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Quatre affiches Formes Vives à Chaumont!



Nous sommes très heureux de compter quatre affiches dans la sélection 2019 du Concours international d'affiches de la Biennale de design graphique de Chaumont.
L'ouverture c'est le weekend prochain 24-25-26 mai, nous y serons! Comme chaque édition du festival devenu biennale, notre expo fétiche reste celle des affiches, toujours des choses magnifiques à voir, réunies dans un même lieu — maintenant dans Le Signe – Centre national du graphisme.
Cette année il y a un prix du jury, on peut voter en ligne! Vivement qu'on puisse regarder ces images « en vrai »!



Ci-dessus, l'affiche de l'édition 2019 de la Biennale, dessinée par The Rodina. Ici le programme des festivités en ligne et en pdf.

Nos quatre affiches sélectionnées :
— Le diptyque des flippers créé début 2019 pour les éditions Ultra et imprimé chez dans une version sérigraphiée (4 coul dont 2 fluos) pour collectioneurs·ses, toujours dispo sur DosBleu.com + en vente directe par nos soins, n’hésitez pas à nous contacter : )
— L’affiche de saison 2018-2019 du Centre dramatique national de Montpellier : le Théâtre des 13 vents. Nous travaillons en ce moment même à l'affiche de saison à venir!
— L’affiche de la 1e édition (juin 2018) du festival Minuit avant la Nuit organisé par la SMAC d’Amiens La Lune des Pirates. Nous avons récemment achevé l'affiche de l’édition à venir, déjà visible dans Amiens et bientôt on vous en touche deux mots ici.
Ces quatre affiches ont été imprimées par Lézard Graphique, toujours un partenaire crucial pour pousser notre travail de l’image jusqu'à des impressions splendides.

C’est l’été, le temps des chantiers : Studio Plage en Vendée + Minuit avant la nuit à Amiens…

…enfin très bientôt l’été.



Depuis un peu plus d’une semaine, les Formes Vives s’activent du côté de Sion-sur-l'Océan (Vendée), en compagnie de Barreau & Charbonnet + le collectif Fichtre, pour la création de l’installation « Studio Plage » (esquisse dessinée cet hiver). Au total c’est quatre semaines de chantier pour fabriquer ce premier épisode de « Studio Plage » titré : « Les aventures des mers de l’ouest ».
On construit un vrai faux décor de cinéma d'inspiration océnographique, imaginé, dessiné et fabriqué par notre super équipe d’allumés. Une installation en front de mer s’adossant à un bâtiment vétuste prochainement détruit ; un équipement proposant toute une panoplie d’usages (s’assoir, manger, kiffer le paysage, accueillir des concerts, s’orienter) et qui accompagne la transition d’un bout de ville (c’est une commande publique de la mairie de St-Hilaire-de-Riez). Un travail qui peut aussi se regarder comme une œuvre, éphémère et joueuse.



Cette première phase sera inaugurée jeudi 21 juin avec fanfare et défilé de chars! Il y a un tumblr qui sert d’archive du projet, et pour suivre en live : rdv sur notre instagram et celui de Barreau & Charbonnet.



Les deux tiers des Formes Vives feront la route ce weekend vers Amiens, parc St-Pierre, où on enchaîne vers un autre chantier : dessiner et fabriquer une signalétique pour le festival Minuit avant la Nuit, dont on a fait l’affiche aussi. Le festival aura lieu les 22-23-24 juin, c’est notre première collaboration avec un festoch de musique, on est bien contents!

Et encore un peu après, à partir du 2 juillet, ce sera l’heure de Superpile à Roubaix, quartier du Pile, un chantier ouvert avec toute une tribu de constructeurs réunis pour l’occasion et avec en chef d’orchestre nos ami·e·s Les Saprophytes. Ce sera dans la foulée des troisièmes rencontres Superville (qui auront lieu à la Condition Publique le weekend du 30 juin) ; on participe à l’identité et à la signalétique de Superpile, avec Nicolas aux fourneaux.

Ce qui nous déborde, la Loire ou la Terre ? Formes Vives au Centre d'Art de Montrelais, vernissage + concert = 13 janvier

Voici une exposition qui aurait pu rester irréelle, elle tient plus d’un tressage incertain et fragile que d’un fier déballage de trucs plus ou moins vieux.
À l’automne 2017 nous sommes arrivés à Montrelais les mains dans les poches, avec quatre bagages, un peu de café et trois enfants, et puis c’est comme si malgré nous, nous n’avions pas réussi à revenir chez nous. Généralement, les voyageurs reviennent toujours chez eux, avec cette joie de partager ce qu’ils ont vu. Mais nous, nous n’avions peut-être pas encore tout vu, alors on est restés sur les plages abandonnées des bords de Loire, à regarder passer le ciel doux, encore plus indifférents que nous aux crises, aux excitations de l'ordre des choses.
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Vernissage d'une installation de dessins, peintures, textes et bouts de bois à l'intérieur de laquelle aura lieu un concert de chanson pop d'Antoine Garrec en solo et accompagné d'Alex Z. On pourra aussi déguster du vin nature du coin.

Samedi 13 janvier 2018 à partir de 18h30 au Centre d'Art de Montrelais, 19 bis Place de l'Abbaye, 44370 Montrelais

L’affiche de la biennale de design graphique de Chaumont 2017




Nous avons dessiné une image pour Chaumont, une affiche pour un festival de design graphique. Nous l’avons imaginé pour des regards curieux, ceux des ami-e-s, pour Vincent, Jérémie, Catherine, Éric, Jean-Yves, Alexandra, pour les copines et copains qui viendront la voir de près ou pourront quand même l'apprécier de loin. Nous travaillons des affiches comme l’on prépare un festin, chacun y convie les idées du moment, les désirs de partage. Cela peut être politique, plastique, drôle, énervé, anecdotique, doux, amer, puis on prend le temps de travailler tout ça ensemble. Nous cherchons des ambiances, des odeurs graphiques. On espère que ça surprenne, qu'il y ait de l'émotion, une certaine liberté prolongeant par les formes la vivacité de nos mains et de nos têtes à travailler nos imaginaires.

Notre travail graphique n’est qu’une partie de nos aventures, des vies faites de rencontres, d'histoires, de lectures, d’images, de paysages, de musiques et de danses, une somme de choses qui façonnent notre épanouissement sans rogner sur le plaisir de l’instant présent. Cette affiche c'est un peu comme l'instantané d’un repas entre amis. Il y a des personnages qui se sont retrouvés autour d’une table, pour manger, discuter, faire une partie de cartes, répéter un spectacle, on n’en sait trop rien au final. Ils sont trois ou quatre, c’est déjà pas mal pour se sentir ensemble.

ll y a une table blanche, comme un début. Un âne partage ses carottes ou bien est-ce l'inverse. Un ou des monstres, des humains, des tâches, des traces, des objets, des formes incertaines. Tout cela participe à une dramaturgie. Que va-t-il va se jouer-là, se perdre, se trouver, se chercher? On se nourrit le corps et l'esprit? Puis la composition s’échappe et ouvre sur une fenêtre, et nous sommes ce soir-là particulièrement gâtés par un autre spectacle, cosmique. «Laisse-les regarder! Les animaux ne regardent qu'avec leurs yeux, nous, les humains, nous regardons avec notre folie.» (Wajdi Mouawad, Forêts)

De l’espace intergalactique, revenons à l’endroit du sens. Après Marie-José Mondzain et les nombreux-ses artistes qui nous nourrissent, nous aimons les formes au sens ouvert, flottant, qui nous proposent des lectures variées, qui nous embarquent et l’on ne sait jamais trop comment pourquoi vers où. Merde aux injonctions, aux propagandes, à la dialectique et à la sémiologie. On n’a jamais fait que vider les formes de tout intérêt vivifiant à vouloir courber leurs sens sous la logique des mots. Nous sommes entourés de toujours plus de visuels insipides et vulgaires, de ces slogans idiots, de ce langage de la publicité aussi violent et désincarné que le monde marchand et industriel qu’il promeut. Nous essayons de faire d’autres types d’images un peu comme nous essayons de déployer des pratiques à la marge du système capitaliste nauséabond. Voilà des formes, des signes, des couleurs, des motifs, appelons-ça cuisine ou poésie, voilà l’image à laquelle nous sommes arrivés en cette fin mars 2017, à force d’essais et d’échanges. Nous avons l'intuition qu'elle nous ressemble.

Et les mots!? Bim, des mots sont comme tombés sur notre composition, que font-ils là? «Pour échapper à la rigidité du point de vue qui a tendance à s’imposer comme étant le seul possible, il faut inventer des analogies et des comparaisons inédites, qui nous permettent de voir sous un nouveau jour, c’est-à-dire de recommencer à voir, les phénomènes apparemment les mieux connus.» (J. Bouveresse)

Joie d’offrir et, nous espérons sincèrement, plaisir de recevoir.

Les Formes Vives
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120x180 cm, 60x80 cm et 40x60 cm, quatre couleurs, imprimé chez Lézard graphique

Des jeunes tourmentés ? Un bon début — installation



Un petit tour dans l'installation que vous pouvez voir à la Maison de l'étudiant du 18 mai au 2 juillet dans le cadre d'Une Saison Graphique 2016.
C’est le fruit du travail de l’affiche créée pour la Saison (impression Lézard) et de trois jours passés en avril dans cet espace en compagnie d'étudiants. En résulte une sorte de grand collage avec plein de choses à regarder et à lire.

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On en a pris plein les mirettes!

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Regarder – Une collection d’art graphique contemporain

Oulala-lala! Voilà des mois et des mois qu’ils nous en parlaient… Un chantier gargantuesque… Et c’est enfin hier que s’est ouverte l’exposition «Regarder» de Vincent Perrottet réunissant de très nombreuses pièces issues de sa collection personnelle (450 affiches + pleins d’autres objets graphiques!) Ça fait mal! On est tout juste en 2015 qu’on peut déjà dire que ce sera la plus fameuse expo de graphisme qui nous sera permis de voir dans cette décennie, sinon dans ce siècle! 450 affiches, et ouais, tout ça à l’Espace Poirel de Nancy et c’est ouvert jusqu’au 6 septembre. J'espère qu'ils ont prévu une aire de camping (si on compte une moyenne d’1 minute par affiche, ça demanderait 7 heures et 30 minutes pour toutes les regarder! Même sur deux jours on risque le coma sérigraphique.)
Et pour ceux qui ont faim, une série de conférences seront données de 12h à 13h30 entre fin avril et début mai!
Toutes les infos pratiques là. Et quelques photos avec de délicieux filigranes de l’Est par ici.

Petite université d’été du Groupe Cordel

Comme il y a un an, nous nous sommes retrouvés à Kerfissien, nord Finistère, accueillis dans la petite maison Kerampran-Filloque près de l’océan. La famille Filloque-Voisin au complet — Flo, Nico, Mano & Pia —, Geoffroy, Virginie, Jil, Natacha et ses enfants Paol et Juna, Jean-Loup, le soleil, Fabien, Manu… étaient là dès le lundi ou sont arrivés en cours de semaine. Objet numéro 1 : se retrouver, se détendre, construire des châteaux de sable (qui finissent détruits par la marée après nos «apéros-château»). Objet numéro 2 : expérimenter de petits ateliers, sur des sujets préalablement proposés par les participants.



Avec l’association Groupe Cordel créée il y a 1 an et demi, nous souhaitons développer une pratique pédagogique décloisonnée, entre art et politique, image et social, plaisir et besoins concrets. Par des ateliers, des formations ou l’édition et la diffusion d’outils, nous voudrions déployer cette pratique petit à petit, dans des cadres — institutionnels, associatifs, militants… — qu’il nous reste encore à trouver.

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Tentative de photographier Monozukuri, façons d'impression


Je me souviens que lors d'un cours de typographie, Alexandre Dimos nous avait projeté ce mini film de Charles et Ray Eames nous invitant ainsi à penser la façon de photographier les livres et images ou tout autre travaux graphiques d'ailleurs. Porter un regard sur l'objet dans un rapprochement franc et appuyé, c'est aussi faire un choix de montrer quelque chose de particulier, une intention, un point de vu.

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Workshop à la Libera Università di Bolzano

Je m’en reviens tout juste d’une très agréable semaine en Italie où Giorgio Camuffo m’a invité pour une conférence sur l’atelier Formes Vives suivi d’un petit workshop de deux jours. Giorgio est aussi commissaire d’exposition, nous avions fait sa rencontre avec l’exposition «It’s graphic now!» l’an dernier.



Ce semestre, Giorgio fait travailler ses étudiants avec des associations à vocation sociale de Bolzano ; c’est pour cet axe de graphisme d’intérêt public, nommé «Esponiamoci!», que je suis donc intervenu, proposant une conception du design graphique un peu «décalée» pour des Italiens qui n’ont pas la même histoire de ce métier (pas de Mai 68 ou de Grapus à leur Panthéon!).



Pour commencer le workshop, les étudiants réunis par groupe de deux piochent au hasard l’une des associations de Bolzano. Le sujet est alors de s’informer sur ces associations, en dégager une particularité sur laquelle s’appuyer pour concevoir un objet de communication, le tout en un temps très limité et des moyens restreints.

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Notre-Dame-des-Landes, un reportage



Pour ceux qui ne sont pas encore au courant, vu que les médias dominants ne relayent quasiment pas l'info, se jouent à 30 km au nord de Nantes une des luttes politiques et écologiques majeures de ces dernières années. Notre-Dame-des-Landes est devenue le lieu de résistance à la création de l'aéroport Grand-Ouest, colossale infrastructure, équipement capitalo-technologique de pointe étiqueté «développement durable» haha!!

Pourtant cette lutte a déjà plus de trente ans, un passé de résistance énorme depuis la naissance du projet d'aéroport et la déclaration par les habitants, associations et militants d'une Zone À Défendre, car cet espace marécageux à la biodiversité remarquable abrite un nombre important de terres maraîchères, d'espèces préservées, de paysans et d'habitants amoureux de cette nature qui n'ont certainement pas envie de laisser la place aux tonnes de béton morbide. Cette ZAD a depuis accueilli de nombreuses personnes venues s'y installer, par résistance, solidarité et pour y expérimenter d'autres façons de vivre, d'autres autonomies et surtout soutenir les locaux en travaillant la terre, installant par-ci par-là cabanes et autres logements éco-construits pour s'implanter durablement.

C'est pendant la campagne présidentielle de 2012 que la chose prend un tournant médiatique. Certains candidats en campagne viennent soutenir les squatteurs (Parti de gauche, Europe-écologie-les-verts), mais la position du Parti Socialiste reste controversée car le principal acteur politique du projet, Jean-Marc Ayrault, alors maire de Nantes, soutient la création de l'aéroport depuis le début en prônant l'innovation technologique de pointe «green» et le développement économique régional sans précédent.
Depuis, silence radio, Ayrault est devenu premier ministre, la concession de l'aéroport revient à Vincy, et il y a plus de dix jours une importante vague d'expulsion est organisée par le ministère de l'Intérieur visant à déloger les squatteurs à la veille de la trêve hivernale (palme de la trahison à Cécile Dufflot, ministre du logement et étiquetée EELV). Quelques jours plus tard et assez naturellement, s'organise la ré-occupation des lieux.

Je vous passe les détails et les histoires nombreuses, à la fois passionnantes et flippantes et vous conseille de regarder cette vidéo vraiment bien menée qui témoigne de l'absurdité de la situation et dénonce en même temps un système de répression toujours autant démesuré.

La vidéo au-dessus relate les évènements récents. Je l'ai trouvée via Bastamag!
Ici, le site des occupants de la Zone À Défendre et le 17 novembre aura lieu une grande journée de manifestation pour la ré-occupation des lieux, moi j'y vais!
Je vous renvoie aussi à la revue Z n°4 qui avait fait tout un numéro sur Nantes dont une grande partie est consacrée à Notre-Dame-des-Landes.

DSK, Hollande, etc.

Un documentaire réalisé par Aurore Van Opstal, Julien Brygo & Pierre Carles, coup de poing éclairant dans la crasse médiocrité du «journalisme» dominant. Ou comment les éditorialistes (journaux, radio et télé) des principaux médias diffusent leurs choix politiques et travaillent à discréditer toutes les opinions sorties de l’UMPS. Un premier montage du film est sorti aujourd’hui même en ligne et se glisse ainsi in extremis dans la brulante actualité électorale — ça vaut le coup de le regarder maintenant!



Cette enquête prolonge le boulot déjà très conséquent des Plan B†, Acrimed et autres personnes mobilisées contre la pensée unique — comme Gilles Balbastre et Yannick Kergoat, auteurs du doc’ Les Nouveaux chiens de garde (2012), inspiré du livre éponyme de Serge Halimi (1997), lui même prolongeant la pensée de Paul Nizan et de ses Chiens de garde (1932)… Bref, la critique des médias (sans oublier Bourdieu notre chouchou!) c’est une longue histoire et elle n’est pas morte, pourvu qu’on la soutienne!
(Aussi, le film étant autoproduit, un appel aux dons est lancé…)
C’est à voir sur le site de Pierre Carles.