Les sujets ne manquent toujours pas, l’envie est encore là, l’équipe des fois se dispute mais reste farouchement motivée par la raison d’être de ce joyeux et brulant canard : livrer une information de qualité sur des sujets qui en valent réellement la peine. Et puis nous aussi, côté mise en forme, nous en voulons encore ; notre méthode collective (chacun prenant en charge personnellement une partie des articles) tourne, d’autant que nous sommes maintenant quatre (Thibaud, Nico, moi et également Geoffroy depuis le précédent numéro).



Cet article pour vous annoncer la sortie du numéro 8, aujourd’hui vendredi 17 février. Les plus chanceux le trouveront au kiosque en bas de chez eux, les plus téméraires devront le réclamer à plusieurs kiosquiers avant de l’attraper (puisque nous ne pouvons toujours pas faire un tirage permettant d’abreuver tous les points de vente presse de France!), les usagers des gares le récupèreront dans un Relay tandis que les plus supporters prendront ou renouvelleront leur abonnement — c’est sans doute encore la meilleure manière de nous soutenir!

Au niveau contenu, pas de quoi s’ennuyer : une rencontre avec un ex-taulard où il est question d’homosexualité et de justice à retardement ; un reportage à Lens sur ce que provoque l’arrivée proche d’un Louvre ; quelques mots sur ces flics toujours plus nombreux à déposer des plaintes pour délit d’outrage ; un entretien avec l’historienne Arlette Farge sur le rapport que le peuple a avec le corps au XVIIIe siècle ; un topo sur le droit à l’avortement en France, encore difficile à faire appliquer ; le récit du parcours d’un émigré malien, d’une violence ahurissante bien que tristement «ordinaire» ; un texte du Collectif pour la réquisition, l’entraide et l’autogestion ; la chronique de Jean-Pierre Garnier sur le «développement urbain» d’Ivry-sur-Seine ces dernières années ; l’histoire des dockers de Liverpool ; un entretien avec Guillaume Kosmicki, l’auteur du bouquin Free Party. Une histoire, des histoires ; et puis pleins d’autres chroniques…

Ça bombarde. Et nos contributeurs image y sont pour quelque chose! D’abord avec la très belle couverture signée Sophie Guerrive. Et puis, Éric Watier nous a confié l’impression d’une planche de sa monnaie de singe ; Lionel Serre revient avec un petit dessin cinglant ; quelques pages après Alaric Garnier calligraphie deux nouveaux énoncés ; Emmanuel Tête nous offre sa peinture drôlement naïve, quelque peu étrange ; et nous finirons avec la douceur critique du trait de Cindy Lo.



J’espère que tout cela vous aura mis l’eau à la bouche, en tout cas ça coute toujours pas plus cher qu’un demi de bière! Et puis c’est pas tous les jours qu’un journal «de gauche» se fait imprimer en bleu et rose!



Bonne lecture.