Un atelier de sérigraphie mobile et un peu de voyage à Nantes
Geoffroy Pithon - dimanche 22 juillet 2012 - Pérégrinations
Cétait à Nantes cette semaine, sur la place publique, aux alentours du nouveau Carrousel des machines de lÎle, que Quentin Bodin et Luc de Fouquet ont décidé de clore en beauté une grosse semaine de pérégrinations dans le sud de la Bretagne, à bicyclette, accompagnés de leur atelier de sérigraphie mobile (une remorque avec un meuble à tiroir).
En le déballant sur les marchés des villages de vacances tels que Guérande, Carnac, le Crouesty, Tréffléan
un peu à la manière des ateliers populaires latins ou des cordels, ils ont monté leur petite fabrique dimages in situ.
«Poussés par un soleil brillant (ou presque), une fertile imagination post-diplômatoire (ou presque), une folle envie dévasion et de découvrir le monde, nous prenons la route en vélo munis de notre charrette sérigraphique afin dimprimer cartes postales et images souvenirs sur les côtes et terres bretonne!» Quentin et Luc
Même si le beau temps nétait pas forcément au rendez-vous, les deux sérigraphistes en vadrouille ont réussi à imprimer une belle quantité de cartes postales colorées et décalées grâce à leur installation balaise. Vendus prix libre, ces objets uniques sont aussi une façon pour les badauds de (re)découvrir cette technique dimpression artisanale, au rendu inégalable et au charme précieux un peu de culture graphique populaire ne fait pas de mal pendant les vacances. Et ça a lair de prendre, bien joué les gars! (Un spécial chapeau bas pour avoir passé le pont de Saint-Nazaire en vtt, et avec la carriole (!) on connaît la tête des cyclistes sur cette piste infernale.)
Loccasion aussi de faire une première immersion dans cette manifestation culturelle, importante dans louest actuellement, quest Le Voyage à Nantes : «la ville renversée par lart» quils disent! En tout cas il faudra que je revienne, le parcours est intense et riche, se veut largement ouvert mais garde une touche très nantaise et branchée. En tout cas un paquet dexpo et dévénements gratuits viennent compléter les uvres in situ dEstuaire, la biennale dart contemporain locale qui mavait déjà bien séduit les années précédentes. On pense presque à Lille 3000 avec son lot de buvettes et danimations plein-air où lesthétique Royal de Luxe se fait souvent sentir comme cette crêperie géante et un peu sauvage, installée dans une friche de lîle de Nantes qui, apparemment, accueillera bientôt la nouvelle école d'art publique ; on y a prix notre complète et une bolée de cidre.
Jétais content de pouvoir profiter enfin du travail de Roman Signer dont on me clame souvent les bien-faits thérapeutiques des expériences carrément dada, souvent sur fond dalpages suisses comme en témoigne la première de couv du catalogue de lexpo soigneusement dessiné par Grégoire Romanet pour le compte des Éditions Dilecta, très classe, avec un flip book intégré à la mise en page.
Au passage, les belles planches de bois sérigraphiées de lartiste américaine Jessica Stockholder, accueillies par le Frac des Pays de la Loire.
«Poussés par un soleil brillant (ou presque), une fertile imagination post-diplômatoire (ou presque), une folle envie dévasion et de découvrir le monde, nous prenons la route en vélo munis de notre charrette sérigraphique afin dimprimer cartes postales et images souvenirs sur les côtes et terres bretonne!» Quentin et Luc
Même si le beau temps nétait pas forcément au rendez-vous, les deux sérigraphistes en vadrouille ont réussi à imprimer une belle quantité de cartes postales colorées et décalées grâce à leur installation balaise. Vendus prix libre, ces objets uniques sont aussi une façon pour les badauds de (re)découvrir cette technique dimpression artisanale, au rendu inégalable et au charme précieux un peu de culture graphique populaire ne fait pas de mal pendant les vacances. Et ça a lair de prendre, bien joué les gars! (Un spécial chapeau bas pour avoir passé le pont de Saint-Nazaire en vtt, et avec la carriole (!) on connaît la tête des cyclistes sur cette piste infernale.)
Loccasion aussi de faire une première immersion dans cette manifestation culturelle, importante dans louest actuellement, quest Le Voyage à Nantes : «la ville renversée par lart» quils disent! En tout cas il faudra que je revienne, le parcours est intense et riche, se veut largement ouvert mais garde une touche très nantaise et branchée. En tout cas un paquet dexpo et dévénements gratuits viennent compléter les uvres in situ dEstuaire, la biennale dart contemporain locale qui mavait déjà bien séduit les années précédentes. On pense presque à Lille 3000 avec son lot de buvettes et danimations plein-air où lesthétique Royal de Luxe se fait souvent sentir comme cette crêperie géante et un peu sauvage, installée dans une friche de lîle de Nantes qui, apparemment, accueillera bientôt la nouvelle école d'art publique ; on y a prix notre complète et une bolée de cidre.
Jétais content de pouvoir profiter enfin du travail de Roman Signer dont on me clame souvent les bien-faits thérapeutiques des expériences carrément dada, souvent sur fond dalpages suisses comme en témoigne la première de couv du catalogue de lexpo soigneusement dessiné par Grégoire Romanet pour le compte des Éditions Dilecta, très classe, avec un flip book intégré à la mise en page.
Au passage, les belles planches de bois sérigraphiées de lartiste américaine Jessica Stockholder, accueillies par le Frac des Pays de la Loire.