Workshop à lÉcole dart de Cambrai, compte-rendu
Adrien Zammit - mardi 20 novembre 2012 - Pédagogie
Nous voilà rentrés de trois jours de workshop à lESA de Cambrai ; une école qui ne compte quune seule section communication visuelle et qui est rattachée à lEPCC École supérieure dart du Nord-Pas-de-Calais. Avec les étudiants de 2e, 3e, 4e et 5e année, étaient également présents six étudiants de lécole des Beaux arts de Valenciennes.
Notre sujet «En avant camarades!» invite chaque groupe détudiants (groupes de trois maximum) à créer sa propre organisation sociale ou politique, militant pour une cause, une action.
Si il est plus facile pour chacun de se positionner contre un sujet, contre quelque chose qui nous énerve ou nous attriste, il est à notre sens plus intéressant de trouver un pendant positif à lindignation et davancer dans la proposition «positive» ; la lutte, pour être heureuse, ne peut pas être seulement dans la résistance mais aussi sétablir vers de lutopie et de la création.
Workshop (et petite conf) à lÉcole dart de Cambrai
Adrien Zammit - dimanche 11 novembre 2012 - Pédagogie
Et pour revenir au workshop, on a concocté un sujet «très Formes Vives» pour cette première intervention que nous conduirons à trois!
En avant camarades!
De la doléance à la mise en forme (graphique) dune organisation.
Sujet :
En partant dune doléance de votre choix, votre groupe deviendra une organisation militante le temps du workshop. Lobjet de votre organisation : simpliquer vigoureusement dans la lutte qui concerne le sujet soulevé par la doléance.
Pour votre organisation vous déterminerez un nom, un emblème/signature/logo, un répertoire formel, un code couleur, et créerez un drapeau de manifestation. Slogan, dessin, composition non figurative, icône Le drapeau doit frapper lesprit des badauds et rendre fier-e-s celles et ceux qui le brandissent! Il peut être impressionnant, questionnant, étonnant, beau, drôle
Pour compléter votre matériel dagit prop, vous créerez également un tract et une carte de membre.
Workshop à lIUP Arts Appliqués de Montauban, compte-rendu
Geoffroy Pithon - dimanche 14 octobre 2012 - Pédagogie
Il faisait la semaine dernière à Toulouse une douceur à faire pâlir un Brestois. Jai depuis rejoins la pluie nantaise et une fraîcheur presque hivernale, avec de bons souvenirs en tête des quelques jours passés avec Adrien et les étudiants de lIUP Arts appliqués de Montauban. Ce workshop portait sur laffiche et lespace public, en confrontant également les étudiants à une pratique collective et à cette immuable économie de temps et de moyens. Vaste programme.
Pour le temps : quatre jours ; pour les moyens : lapproche manuelle, pinceau, encre, crayons, colle
Workshop à lIUP Arts Appliqués de Montauban (en cours)
Adrien Zammit - lundi 8 octobre 2012 - Pédagogie
Coucou! Le bonjour (bonsoir) depuis Toulouse où Geoffroy et moi nous reposons chez des copains avant de repartir à Montauban pour la suite dun workshop entamé aujourdhui même.
Invités par Emmanuelle Sans à lIUP arts appliqués de lUniversité du Mirail qui se situe à Montauban et non à Toulouse pour ceux qui suivent , nous travaillons avec une petite quarantaine détudiants sur un sujet daffiche. On en reparle
Poutou.
Workshop aux Beaux-Arts de Rennes (deuxième partie), compte-rendu
Nicolas Filloque - jeudi 12 janvier 2012 - Pédagogie
Deuxième et dernière partie du workshop entamé au mois de décembre aux Beaux Arts de Rennes. Si les trois premiers jours nous avez vu peindre, couper, vernir, visser, ces deux autres journées furent l'occasion de retrouver des formats et des outils plus standards pour un début de prospective utopique.
Quels sont les outils de communication actuels de la mairie de Rennes? Quels sont ses besoins? Quels pourraient être ses moyens?
Workshop aux Beaux-Arts de Rennes (première partie), compte-rendu
Adrien Zammit - dimanche 4 décembre 2011 - Pédagogie
De mercredi à vendredi derniers nous étions donc du côté de Rennes pour travailler avec les étudiants de 4e et 5e année Design graphique, autour dun sujet original ; dessiner collectivement une signalétique hétéroclite pour une mairie idéale.
Petit retour chronologique sur le déroulement de ces trois jours de travail intenses et très réjouissants!
De passage aux Beaux-Arts de Rennes
Adrien Zammit - dimanche 27 novembre 2011 - Pédagogie
Au programme, une petite recherche-action sur les signes dinformations dune mairie, du «graphisme dutilité public» prospectif et terre-à-terre. Un travail qui peut se situer à la suite des recherches de Ne pas plier (comme la signalétique cosmique), des flèches de Daniel Buren (pour le Théâtre de Gennevilliers) ou encore des signes en espace de Pierre di Sciullo. Mais cest dabord une poursuite explicite à «notre ville utopique».
Nous profiterons de ce passage dans la capitale de la galette-saucisse pour présenter publiquement notre pratique. Alors avis à celles et ceux qui seraient dans les parages, vous êtes les bienvenu-e-s
Conférence ouverte à tous de latelier Formes Vives
Jeudi 1er décembre 2011 à 17h30
à lauditorium de lÉcole des beaux-arts de Rennes
34, rue Hoche, 35000 Rennes
En avant les cours dinitiation à la typographie!
Adrien Zammit - vendredi 28 octobre 2011 - Pédagogie
La Haute école Albert Jacquard de Namur (Belgique) ma confié le cours dinitiation à la typographie pour ses étudiants de 2e année prépresse (par lintermédiaire de Jean-Marc Klinkert qui nous avait déjà sollicité ici et là), un cours principalement théorique qui se découpe sur quinze heures, donné à deux groupes de trente à quarante étudiants. Lundi, mardi et mercredi étaient placées les dix premières heures de cours (x 2 donc).
Pour ce faire, au-delà du savoir déjà acquis durant mes premières petites années de pratiques (typo)graphiques, jai donc pris le temps de construire un cours balayant de façon assez large les enjeux et savoir-faire liés à la mise en page, entamant (succinctement) par son histoire, marrêtant sur le lexique matériel et éditorial des objets livres et périodiques puis détaillant de manière chronologique les différentes étapes et possibles de la fabrication dune publication (de limposition au rognage). Après quoi nous avons pu «attaquer» la macrotypographie, soit le travail de composition typographique à léchelle de la page et du paragraphe. Un chapitre qui nous a permis douvrir InDesign, pour sinitier à lélaboration de la grille, à lhabillage texte/image, aux styles de paragraphes.
Mon objectif pour ce cours étant de donner un aperçu global et ouvert de ce que recouvre le travail de graphiste-typographe, en terme de possibles, dexigence, de complexité, de finesse et de plaisir.
Workshop au Festival de Chaumont, compte-rendu
Adrien Zammit - jeudi 2 juin 2011 - Pédagogie
Les étudiants étaient pleins denthousiasme et ont rendu ces quatre jours de workshop très agréables et dynamiques.
Le sujet «À textes ouverts» était une pâte très molle, appelant les étudiants à sinterroger sur les «scénarios de lecture» quen tant que graphistes ils sont à même de déployer, dimposer, de proposer. À partir de quoi, nous avons invité les étudiants de notre groupe à se saisir ou à un composer un texte, un extrait, des mots den faire une traduction personnelle et étonnante glissant sur un format affiche.
Workshop à lECV Atlantique (Nantes), sujet et compte-rendu
Adrien Zammit - mardi 10 mai 2011 - Pédagogie
Le pot de la fin dans la petite cour de lécole. (Alain Le Quernec rôde dans les parages, sauras-tu le retrouver?)
Le sujet initial :
Identités visuelles modestes et géniales
Réunis en petits groupes de deux graphistes, vous concevrez d'ambitieux et joyeux projets d'identité visuelle pour de petites associations à but non lucratif (exemple : universités populaires, amap, vélorutions, cafés-librairies associatives... les associations nous concernant vous seront révélées le jour J).
Un exercice qui sera mené à trois reprises (via trois associations différentes) et qui vous amènera donc à travailler dans une certaine urgence. Les groupes changeront à chaque reprise.
Pour chacun des trois mini-projets, nous démarrerons par un partage de documents sur les thématiques de ces associations (projection d'un documentaire, écoute d'une émission, lecture d'un article...) et d'une discussion collective, devant nous permettre de nous faire une opinion personnelle des sujets à aborder.
Vos propositions s'appuieront aussi sur les contraintes inhérentes à ce type d'organisations : de tout petits budgets, peu de temps à consacrer à la communication, l'impossibilité de se disperser sur de nombreux supports, la nécessité de se démarquer de la communication marchande. Pour autant, malgré le peu de temps à consacrer à ces projets et leurs importantes contraintes, vous devrez dégager des idées simples et pertinentes, les travailler en allant à l'essentiel, imaginer des formes alternatives (les logos et les chartes graphiques seront dès le départ mis hors sujet), chercher à provoquer l'étonnement, l'intrigue, le plaisir de vos interlocuteurs.
Ceci posé, ces ambitions de départ ont inévitablement légèrement dû sadapter au déroulement de la semaine.
Au démarrage je leur ai proposé sept associations différentes (et donc autant de mini-projets possible) et nous en avons choisi trois. Les associations proposées étaient lACIPA («Association citoyenne intercommunale des populations concernées par le projet daéroport de Notre-Dame-des-Landes») ; Au Clair de la rue (chorale des sans-abris, créée à Nantes) ; le collectif Equitess (pôle dactivité mêlant, dans un quartier difficile de Fontenay-sous-Bois, commerce de quartier, service solidaire, activisme social et écologiste) ; LAttribut (café associatif brestois accueillant adultes et enfants) ; La Rotisserie (restaurant de quartier et lieu ouvert à dautres associations, du côté de Belleville, à Paris) ; le Postillon (journal de contre-information, à Grenoble) ; les Repas de quartier à Toulouse (organisant des repas dans les rues, depuis 1991).
Voilà les associations retenues et les propositions graphiques (je névoque que les propositions ayant été abouties et présentées au moment du rendu de latelier) :
Workshop autonome et gronde denseignants aux Arts déco
Adrien Zammit - lundi 7 mars 2011 - Pédagogie
Petite pétarade dénergie étudiante aux Arts déco de Paris. Un des deux amphis de l'école a été réquisitionné lundi dernier, 28 février (jour de la rentrée), les chaises retirées, des tables de travail installées (avec la «permission»). Ce sont principalement des étudiants de 1re, 2e et 3e années, avec quelques dissidents venus de 4e ou 5e année, qui sattellent à monter des projets, regroupés en petits ateliers poreux (de 3 à 15 personnes), en autonomie complète.
Quelques enseignants passent les voir, les soutenir, certains dentre eux leur proposent même des cours ou des discussions.
Cela continue cette semaine encore pour aboutir à des espèces de portes ouvertes alternatives, vendredi prochain, 11 mars, de 17h à 21h lécole sera ouverte «exceptionnellement» au public, dans une limite de 300 personnes.
Outre le plaisir «conquis» sur des projets décidés entre étudiants, dans une ambiance stimulante et un peu subversive, ce temps de travail non ordinaire devrait voir émerger des travaux investissants lécole avec des formes hétéroclites, pour arriver à des productions enthousiastes et bricolées. Tout ça est en cours et part dans un peu tous les sens à lopposé de «lexcellence» léchée, sectorisée, «professionnelle-pour-les-industriels» et «prospective-mon-cul» qui a pignon sur rue dans létablissement.
Workshop à lIAV dOrléans, compte-rendu
Adrien Zammit - mardi 8 février 2011 - Pédagogie
Petit rappel du sujet : chacun des étudiants est invité à piocher dans sa culture personnelle un-e auteur-e (écrivain, scientifique, artiste ), de préférence appartenant au passé et quil apprécie tout particulièrement. Lobjectif du workshop est de produire un ou des objets graphiques prolongeant ce goût vers les autres (prenant comme cadre lécole et le «public» que sont ses étudiants), en sappropriant subjectivement un bout de luvre de son auteur-e et en utilisant les supports et techniques que lon juge les plus pertinents.
Une fois que chaque étudiant a arrêté son choix dauteur-e, nous avons rajouté une règle du jeu supplémentaire : ce travail est à réaliser en binôme! Et cest ainsi que deux auteur-e-s (ou trois), ne sétant sans doute jamais croisés, vont venir dialoguer au sein du même objet graphique. Enfin nous avons insisté pour que ces projets «vivent» et soi réellement partageable/diffusable.