Workshop à l’École d’art de Cambrai, compte-rendu



Nous voilà rentrés de trois jours de workshop à l’ESA de Cambrai ; une école qui ne compte qu’une seule section — communication visuelle — et qui est rattachée à l’EPCC École supérieure d’art du Nord-Pas-de-Calais. Avec les étudiants de 2e, 3e, 4e et 5e année, étaient également présents six étudiants de l’école des Beaux arts de Valenciennes.

Notre sujet «En avant camarades!» invite chaque groupe d’étudiants (groupes de trois maximum) à créer sa propre organisation sociale ou politique, militant pour une cause, une action.
Si il est plus facile pour chacun de se positionner contre un sujet, contre quelque chose qui nous énerve ou nous attriste, il est à notre sens plus intéressant de trouver un pendant positif à l’indignation et d’avancer dans la proposition «positive» ; la lutte, pour être heureuse, ne peut pas être seulement dans la résistance mais aussi s’établir vers de l’utopie et de la création.

→ Voir la suite

Workshop (et petite conf’) à l’École d’art de Cambrai

Nous débarquons ce mardi 13 novembre dans le Nord pour un workshop de trois jours à l’École supérieure d’art de Cambrai. Dans ces murs — 7, rue du Paon —, nous proposerons aussi une petite présentation de l’atelier Formes Vives, publique, à 17h30 ce même mardi 13 ; vous pouvez venir avec vos amis et vos questions si vous êtes dans les parages!



Et pour revenir au workshop, on a concocté un sujet «très Formes Vives» pour cette première intervention que nous conduirons à trois!

En avant camarades!
De la doléance à la mise en forme (graphique) d’une organisation.

Sujet :
En partant d’une doléance de votre choix, votre groupe deviendra une organisation militante le temps du workshop. L’objet de votre organisation : s’impliquer vigoureusement dans la lutte qui concerne le sujet soulevé par la doléance.
Pour votre organisation vous déterminerez un nom, un emblème/signature/logo, un répertoire formel, un code couleur, et créerez un drapeau de manifestation. Slogan, dessin, composition non figurative, icône… Le drapeau doit frapper l’esprit des badauds et rendre fier-e-s celles et ceux qui le brandissent! Il peut être impressionnant, questionnant, étonnant, beau, drôle…
Pour compléter votre matériel d’agit prop, vous créerez également un tract et une carte de membre.

→ Voir la suite

Workshop à l’IUP Arts Appliqués de Montauban, compte-rendu



Il faisait la semaine dernière à Toulouse une douceur à faire pâlir un Brestois. J’ai depuis rejoins la pluie nantaise et une fraîcheur presque hivernale, avec de bons souvenirs en tête des quelques jours passés avec Adrien et les étudiants de l’IUP Arts appliqués de Montauban. Ce workshop portait sur l’affiche et l’espace public, en confrontant également les étudiants à une pratique collective et à cette immuable économie de temps et de moyens. Vaste programme.
Pour le temps : quatre jours ; pour les moyens : l’approche manuelle, pinceau, encre, crayons, colle…

→ Voir la suite

Workshop à l’IUP Arts Appliqués de Montauban (en cours)



Coucou! Le bonjour (bonsoir) depuis Toulouse où Geoffroy et moi nous reposons chez des copains avant de repartir à Montauban pour la suite d’un workshop entamé aujourd’hui même.
Invités par Emmanuelle Sans à l’IUP arts appliqués de l’Université du Mirail — qui se situe à Montauban et non à Toulouse pour ceux qui suivent —, nous travaillons avec une petite quarantaine d’étudiants sur un sujet d’affiche. On en reparle… 
Poutou.

Workshop aux Beaux-Arts de Rennes (deuxième partie), compte-rendu

Deuxième et dernière partie du workshop entamé au mois de décembre aux Beaux Arts de Rennes. Si les trois premiers jours nous avez vu peindre, couper, vernir, visser, ces deux autres journées furent l'occasion de retrouver des formats et des outils plus standards pour un début de prospective utopique.
Quels sont les outils de communication actuels de la mairie de Rennes? Quels sont ses besoins? Quels pourraient être ses moyens?

→ Voir la suite

Workshop aux Beaux-Arts de Rennes (première partie), compte-rendu



De mercredi à vendredi derniers nous étions donc du côté de Rennes pour travailler avec les étudiants de 4e et 5e année Design graphique, autour d’un sujet original ; dessiner collectivement une signalétique hétéroclite pour une mairie idéale.

Petit retour chronologique sur le déroulement de ces trois jours de travail intenses et très réjouissants!

→ Voir la suite

De passage aux Beaux-Arts de Rennes

Nicolas et moi serons cette semaine (mercredi, jeudi et vendredi) avec les étudiants de 4e et 5e années Design graphique et édition des Beaux-Arts de Rennes pour le premier temps d’un workshop. (Nous y retournerons début janvier.) Pour les curieux, le sujet peut être téléchargé : WorkshopFormesVives-BeauxArtsRennes-sujet.pdf.

Au programme, une petite recherche-action sur les signes d’informations d’une mairie, du «graphisme d’utilité public» prospectif et terre-à-terre. Un travail qui peut se situer à la suite des recherches de Ne pas plier (comme la signalétique cosmique), des flèches de Daniel Buren (pour le Théâtre de Gennevilliers) ou encore des signes en espace de Pierre di Sciullo. Mais c’est d’abord une poursuite explicite à «notre ville utopique».



Nous profiterons de ce passage dans la capitale de la galette-saucisse pour présenter publiquement notre pratique. Alors avis à celles et ceux qui seraient dans les parages, vous êtes les bienvenu-e-s…

Conférence ouverte à tous de l’atelier Formes Vives
Jeudi 1er décembre 2011 à 17h30
à l’auditorium de l’École des beaux-arts de Rennes
34, rue Hoche, 35000 Rennes

En avant les cours d’initiation à la typographie!



La Haute école Albert Jacquard de Namur (Belgique) m’a confié le cours d’initiation à la typographie pour ses étudiants de 2e année prépresse (par l’intermédiaire de Jean-Marc Klinkert qui nous avait déjà sollicité ici et ), un cours principalement théorique qui se découpe sur quinze heures, donné à deux groupes de trente à quarante étudiants. Lundi, mardi et mercredi étaient placées les dix premières heures de cours (x 2 donc).

Pour ce faire, au-delà du savoir déjà acquis durant mes premières petites années de pratiques (typo)graphiques, j’ai donc pris le temps de construire un cours balayant de façon assez large les enjeux et savoir-faire liés à la mise en page, entamant (succinctement) par son histoire, m’arrêtant sur le lexique matériel et éditorial des objets livres et périodiques puis détaillant de manière chronologique les différentes étapes et possibles de la fabrication d’une publication (de l’imposition au rognage). Après quoi nous avons pu «attaquer» la macrotypographie, soit le travail de composition typographique à l’échelle de la page et du paragraphe. Un chapitre qui nous a permis d’ouvrir InDesign, pour s’initier à l’élaboration de la grille, à l’habillage texte/image, aux styles de paragraphes.

Mon objectif pour ce cours étant de donner un aperçu global et ouvert de ce que recouvre le travail de graphiste-typographe, en terme de possibles, d’exigence, de complexité, de finesse et de plaisir.

→ Voir la suite

Workshop au Festival de Chaumont, compte-rendu

Nous avions donc le plaisir d’être parmi les graphistes invités cette année à encadrer un des workshops du Festival international de l’affiche et du graphisme de Chaumont (Haute-Marne). Le sujet était imposé (le même que pour le concours étudiant) et les étudiants (une dizaine par groupe) devaient aboutir à des propositions d’affiches, format 60x80cm.
Les étudiants étaient pleins d’enthousiasme et ont rendu ces quatre jours de workshop très agréables et dynamiques.



Le sujet «À textes ouverts» était une pâte très molle, appelant les étudiants à s’interroger sur les «scénarios de lecture» qu’en tant que graphistes ils sont à même de déployer, d’imposer, de proposer. À partir de quoi, nous avons invité les étudiants de notre groupe à se saisir ou à un composer un texte, un extrait, des mots… d’en faire une traduction personnelle et étonnante glissant sur un format affiche.

→ Voir la suite

Workshop à l’ECV Atlantique (Nantes), sujet et compte-rendu

Invité et très bien reçu par Catherine Loget à l’ECV Atlantique pour donner un workshop d’une semaine, j’ai proposé aux étudiants (de 2e et 3e année) un sujet d’identité visuelle. (Nicolas étant en vacances, c’est ainsi le premier workshop que j’anime seul.)


Le pot de la fin dans la petite cour de l’école. (Alain Le Quernec rôde dans les parages, sauras-tu le retrouver?)

—

Le sujet initial :
Identités visuelles modestes et géniales
Réunis en petits groupes de deux graphistes, vous concevrez d'ambitieux et joyeux projets d'identité visuelle pour de petites associations à but non lucratif (exemple : universités populaires, amap, vélorutions, cafés-librairies associatives... les associations nous concernant vous seront révélées le jour J).
Un exercice qui sera mené à trois reprises (via trois associations différentes) et qui vous amènera donc à travailler dans une certaine urgence. Les groupes changeront à chaque reprise.
Pour chacun des trois mini-projets, nous démarrerons par un partage de documents sur les thématiques de ces associations (projection d'un documentaire, écoute d'une émission, lecture d'un article...) et d'une discussion collective, devant nous permettre de nous faire une opinion personnelle des sujets à aborder.
Vos propositions s'appuieront aussi sur les contraintes inhérentes à ce type d'organisations : de tout petits budgets, peu de temps à consacrer à la communication, l'impossibilité de se disperser sur de nombreux supports, la nécessité de se démarquer de la communication marchande. Pour autant, malgré le peu de temps à consacrer à ces projets et leurs importantes contraintes, vous devrez dégager des idées simples et pertinentes, les travailler en allant à l'essentiel, imaginer des formes alternatives (les logos et les chartes graphiques seront dès le départ mis hors sujet), chercher à provoquer l'étonnement, l'intrigue, le plaisir de vos interlocuteurs.


Ceci posé, ces ambitions de départ ont inévitablement légèrement dû s’adapter au déroulement de la semaine.
Au démarrage je leur ai proposé sept associations différentes (et donc autant de mini-projets possible) et nous en avons choisi trois. Les associations proposées étaient l’ACIPA («Association citoyenne intercommunale des populations concernées par le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes») ; Au Clair de la rue (chorale des sans-abris, créée à Nantes) ; le collectif Equitess (pôle d’activité mêlant, dans un quartier difficile de Fontenay-sous-Bois, commerce de quartier, service solidaire, activisme social et écologiste) ; L’Attribut (café associatif brestois accueillant adultes et enfants) ; La Rotisserie (restaurant de quartier et lieu ouvert à d’autres associations, du côté de Belleville, à Paris) ; le Postillon (journal de contre-information, à Grenoble) ; les Repas de quartier à Toulouse (organisant des repas dans les rues, depuis 1991).

Voilà les associations retenues et les propositions graphiques (je n’évoque que les propositions ayant été abouties et présentées au moment du rendu de l’atelier) :

→ Voir la suite

Workshop autonome et gronde d’enseignants aux Arts déco



Petite pétarade d’énergie étudiante aux Arts déco de Paris. Un des deux amphis de l'école a été réquisitionné lundi dernier, 28 février (jour de la rentrée), les chaises retirées, des tables de travail installées (avec la «permission»). Ce sont principalement des étudiants de 1re, 2e et 3e années, avec quelques dissidents venus de 4e ou 5e année, qui s’attellent à monter des projets, regroupés en petits ateliers poreux (de 3 à 15 personnes), en autonomie complète.
Quelques enseignants passent les voir, les soutenir, certains d’entre eux leur proposent même des cours ou des discussions.

Cela continue cette semaine encore pour aboutir à des espèces de portes ouvertes alternatives, vendredi prochain, 11 mars, de 17h à 21h – l’école sera ouverte «exceptionnellement» au public, dans une limite de 300 personnes.

Outre le plaisir «conquis» sur des projets décidés entre étudiants, dans une ambiance stimulante et un peu subversive, ce temps de travail non ordinaire devrait voir émerger des travaux investissants l’école avec des formes hétéroclites, pour arriver à des productions enthousiastes et bricolées. Tout ça est en cours et part dans un peu tous les sens – à l’opposé de «l’excellence» léchée, sectorisée, «professionnelle-pour-les-industriels» et «prospective-mon-cul» qui a pignon sur rue dans l’établissement.

→ Voir la suite

Workshop à l’IAV d’Orléans, compte-rendu

Du 1er au 4 février nous sommes intervenus à l’École supérieure d’art et de design d’Orléans (qui est en train de changer de statut et de perdre son nom d’Institut d’arts visuels – IAV), avec des étudiants de 3e année Design graphique (DNAP et DNAT confondus).

Petit rappel du sujet : chacun des étudiants est invité à piocher dans sa culture personnelle un-e auteur-e (écrivain, scientifique, artiste…), de préférence appartenant au passé et qu’il apprécie tout particulièrement. L’objectif du workshop est de produire un ou des objets graphiques prolongeant ce goût vers les autres (prenant comme cadre l’école et le «public» que sont ses étudiants), en s’appropriant subjectivement un bout de l’œuvre de son auteur-e et en utilisant les supports et techniques que l’on juge les plus pertinents.
Une fois que chaque étudiant a arrêté son choix d’auteur-e, nous avons rajouté une règle du jeu supplémentaire : ce travail est à réaliser en binôme! Et c’est ainsi que deux auteur-e-s (ou trois), ne s’étant sans doute jamais croisés, vont venir dialoguer au sein du même objet graphique. Enfin nous avons insisté pour que ces projets «vivent» et soi réellement partageable/diffusable.

→ Voir la suite