Votre recherche de ensad a donné 27 résultats.

Workshop à l'Ensad

Nous avons été invités par Dirk Behage à intervenir cinq jours à l'Ensad avec un groupe d'étudiant·e·s de quatrième et cinquième année de design graphique (DGMM pour les intimes). Nous avions déjà remis les pieds dans l'école l'an passé pour une conférence mais c'était la première que nous y revenions pour un temps de pratique et consistant en plus, cinq jours! Pour moi, dix ans presque jour pour jour depuis mon diplôme. Avec le plaisir de voir celles et ceux qui sont encore là et de constater aussi que certain·e·s sont parti·e·s.

Nous avions un large thème, l'identité, et des envies de faire de très grandes images en usant de la sérigraphie mais sans se mettre à la table. La situation de l'école, à deux pas du Panthéon, nous donne une piste de départ. Mais alors, dans notre panthéon à nous, on y mettrait qui? on y mettrait quoi? Des gens? Des objets? Des mouvements? Des lieux? Des périodes de l'histoire?

→ Voir la suite

Integrated 2017, Antwerpen (BE), Tuesday 14.11, 19:15 — “Tiny dance of lively forms around commodity ashes”



Just a week after our talk at Ensad Paris, we're glad to participate at Integrated 2017, a two days "thought-provoking conference" organised by St Lucas School of Arts Antwerp (Anvers). We plan to propose something new for Formes Vives, something we have in mind since a while… We'll try to surpass a "classic" presentation (showing a commissions & artworks panel) for a kind of performance, a joyful mix of videos, political, personal and poetical texts, music, little actions, and a lot of good mood. Of course, if this preview run good, we hope acting it again!
Here : all information about Integrated 2017.

du côté des pas de côté, conférence à l'ensad mardi 7 novembre


Avec Nicolas, nous serons à l'Ensad demain soir pour donner une conférence autour de la notion de « collectif », nous y présenterons la récente aventure Feu-Foin (une école d'art en 2017?), menée en compagnie de Marion Pinaffo et d'étudiants de l'Ensa de Limoges sur le Plateau de Millevaches ainsi que différentes expériences de chantiers « ouverts » menés avec ou au sein d'autres collectifs (Collectif ETC, Saprophytes, la Fraternelle…).

Toutes les infos ici

Entretien avec Mateo Broillet

«Dans le cadre de mon projet de mémoire de troisième année développé à l'École cantonale d'art de Lausanne avec Alexandru Balgiu et Deodaat Tevaearai, je souhaite poursuivre une réflexion sur la notion de formes et d'images politiques. Dans ce sens, je souhaite savoir si vous seriez disponibles pour un entretien composé de quelques questions sur votre pratique et votre engagement.»
Mateo Broillet, 4 janvier 2014.

Les questions de Mateo nous ont intéressé, notamment celles qui touchent des sujets que nous n’avions pas eu l’occasion d’aborder jusqu’ici (dans la rubrique «Textes Formes Vives» vous pouvez retrouver nos précédents entretiens écrits avec des étudiants). Du coup, nous avons pris le temps d’y répondre tous les trois, de manière détaillée (c’est un peu long!). Les images qui accompagnent l’entretien sont pour la plupart extraites de notre site (elles renvoient aux travaux en question).

→ Voir la suite

Philippe Chat

Demain samedi 13 avril se déroulera une déambulation artistique en hommage à Philippe Chat, à Fontenay-sous-Bois naturellement. Nous ne pourrons nous joindre à nos amis pour cet après-midi mais en écho nous faisons paraître ici un petit article.
Nous avons été très touchés par la disparition de Philippe le 22 décembre dernier, il était un vrai complice. Dès nos débuts il nous a vivement soutenu tout comme il a encouragé de nombreux pairs et permis à de très belles réalisations graphiques d’éclore — à Fontenay-sous-Bois!



On n’a jamais trop su quelle place, au sens bureaucratique du terme, Philippe occupait à la ville de Fontenay. Pour nous c’était quelque chose comme «Adjoint à l’image dans la ville» ou «Chargé de l’art et du graphisme dans la rue». Voilà quelques faits marquants ou souvenirs personnels du travail de cet infatigable soutien d’un graphisme d’utilité publique…

→ Voir la suite

Militanti e contenti



Progetto Grafico est la seule revue italienne entièrement consacrée au design graphique. Éditée par l’AIAP (Associazione italiana design della
 comunicazione visiva) et publiée en bilingue (italien + anglais), ce semestriel tend à devenir «un forum critique sur le graphisme international» en proposant des articles bien poussés, amplement référencés avec de riches recherches iconographiques.
Pour le numéro 22 de cet automne axé sur «l’espace commun», nous avons l’honneur de figurer dans le sommaire aux côtés d'articles hétéroclites abordant aussi bien le fameux Whole Earth Catalog, que le travail des signes dans l'espace public à l'université libre de Bolzano ou encore ce surprenant workshop sur des identités spontanées pour la ville de Pérouse.

C'est au travers d'une interview réalisée par Claude Marzotto que nous présentons l’atelier Formes Vives, son fonctionnement, ses boulots, ses hypothèses, ce qui nous permet aussi de revenir sur les passions et les désirs qui ont fait germer ce collectif, tout ça sur fond de belles doubles-pages finement composées.

On propose ici la version française de l’entretien.

→ Voir la suite

Un instant mon petit


Une buvette/épicerie associative installée pour quelques temps au Palais de Tokyo. Autour d'un collectif d'artistes, designers, barmen, maraîchers, le lieu se dessine au jour le jour et se fait le relais de projets et de dialogues rassemblés autour d'une certaine pensée-active de l'écologie conviviale, loin du matraquage greenwashing ambiant. S'y côtoient bibliothèque, école partagée, atelier de sérigraphie du samedi, affiches à la main et constructions de seconde-main, inspirés tantôt de savoir-faire amateurs et tantôt de techniques artisanales. Ne nous sentant ni experts en design service, ni en communication, ni en aménagement de bar ou d'épicerie, nous souhaitons avant tout établir une dynamique cohérente, exigeante et sensible entre des agriculteurs de produits locaux en transition bio, des badauds curieux et d'autres animateurs-spectateurs-acteurs en tout genre. Nous habitons actuellement une terrasse un peu isolée dans les nouvelles parties du bâtiment au 1er étage et nous ouvrons tous les jours (sauf le mardi) de 12h à 22h.

→ Voir la suite

Les Ambitieux géographiques



Comment le design en général et le graphisme en particulier peuvent entretenir un rapport singulier et sensuel avec les lieux, s’y mouvoir en quelque sorte? Comment ces métiers se risquent parfois dans l’activisme et les situations, dans les gestes et les paroles, à devenir une pratique environnementale? Certes, le paysagiste, l’architecte ou le scénographe n’ont de cesse d’aller et de venir sur ces espaces de création, mais le graphiste lui, semblerait greffé au bureau et à la machine.
Le nomadisme comme Poétique de la géographie m’est apparu comme une réponse possible pour entamer une ballade dans ce paysage atypique et chercher les mots, les figures et les sentiers appropriés pour faire surgir une culture. Elle pourrait alors définir un idéal personnel, un imaginaire du moment, sans les œillères mais avec les chaussures de marche. Elle manifesterait l’ambition de bâtir un terrain de jeu en devenir et servirait j’espère de socle assez stable pour scruter d’en haut le design non plus comme une forme figée dans l’objectivité mais peut-être comme un paysage où des arpenteurs / créateurs tracent aussi des sillons dans la terre battue pour dessiner bien sûre mais aussi pour y ramasser les graines vertueuses des projets à partager.

Après un travail d'analyse de certains enjeux du dit-design qu'ils soient politiques, sociaux ou écologiques, je me suis penché sur des pratiques variées et généreuses d'artistes, graphistes, illustrateurs, architectes, écoles... qui ont la bougeotte. Parfois c'est le déplacement d'atelier pour produire sur place qui les motive, d'autre fois c'est la randonnée ou l'économie de moyen, ou encore la question de l'hôte et de l'accueil. Les capacités d'adaptation et de création dont font preuve ces acteurs amènent à repenser un certain rôle social de ces métiers.

Mémoire de Geoffroy Pithon, Ensad 2011, à lire ici.




—

Workshop autonome et gronde d’enseignants aux Arts déco



Petite pétarade d’énergie étudiante aux Arts déco de Paris. Un des deux amphis de l'école a été réquisitionné lundi dernier, 28 février (jour de la rentrée), les chaises retirées, des tables de travail installées (avec la «permission»). Ce sont principalement des étudiants de 1re, 2e et 3e années, avec quelques dissidents venus de 4e ou 5e année, qui s’attellent à monter des projets, regroupés en petits ateliers poreux (de 3 à 15 personnes), en autonomie complète.
Quelques enseignants passent les voir, les soutenir, certains d’entre eux leur proposent même des cours ou des discussions.

Cela continue cette semaine encore pour aboutir à des espèces de portes ouvertes alternatives, vendredi prochain, 11 mars, de 17h à 21h – l’école sera ouverte «exceptionnellement» au public, dans une limite de 300 personnes.

Outre le plaisir «conquis» sur des projets décidés entre étudiants, dans une ambiance stimulante et un peu subversive, ce temps de travail non ordinaire devrait voir émerger des travaux investissants l’école avec des formes hétéroclites, pour arriver à des productions enthousiastes et bricolées. Tout ça est en cours et part dans un peu tous les sens – à l’opposé de «l’excellence» léchée, sectorisée, «professionnelle-pour-les-industriels» et «prospective-mon-cul» qui a pignon sur rue dans l’établissement.

→ Voir la suite

Les Arts déco de Geneviève Gallot = beaucoup de vent

Hier je parlais de l'état des «déformes» des Arts déco de Strasbourg, aujourd'hui je vous diffuse le tract que des camarades étudiants aux Arts déco Paris ont édité pour une belle occasion : la visite du comité d'experts de l'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (AERES, ministère de l'Enseignement supérieur) — comité déjà fort décrié depuis sa récente création — qui doit statuer sur la «mastérisation» de l'Ensad. J'espère que ces experts auront pu lire avec attention cet éclatant tract.
Les amis y décrivent la politique d'établissement mis à place par la nouvelle directrice Geneviève Gallot (tout dans la comm', rien dans la tête), le contrôle toujours plus fort des véreux coordinateurs des secteurs design graphique et design d'objet sur la pédagogie, la non-prise en compte des étudiants dans tout ça, etc.



Le tract : LaCourse-TractEnsad-03-2010.pdf

Gala Vanson, Le Partage du sol

Où l’artiste ne se sépare pas beaucoup de l’homme.



Quelle est la nature du lien qui se forme lors d’un processus de création collective? Comment le «vivre ensemble» détermine-t-il le contenu et la puissance d’une œuvre? Quelle trajet emprunte l’émotion esthétique lorsqu’elle parvient à délivrer au public le mystérieux sentiment de l’être-ensemble?

Ces questions tenteront de se poser avec justesse sur le plateau belge de la compagnie les Ballets C. de la B., que le chorégraphe Alain Platel fait danser amoureusement.

Le Partage du sol, mémoire de Gala Vanson, Ensad 2009 :
LePartageDuSol-GalaVanson.pdf

→ Voir la suite

Les affiches de Pesaro

Nous initions la nouvelle rubrique Intérêt public avec un travail que nous nous remémorons fréquemment. Il s'agit de la collaboration très vivante et très longue entre un graphiste, Massimo Dolcini, et une ville, Pesaro en Italie. Cette initiative dans le champs de la commande publique semble aujourd'hui encore extraordinaire. Ainsi, à notre avis, elle reste un très pertinent exemple d'une création graphique et politique.
Ce travail est décrit dans le catalogue de l'exposition Images d'utilité publique (1988, Centre Georges Pompidou), ouvrage collectif que nous avons beaucoup cité dans notre mémoire. Un grand merci à Marsha Emanuel pour nous avoir offert ce catalogue (également disponible à la bibliothèque de l'Ensad).



«À Pesaro, le centre de consultation familiale est situé au 32 via Nitti», 1978.

→ Voir la suite