Workshop «Hit Parade» à lUniversité de Strasbourg
Adrien Zammit - vendredi 2 octobre 2015 - Pédagogie
Avec Geoffroy, nous sommes ces jours-ci à Strasbourg pour animer un workshop avec les étudiants du master design de lUniversité de Strasbourg (34 étudiants de M1 et M2). On commence par trois premiers jours cette semaine (puis deux autres mi-octobre).
Avec dans un coin de tête de bons souvenirs où la musique a une place particulière, comme ces fois où des copains vous ont fait découvrir un morceau, un artiste ; ou ces instants de vie où une musique était là, comme par magie, telle une B.O. idéale ; ou encore ces pochettes d'album ou ces clips tellement forts ou surprenants qu'on les a gravés avec la musique quils accompagnent Le sujet :
Studio 13/16 au collège
Geoffroy Pithon - mercredi 1 juillet 2015 - Pédagogie
Nouvelle collaboration avec le Studio 13/16 du Centre Pompidou pour sa 2ème édition du «Studio 13/16 au collège».
Entre avril et mai, il s'est installé dans trois collèges parisiens pour proposer quelques activités autour de l'art évidemment. La thématique cette année collait plutôt bien à notre esprit: lexpression dun sentiment, dune opinion, dune idée politique.
Histoire Vive
Jil Daniel - lundi 11 mai 2015 - Pédagogie
«Histoire vive». Rien que le nom, déjà, sonne antinomique. Lhistoire, cest bien connu, cest cette chose rigide, monolithique, qui a toujours été là. De toute façon elle sera encore ici quand on sera parti, à peine changée.
Pourtant, il y avait ce gars, avec sa bibliothèque pleine de livres fous qui nous font écarquiller les mirettes. Et puis cet autre, qui nous parle de ses quatre cent coups avec une lueur de plaisir intact dans le fond des yeux, surtout quil continue de prendre part à des aventures avec la même délectation. Même cette jeune nana, perdue dans ses piles de documents, qui discute allègrement de la vieille presse militante.
Cest donc que cette histoire est susceptible dalimenter des imaginaires et dallumer des désirs cachés.
Tu vois, ces jeunes Hollandais qui ont fait vriller Amsterdam à la fin des années 1960 avec leurs joyeuses provocations? Et cet atelier non-mixte de féministes anglaises des années 1970? Et puis ceux-là, autonomes allemand dans les années 1980 et 1990? Et puis toute cette presse indé qui sessaye, aujourdhui encore, à une autre manière de faire du journalisme? Eh bien tout ça constitue nos constellations à nous, ces petites choses brillantes quon regarde de loin et qui souffle sur les braises de nos envies.
Cette récolte, Formes vives lavait entamé pendant les études (ça et ça), puis en avait formalisé une ébauche en 2011 pour les Rencontres Médias Libres à Longo Maï. Et puis, pris dans dautres choses, lébauche était restée en létat.
2015. On en reparle même si on peine toujours à se motiver à compléter ce site. Mais un événement inattendu précipite la chose, et puis voilà quarrive le moment où on vous invite à aller jeter un il!
La formule est sensiblement la même quavant : pour (presque!) chaque page, une collection dimages avec quelques liens. Il y a des fois un texte plus ou moins long qui introduit les images. Dans la mesure du possible nous les avons légendées (laisser la souris sur chaque image, la légende apparait). Il faut voir ce site comme un outil de recherche, un index de références qui sétoffe progressivement, en parallèle de nos découvertes respectives. Alors «revenez-y donc mes jolies demoiselles» comme dit la chanson!
Cest par ici!
Pourtant, il y avait ce gars, avec sa bibliothèque pleine de livres fous qui nous font écarquiller les mirettes. Et puis cet autre, qui nous parle de ses quatre cent coups avec une lueur de plaisir intact dans le fond des yeux, surtout quil continue de prendre part à des aventures avec la même délectation. Même cette jeune nana, perdue dans ses piles de documents, qui discute allègrement de la vieille presse militante.
Cest donc que cette histoire est susceptible dalimenter des imaginaires et dallumer des désirs cachés.
Tu vois, ces jeunes Hollandais qui ont fait vriller Amsterdam à la fin des années 1960 avec leurs joyeuses provocations? Et cet atelier non-mixte de féministes anglaises des années 1970? Et puis ceux-là, autonomes allemand dans les années 1980 et 1990? Et puis toute cette presse indé qui sessaye, aujourdhui encore, à une autre manière de faire du journalisme? Eh bien tout ça constitue nos constellations à nous, ces petites choses brillantes quon regarde de loin et qui souffle sur les braises de nos envies.
Cette récolte, Formes vives lavait entamé pendant les études (ça et ça), puis en avait formalisé une ébauche en 2011 pour les Rencontres Médias Libres à Longo Maï. Et puis, pris dans dautres choses, lébauche était restée en létat.
2015. On en reparle même si on peine toujours à se motiver à compléter ce site. Mais un événement inattendu précipite la chose, et puis voilà quarrive le moment où on vous invite à aller jeter un il!
La formule est sensiblement la même quavant : pour (presque!) chaque page, une collection dimages avec quelques liens. Il y a des fois un texte plus ou moins long qui introduit les images. Dans la mesure du possible nous les avons légendées (laisser la souris sur chaque image, la légende apparait). Il faut voir ce site comme un outil de recherche, un index de références qui sétoffe progressivement, en parallèle de nos découvertes respectives. Alors «revenez-y donc mes jolies demoiselles» comme dit la chanson!
Cest par ici!
Journal mural à la MJC de Croix
Geoffroy Pithon - vendredi 3 avril 2015 - Pédagogie
La classique formation ÉcraNomade!
Pour la troisième année consécutive je retournais la semaine dernière avec Nicolas Leblanc à la MJC de Croix pour trois jours de stage autour du journal mural. Nous recevions un groupe d'éducateurs venu chercher des idées/outils en vue de pouvoir les ré-utiliser et les adapter au sein de leur structure respective avec des publics jeunes (enfants ou ados).
Precarity Pilot
Adrien Zammit - vendredi 30 janvier 2015 - Pédagogie
We're glad to have contributed in Precarity Pilot (pratiche non-affermative), an educative research in the design field leads by Caterina Giuliani, Bianca Elzenbaumer & Fabio Franz. They organised workshops, wrote articles and collected essays and interviews. How can we live as a designer today? could be their general question. And young designers & students aren't not only concerned by that. Recently, the Precarity Pilot team created their web platform. It's a really generous and interesting action, a similar initative in France could be great!
Workshop à l'Eesab, site de Brest
Nicolas Filloque - jeudi 15 janvier 2015 - Pédagogie
Quil est doux de travailler à la maison! Du 5 au 9 janvier et pour la première fois pour moi, nous intervenions à l'école d'art de Brest. Nous avions envie de réaliser des images collectives en sérigraphie. Geoffroy est venu de Nantes pour loccasion. Comme ce workshop tombait en tout début d'année, que nous devions subir les images souvent pathétiques des vux politiques, nous avions entrepris de faire des affiches-vux.
Si le déroulement des premiers jours fut plutôt normal, l'attentat à Charlie Hebdo nous ébranla. Nous avons continué à faire des images, nous avons chercher à faire ensemble une image. Nous en avons discuté longuement, nous avons fait des croquis, nous les avons regardé, nous en avons parler. Nous nous sommes heurtés à nos images polysémiques et avons concédé que nous n'avions, en somme, rien de simple à dire.
Vers un collège collégial?
Nicolas Filloque - dimanche 4 janvier 2015 - Pédagogie
Une nouvelle saison commence sur Strabic: 1 société, 100 écoles. Nous avons réalisé les illustrations d'un article sur un projet de collège à Aubervilliers, Vers un collège collégial?. Entre réflexions pédagogique, architecturale et sociologique, une envie de faire plusieurs pas de côté.
«Longtemps lécole nétait pas un lieu mais une pratique. Comment agir et apprendre en collectif ? Strabic a rencontré le Collectif pour un collège coopératif et polytechnique à Aubervilliers, composé de professionnels de lÉducation nationale (enseignants, CPE, documentalistes ) et duniversitaires travaillant en Seine-Saint-Denis ou à Paris.»
Deuxième semaine de techniques éducatives à Lorient
Nicolas Filloque - jeudi 26 juin 2014 - Pédagogie
De retour de presque deux semaines de «techniques éducatives» à Askoria à Lorient, avec les étudiants en première année d'éducateurs spécialisés. Une première semaine de pratique pour un petit groupe de 12 étudiants autour du graphisme : des panneaux passe-tête, des affiches politiques, des petites annonces incertaines, une typographie en terre, des tampons, du flocage, des petits films Dans la continuité de la première semaine.
Ces deux temps étaient suivis de deux jours consacrés à la conception et la conduite d'activités. Et d'un temps plus théorique pour, de tout ça, tirer la substantifique moelle.
Workshop avec les DSAA1 du Lycée Brequigny à Rennes.
Nicolas Filloque - lundi 31 mars 2014 - Pédagogie
Du 24 au 28 mars, j'étais sur avec les premières années DSAA graphisme pour animer un workshop de 21 heures étalé sur 5 jours. Un exercice intense avec à la fois peu et beaucoup de temps. Avec le découpage du planning en demi-journées et les autres obligations scolaires des étudiants, j'ai choisi de lancer de nombreuses pistes de travail autour d'un même sujet, plutôt qu'un même exercice au long cours.
Après avoir imaginé une fausse ville, nous avons élaboré un faux programme électoral (c'était les municipales). Nous avons construit l'identité graphique et typographique de trois partis politiques défendant peu ou prou le même programme, puis les affiches, et la couverture du journal de Rennes qui fêterait l'hypothétique victoire. Et nous avons goûté au plaisir des gifs animés.
Après avoir imaginé une fausse ville, nous avons élaboré un faux programme électoral (c'était les municipales). Nous avons construit l'identité graphique et typographique de trois partis politiques défendant peu ou prou le même programme, puis les affiches, et la couverture du journal de Rennes qui fêterait l'hypothétique victoire. Et nous avons goûté au plaisir des gifs animés.
Feuilleton maison à Saulzoir
Geoffroy Pithon - lundi 24 mars 2014 - Pédagogie
Pédagogie toujours!
Pour la seconde fois, du 18 au 21 mars, nous proposions la formation «Feuilleton-Maison» à l'invitation de Nicolas Leblanc de l'association ÉcraNomade et en compagnie de Florence Voisin de l'Atelier Buissonnier. Moi et Florence intervenions via lassociation Groupe Cordel.
Workshop à l'École Nationale Supérieure d'Art de Limoges
Nicolas Filloque - samedi 22 mars 2014 - Pédagogie
Dans le cadre de la semaine transversale Charivari nous avons été convié pour mener une semaine de workshop sérigraphie. L'occasion de remettre en route l'atelier fermé il y a plus d'un an dans l'école d'art de Limoges, l'excuse pour se lancer dans la production d'images politiques. Une forme proche du workshop de Clermont-Ferrand avec un tempo plus serré, un groupe plus important et du matériel à éprouver, du sport!
Laver des cadre, trier, dégrafer, ranger, agencer, trouver le bon temps de pose pour l'insolation, sortir les encres, essayer les mélanges, trouver des pots, découper des feuilles, essayer les racles, tailler les racles, enduire, sécher, tester les tables d'impression, trouver une rallonge électrique, manger, faire du café, peindre, choisir sa couleur, poser le scotch, enfiler un tablier, imprimer, retirer le scotch, laver, trier et ranger les impressions, massicoter, faire une AG, discuter des formes, trouver un slogan, chercher une typo, imprimer sur calque, tramer, découper, scotcher, insoler, sécher, imprimer, laver, afficher. Et danser.
Un club damateurs dimages
Adrien Zammit - jeudi 20 mars 2014 - Pédagogie
Émilie Lamy partie à la Nouvelle Orléans, me voilà à reprendre le cours de culture de limage à lECV dAix-en-Provence. Proposition enrichissante je pense! Quest-ce quun cours de culture de limage? Forcément personnel, à cheval entre histoire de lart, histoire du graphisme, cabinet de curiosité peut-être? Une sorte de culture générale? Une invitation à voir pleins de choses, à entraîner sa curiosité et son regard. Cest en tout cas pour moi une bonne occasion pour se replonger dans des documents importants (textes, images, cinéma
) et en découvrir de nouveaux.
Jinvite les étudiants à déterminer avec moi la thématique abordée au prochain cours ; cest ainsi que mercredi prochain, nous traiterons de la lettre-image (ou typographie ornementale) avec les 2e années. Et avec les 3e années, nous aborderons le vaste thème du graphisme dans limage en mouvement (génériques, clips, films danimation ). Ces cours ne se prétendent absolument pas exhaustifs, chaque thème méritant sans doute des dizaines dheures. Et puis, comme les étudiants, je ne prépare les cours que dune semaine à lautre ; cela laisse peu de temps pour «construire» quelque chose de complet, les documents que je réussirai à réunir et à ordonner ne formeront quune mise en bouche. Je tâcherai quand même de distiller des points de repères importants. Et les étudiants auront aussi à charge de composer une partie du cours, ils viendront avec des images sous le coude, à faire partager aux autres, peut-être cela ouvrira des discussions?
Chaque cours dure 1h30.
Un autre élément structurant du club ce sont les carnets individuels que doivent tenir les étudiants, pour leurs propres récoltes documents, notes, croquis , une manière pour moi de suivre leur investissement et leur apprentissage.
Jattends bien sûr de voir comme tout cela tient concrètement!
Le premier cours, un peu spécial (une sorte de cours inaugural), traitait de sémiologie et de son rôle déterminant dans la pratique de la communication visuelle et notamment dans la publicité contemporaine, depuis les années 1960. Dun autre côté, les Grapus, eux aussi ont pris Roland Barthes très au sérieux ; «Pendant notre première période on faisait des « images signifiantes » : comme on pouvait démonter les images, on pensait pouvoir les remonter, faire des démonstrations par limage. Donc, comme ça, on utilisait des signes qui expliquaient des choses» (Pierre Bernard, in Citoyen-Graphiste). Alors quoi de mieux que la «Rhétorique de limage» de Barthes pour attaquer?
Laffiche de Grapus pour une expo (qui a fait la polémique) sur la publicité, au CCI, 1975.
Jinvite les étudiants à déterminer avec moi la thématique abordée au prochain cours ; cest ainsi que mercredi prochain, nous traiterons de la lettre-image (ou typographie ornementale) avec les 2e années. Et avec les 3e années, nous aborderons le vaste thème du graphisme dans limage en mouvement (génériques, clips, films danimation ). Ces cours ne se prétendent absolument pas exhaustifs, chaque thème méritant sans doute des dizaines dheures. Et puis, comme les étudiants, je ne prépare les cours que dune semaine à lautre ; cela laisse peu de temps pour «construire» quelque chose de complet, les documents que je réussirai à réunir et à ordonner ne formeront quune mise en bouche. Je tâcherai quand même de distiller des points de repères importants. Et les étudiants auront aussi à charge de composer une partie du cours, ils viendront avec des images sous le coude, à faire partager aux autres, peut-être cela ouvrira des discussions?
Chaque cours dure 1h30.
Un autre élément structurant du club ce sont les carnets individuels que doivent tenir les étudiants, pour leurs propres récoltes documents, notes, croquis , une manière pour moi de suivre leur investissement et leur apprentissage.
Jattends bien sûr de voir comme tout cela tient concrètement!
Le premier cours, un peu spécial (une sorte de cours inaugural), traitait de sémiologie et de son rôle déterminant dans la pratique de la communication visuelle et notamment dans la publicité contemporaine, depuis les années 1960. Dun autre côté, les Grapus, eux aussi ont pris Roland Barthes très au sérieux ; «Pendant notre première période on faisait des « images signifiantes » : comme on pouvait démonter les images, on pensait pouvoir les remonter, faire des démonstrations par limage. Donc, comme ça, on utilisait des signes qui expliquaient des choses» (Pierre Bernard, in Citoyen-Graphiste). Alors quoi de mieux que la «Rhétorique de limage» de Barthes pour attaquer?
Laffiche de Grapus pour une expo (qui a fait la polémique) sur la publicité, au CCI, 1975.