Nouvelles du front, de Marseille à Brest



Marseille, du côté de la Friche La Belle de Mai. Le temps de descendre du train, de remonter le vélo (aucun train Paris-Lyon, Paris-Avignon, Paris-Marseille… n’accepte les vélos non démontés/rangés dans des housses, c’est une honte) et avec Abi et Julien nous filons voir l’exposition Paranorama du Dernier cri, dernier jour avant sa clôture. Avec des travaux de Rémi, Goyon et Moolinex.



Les affiches — faites main — de Moolinex sont juste superbes. Mais l’ensemble de cette exposition était remarquable, truffée de choses variées et certaines très drôles.



Marseille toujours, ville que je connais trop peu et qui m’attire tant. Le soleil d’avril fait déjà bien roussir les peaux.



De Marseille à Eyguières en vélo, en passant par le plateau de Vitrolles dominant cet étonnant étang de Berre. Puis d’Eyguières à Arles par ces petites routes entre Crau et Alpilles.



En partant d’Arles, le tour complet du parc naturel régional de la Camargue en vélo.



Samedi 16 c’était la deuxième édition de la «Fête du printemps», organisée par l’ami Maël et sa bande de joyeux gaillards et hirondelles, dans sa grange joliment aménagée durant l’automne (le Bureau d’Ingéniosité Grandiloquente qu’ils disent). Y passer était inévitable, cela fût si coloré…



Le thème «peignoirs futuristes» a pu donner d’étonnantes choses comme cet Aloys, difficilement reconnaissable dans l’obscurité enivrée du jardin.



D’Eyguières à Avignon en vélo, en coupant par les Alpilles, puis par le val de Durance. Retour à Paris. Fin de petites vacances.



Le livre qui m’accompagne actuellement dans mes petits voyages. Le dernier ouvrage de Jean-Christophe Bailly qui nous délecte de coins et recoins de France dans une prose baladeuse, savante et généreuse. Catherine de Smet avait conclu son intéressante intervention à Pau en en citant quelques lignes (portant sur la typographie des panneaux de gare), ce qui n’a pas manqué de me donner l’envie de retrouver cet auteur dont La Ville à l’œuvre m’avait tant séduit.



À Brest, nous travaillons chez Nicolas. De cet autre côté de la France il fait tout aussi beau.



Hier, Existence n°42 (le journal de l'APEIS) a été envoyé à son imprimeur – Ravin bleu –, troisième numéro que nous commettons et qui sortira tout juste, tout poil, tout chaud pour le 1er mai. Allez vous glisser dans le cortège des travailleurs et vous pourrez vous en procurer un. Mais l’abonnement est tout aussi recommandable — Pour 5 numéros, chômeurs, minima sociaux : 8€ ; travailleurs précaires : 15€ ; soutien : 30€ ou plus ; envoyez vos coordonnées accompagnées d’un chèque à l’ordre d’Abalabu à l’adresse du journal : – Existence!, 8, rue de Verdun, 94800 Villejuif (apeis@live.fr).



Ce matin, déjeuner avec Le Monde de la veille (22 avril) et la rencontre avec cette image, déjà vue par ici quelques temps avant. Le copain Zoo Project, parti faire un tour en Tunisie, ne manque pas de jeunesse et d’intelligence en passant ainsi des murs défraîchis de Belleville aux rues «libérées» de Tunis.
Son site, récemment mis en ligne au profit de la présentation de ce dernier travail, vous en montrera bien plus.
Émilien Bernard, qui avait fait sa rencontre pour Article11 papier n°1, est passé lui rendre visite en Tunisie — et de ce voyage, Lémi nous concocte un bon reportage de trois pages à lire dans l’Article11 n°4. Sortie prévue pour le 13 mai.
Le bouclage commence à peine.