
Au niveau de la 35e minute, il évoque la conception de lidentité graphique de la Casa da mùsica, à Porto bâtiment conçu par lagence de Rem Koolhas. Un travail de «charte graphique» qui est très éloigné des recettes dominant le «genre», met à profit une analyse simple et intuitive du lobjet à représenter pour proposer un signe à la fois évident et vivant, utilisant pour son affaire un petit programme informatique qui intègre un peu daléatoire (nest-ce pas vivifiant?) tout en sappuyant pragmatiquement sur ce que fait ce lieu (soit les images utilisées dans ses communications).
Un bon exemple dalternative aux ordinaires logos, à mettre à côté du travail dHelmo pour le CAPC, de Fanette Mellier pour le Parc Saint Léger, dA is a name pour les éditions Trace et empreintes, ou encore de Susanna Shannon pour Sud Solidaires
(À ce sujet, si nos lecteurs ont en tête dautres exemples de ce type didentité visuelle non rigide, que ce soit en France ou ailleurs, nhésitez pas à nous les soumettre via commentaires!)
Relevons cependant lavant dernière question de la conférence (1h26), posée par un sympathique trouble-fête, qui ne manque pas dintérêt en mettant Sagmeister devant une de ses contradictions Promouvoir, via notamment des conférences quelque peu égocentriques, une pratique «heureuse» du design, une pratique ainsi proclamée comme modèle alors même quelle est éminemment personnelle et inimitable. Sa réponse botte un peu en touche à mon avis.
Il nen reste pas moins une référence pour mon propre travail. Ses productions sont souvent de très belles surprises (notamment du fait de son goût de touche-à-tout), avec ceci de récurrent quelles dégagent toujours du plaisir ; et il ne sagit jamais de communiquer du «bonheur» lisse comme le martèlent publicitaires et magazines féminins, mais bien le bonheur gourmand et romancé de leur pétillant auteur.
www.sagmeister.com (nouveau site depuis décembre 2010).