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L’état livre sa guerre à la ZAD



« Ces chairs blessées, ces morts possibles dans l’acharnement policier sont désormais le prix que l’État macronien est prêt à payer pour ne laisser aucune place à un espace d’expérimentation collective, pour enrayer la solidarité. »
Pour suivre : Zad Nadir, Reporterre
Une grande pensée à tou·te·s les copains·copines sur la ZAD actuellement. Le massacre en cours est terrible, leur résistance est si belle, folle, importante, épuisante. Dans cette zone d’utopies, de vie collective, de travail de la terre, de réenchantement du monde, l’État policier a amené la guerre depuis 3h du matin lundi, voilà le sang, la douleur, la destruction. Grenades explosives en tir tendu et continu, flashball, ciel imbibé de lacrymogène, hélicoptères pour semer la peur et empêcher le repos, pelleteuses et bulldozers pour écraser les humbles et jolies cabanes. 2500 militaires, irréel, mauvais rêve. Accès à la zone quasi-impossible, ça s’appelle un siège, une nasse sur plusieurs hectares. Des milliers de grenades, et encore et encore des grenades, les fabricants d’armes s’en frottent les poches, c’est bon pour la croissance. L’État bon père de famille qui parle toujours d’économie ne dira jamais combien coûte un tel gâchis, un tel carnage. L’État judiciaire laisse faire et prépare même sans doute quelques punitions cyniques au profit de ses chiens de garde. Les tas de journalistes regardent à côté, parlent d’affrontements quand il y a harcèlement, agression, manipulation de masse, mépris des lois, méprise de la vie. Pacha Mama tu tournes encore et on se demande pourquoi comment.

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X-Ville de Jordi Colomer + Boulots pour l’espace public de Formes Vives, rdv mercredi 15 juin, 19h au Point Commun (Cran Gevrier)

Ce soir, à Cran Gevrier, au Point Commun, espace d’art contemporain, les copains de l’atelier Et Si actuellement en résidence là-bas m’invite avec l’équipe du Rucher du Haras pour une soirée projection et discussion. Autour du film X-Ville de Jordi Colomer (réalisé en 2015 au haras d’Annecy avec feu Jardin Fabrique et l’ESAAA) et du travail de Formes Vives liées à l’espace public, ça va causer utopies, pratiques collectives, Yona Friedman, années 70 vs génération 2000…

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Simone & Lucien Kroll



Petite présentation du couple d'architectes-paysagistes belges, pionniers de la participation, dans le cadre de leur exposition rétrospective à voir au Lieu Unique à Nantes jusqu'au 1er décembre.

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Militanti e contenti



Progetto Grafico est la seule revue italienne entièrement consacrée au design graphique. Éditée par l’AIAP (Associazione italiana design della
 comunicazione visiva) et publiée en bilingue (italien + anglais), ce semestriel tend à devenir «un forum critique sur le graphisme international» en proposant des articles bien poussés, amplement référencés avec de riches recherches iconographiques.
Pour le numéro 22 de cet automne axé sur «l’espace commun», nous avons l’honneur de figurer dans le sommaire aux côtés d'articles hétéroclites abordant aussi bien le fameux Whole Earth Catalog, que le travail des signes dans l'espace public à l'université libre de Bolzano ou encore ce surprenant workshop sur des identités spontanées pour la ville de Pérouse.

C'est au travers d'une interview réalisée par Claude Marzotto que nous présentons l’atelier Formes Vives, son fonctionnement, ses boulots, ses hypothèses, ce qui nous permet aussi de revenir sur les passions et les désirs qui ont fait germer ce collectif, tout ça sur fond de belles doubles-pages finement composées.

On propose ici la version française de l’entretien.

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Forest!


Une bien étonnante proposition qui nous a été faite par le Studio Camuffo, celle de participer avec 14 autres ateliers de graphisme à “It's Graphic Now!”. À l'occasion de Pitti Uomo 2012, la fashion week homme de Florence, nous avons été invité à proposer un mot qui, pour nous, évoque (invoque) le siècle à venir. Puis, chaque atelier réaliserait une affiche horizontale pour être exposée en grand format à l’entrée du «Fortezza da Basso».
Le monde de la mode ne nous attendait pas, nous voilà! (Enfin nous avons surtout vu là l’opportunité de produire une image peut-être un peu plus libre que ce que nous autorise nos travaux de communication, une image pour (se) faire plaisir.)


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Impression du livret II de Caracolès


Ce lundi, 9h30, nous étions chez Cloître Imprimeurs à Saint-Thonan pour signer le bon à rouler du livret 2 de Caracolès.

Petite contribution pour semer des mauvaises graines
Caracolès 2 – avec le réseau Aspaari.
Des personnes qui choisissent de s’installer pour essayer de vivre et travailler autrement. Qui refusent la course au profit, recherchent la cohérence écologique et sociale, l'autonomie alimentaire et énergétique, boycottent les supermarchés, la télé et le confort « moderne »... Elles ne viennent pas d’une autre planète, mais forment une sorte de petit monde à l’intérieur du grand.
En Bretagne, le réseau ASPAARI (Association de Soutien aux Projets et Activités Agricoles et Ruraux Innovants) relie entre elles une partie de ces expériences de vies différentes, et ouvre une porte sur l’univers foisonnant des alternatives rurales. Forme de résistance – discrète mais profonde – à l’assèchement du monde et des esprits, ASPAARI est une de ces aventures collectives qui voient le jour autour de nous, qui expérimentent d’autres manières de vivre, de travailler, d’échanger, qui souhaitent agir plutôt que subir.
Caracolès participe de ce mouvement et souhaite rendre compte de cette multiplicité d’expériences, en dialoguant avec celles et ceux qui les font vivre, pour mettre ensemble des mots sur des pratiques. Nous souhaitons contribuer ainsi à renforcer ces utopies, à créer des liens entre elles par une réflexion commune, de l’intérieur, jamais détachée des pratiques quotidiennes.

Très vite des images de l'objet.

Notre ville utopique à la Galeru

Nous avons fini hier après-midi notre installation dans la Galeru à Fontenay-sous-Bois. Foncez la voir!



Nul besoin d’être expert, urbaniste, élu politique ou spéculateur immobilier pour s’interroger sur la question de la ville, son état présent et ce vers quoi nous aimerions qu’elle se développe. Ce sont des questions dont les citadins-citoyens doivent se saisir. Dans la Galeru, nous prenons la parole pour livrer une esquisse personnelle, colorée et foutraque, de ce que serait notre ville utopique. En guise de point de vue, voilà tout un programme enthousiaste et ambitieux qui peut, peut-être, servir de prétexte pour se questionner sur ce qui fait notre Cité et pourrait l’améliorer.



Ce travail peut être compris comme la poursuite de notre travail de mots-images (des Posters politiques, de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793, des affiches pour Bobigny, ou encore plus proche, du Désordre des mots) qui se pose cette fois sur un sujet autour duquel nous ne cessons de tourner : la ville.
Aussi, quand avec Nicolas l’opportunité d’une «carte blanche» ou d’une recherche autonome se présente, nous cherchons souvent à proposer, à dessiner, de l’utopique. Ce que nous avions ainsi fait via le journal Propositions pour la communication de notre parti idéal ou le Journal des citoyennes et citoyens de Chaumont.
La combinaison de tout ça — une recherche utopique, le sujet de la ville, nos mots-images — nous a amené, avec jubilation, à cette idée de mettre en forme une ville utopique.
Cette ville se compose d’une soixantaine de formes colorées représentant institutions, pratiques, espaces publics et associatifs… que nous jugeons raisonnables et désirables (conseil municipal populaire, permaculture, coopératives d’habitants, autoconstruction, maison de la santé, atelier de réparation et bricolage, éducation populaire, free store, places publiques, petites usines autogérées, poète, forêt, école gratuite de dessein supérieur, véloroutes, centre de loisir autonome…).
Au sol, une petite vingtaine de formes grises gisent ; ce sont ce que nous ne voulons plus (professionnels de la politique, magasins franchisés, salariat, ghettos de riches, voiture individuelle, centrale nucléaire, golf…).



Nous remercions très chaleureusement les personnes qui ont rendu ce travail possible et concret. Au premier rang desquels Philippe Chat, à qui l’on doit cette belle invitation et qui n’a pas manqué de mettre la main à la pâte. Merci à Geoffroy Pithon pour son coup de main du jeudi. Merci à Quentin Bodin des Beaux-Arts de Rennes et Suzanne Cardinal du DSAA du Lycée des Arènes de Toulouse pour avoir accepté une rencontre un peu agitée et m’avoir grandement aidé à achever l’installation ce vendredi. Et enfin merci à Florence pour s’être occupée des deux bestioles animées en l’absence du papa!



Une lecture en particulier (faite récemment) nous aura pas mal inspiré, Les Sentiers de l’Utopie d’Isabelle Frémeaux et John Jordan.
«Beaucoup d’entre nous craignent qu’il soit désormais impossible de vivre de façon radicalement différente… mais n’est-ce pas parce que les Utopies sont devenues invisibles, éclipsées par les ombres que le capitalisme jette sur tout ce qui refuse de se plier à lui?»

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Bien sûr, l’adresse :
1, place du Général Leclerc, dans le vieux Fontenay-sous-Bois.
À 5 minutes à pied de l’arrêt Fontenay-sous-Bois, RER A.
Cela restera accroché au moins un mois.

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Entretien avec Benjamin Retoeb

«Dans le cadre de mon projet de diplôme de DNSEP mention design graphique et édition à l'ERBA de Rennes autour du statut du graphiste et les éventuelles utopies autour de de celui-ci, je questionne les graphistes et plus particulièrement les jeunes graphistes. Certaines des questions sont communes avec d'autres graphistes d'autres ne concerne que vous. Cela me permettant ainsi d'évaluer les différences ou pas entre la réalité et fantasme.»
Benjamin Retoeb, 25 octobre 2009.

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Marie-José Mondzain, Saxifraga Politica

Il s'agit d'un court texte écrit en 2005 et issu d'un travail avec Aline Pailler, Gérard Paris-Clavel et Christian Salmon.

À lire ici : www.formes-vives.org/saxifrage

Il trouve aujourd'hui une seconde vie en donnant son nom à un groupe de réflexion sur la création, la culture et la politique, autrement dit, selon M.-J. Mondzain, une réflexion sur la «citoyenneté du sujet parlant». À son origine ce groupe a été composé pour présenter la question «Qu'est-ce qui ne va pas dans la culture?» au sein de l'Appel des appels. Il réunit un petit nombre de professionnels militants venant du spectacle, du cinéma, de la télévision, de la radio, de l'art contemporain, de la photographie ou encore du graphisme (je dois en oublier).

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(Il n'a pas encore de titre)

Notre mémoire

Avec Nicolas nous aboutissons en ce moment notre mémoire (rendu le 2 juin) ; c'est ce qui explique l'actuelle faible activité de Formes Vives.


Nous produisons ensemble une analyse du développement, des usages et des enjeux de la communication visuelle dans les institutions publiques. En même temps nous nous plaçons dans un désir de démocratie et essayons de voir comment il serait possible d'amener des images d'intérêt public.

Défilent dans nos pages un embrouillamini de remarques, de critiques, de chroniques, de chronologies, de l'histoire politique, de la sociologie, de la sémiologie, du cynisme, du rhétorique, de l'humour... Une place importante est également donnée à trois entretiens : Pierre Bernard, Jean-Pierre Grunfeld et Gérard Paris-Clavel.

Nous n'imaginons pas pouvoir produire un travail juste en ne s'appuyant que sur de rares «bons» exemples et des intuitions personnelles. Alors nous nous attachons à démanteler la médiocrité des pratiques actuelles, les automatismes, les dérives, les discours, les formes...

Je ne peux pas m'empêcher de faire référence à ce niveau à cette fameuse discussion entre Noam Chomsky et Michel Foucault. Sans prétention, je pense que nous essayons de réinvestir le positionnement foucaldien dans nos impasses de design graphique plutôt que de nous lancer romantiquement dans de vulnérables utopies.


Nous n'avançons pas non plus vers un pessimisme désespérant! Au contraire, dans la composition de ce mémoire ou dans ce que nous pourrons expérimenter l'année prochaine en projet de fin d'étude, nous souhaitons élever du subversif, du solidaire, de la joie.

Colloques sur 1968 à la Sorbonne

Le Centre de recherches politiques de la Sorbonne (Paris I & CNRS), en association avec le Centre de sociologie européenne (Paris I & CNRS) et Cultures et sociétés urbaines (Paris 8 & CNRS), organise tout au long de l'année 2008 les «Rendez-vous mensuels autour de 68». Un samedi par mois, des cinéastes, chercheurs et témoins de l'époque débattront autour d'un film militant des années 68 consacré aux différentes facettes de cette révolte : grèves ouvrières, contre mobilisation, place de l'extrême gauche, mouvement féministe et homosexuel, contestations de l'enseignement, etc.

L'entrée est libre et gratuite.
Amphi Turgot confirmé jusqu'en juin 2008
9h30 - 17h (avec pause déjeuner de 12h30 à 14h).

ci-dessus, image extraite du livre 500 affiches de Mai 68, éditions Aden, 1978 (2007).

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Journal des Arts Déco, numéro du 29 octobre 2007

Debout !
En ce doux mois d’octobre, la grève des transports siffle la rentrée des classes. Punks ankylosés et fils de putain, filles faciles, fils à papa, camarades bourgeois, notre existence sera une fête au capital culturel, nous nous amuserons sur les cendres des utopies larvées et des rancœurs tenaces, loin des forçats de leurs fins et des damnés du ministère.

«S’ils s’obstinent, ces cannibales,
À faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.»


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